• votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • article issu : http://enfant-different.org/component/content/article/595-comment-restituer-la-journee-creche.html

    Ecrit par Pierre Moisset |  

    La restitution de la journée de l’enfant est un instant essentiel tant pour les parents que pour les professionnels.

     

    Avec l’insistance sur la nécessaire coordination entre professionnels de la petite enfance et parents voire même sur la nécessaire coéducation à mettre en place autour de l’enfant accueilli en crèche, la question de la restitution de la journée de l’enfant aux parents prend un relief particulier. C’est en effet le moment où le professionnel restitue aux parents les informations nécessaires à sa propre prise en charge de l’enfant à son domicile (A-t-il bien dormi ? Bien mangé ? Quel a été son rythme ? Quel sera probablement son comportement et ses besoins dans la soirée vu la journée qu’il a vécu ?) Mais cela peut être aussi le moment où le professionnel – par-delà une information « physiologique » ou comportementale – calme l’appréhension que le parent a pu ressentir sur le vécu de son enfant loin de lui. Un moment de passage de relais et de lien entre les deux univers que l’enfant accueilli en crèche traverse au quotidien : sa crèche et sa famille. Les professionnels des établissements ont donc fréquemment le souci de ce moment, de cette passation.     


    Pour autant, les parents en sont-ils satisfaits ? Les informations qui leur sont données leur parlent-elles ? Leur suffisent-elles ? Autrement dit, les efforts de communication des professionnels « parlent-ils » aux parents ? Leur permettent-ils de se saisir du vécu de leur enfant ? Pas vraiment. Si les parents sont globalement satisfaits de la restitution de la journée de l’enfant, cette satisfaction globale est relative. Pour une part, ils se « contentent » de ce que les professionnels leur disent (puisque ce que les professionnels disent n’est pas dépourvu d’intérêt en soi même si ce n’est pas suffisant) même s’ils souhaiteraient d’autres informations. Et cette satisfaction est assez variable avec l’âge de l’enfant, décroissant à mesure que ce dernier grandit.


    Voyons ce que les parents nous disent à travers une étude que nous avons menée (entre 2000 et 2002) par questionnaire (1000 réponses obtenues) et par entretiens (50 entretiens en face-à-face) avec les parents usagers des crèches collectives de Seine-Saint-Denis.


    Dans le questionnaire : la restitution de la journée, une satisfaction relative.


    A travers le questionnaire, 26% des parents usagers des crèches collectives se déclarent « très satisfaits » de l’information sur la journée de l’enfant, 50% sont simplement satisfaits et 24% peu ou pas du tout satisfaits. On notera donc un bon score de satisfaction sur cette question de la restitution de la journée, avec néanmoins près d’un quart des parents insatisfaits. Par contre, la satisfaction sur la restitution de la journée de l’enfant baisse nettement avec l’âge de l’enfant à mesure que l’insatisfaction sur cette même restitution s’accroît.
    Qu’est ce qui change avec la croissance de l’enfant qui fait que la restitution de la journée par les professionnels est de moins en moins satisfaisante pour les parents ? Réponse : les centres d’intérêts des parents concernant la journée de leur enfant en crèche. Les parents, même s’ils restent très attentifs aux questions de rythmes et d’alimentation sont de moins en moins intéressés au premier chef par ces éléments à mesure que leur enfant grandit et de plus en plus intéressés par la vie relationnelle (relation avec les autres enfants) et ludique de leur enfant.

        
    Aussi, on observe que plus les parents se déclarent fréquemment intéressés par ces aspects relationnels et ludiques, plus ils se déclarent fréquemment insatisfaits de l’information qui leur est donnée sur la journée de leur enfant. Inversement, plus les parents se déclarent fréquemment intéressés par les questions d’alimentation de sommeil et de rythme, plus ils se déclarent satisfaits de l’information qui leur est restituée sur la journée de leur enfant. Les professionnels de crèche semblent donc – aux yeux d’une partie des parents – se fixer trop particulièrement sur des informations de type « sanitaire » ou physiologique (le corps, l’alimentation, le rythme). Si cette focalisation ne pose pas vraiment problème pour un petit enfant de moins d’un an, les parents donnant également la priorité aux informations concernant son bien être et son développement physique, à mesure que l’enfant grandit, l’écart entre les attentes parentales et les pratiques professionnelles s’accroît.


    Dans les entretiens : la restitution de la journée, une des grandes frustrations des parents


    Une insatisfaction générale sur la restitution de la journée


    Si le questionnaire ne fait apparaître qu’une insatisfaction relative des parents concernant la restitution de la journée de leur enfant, dans les entretiens les parents semblent beaucoup plus tendus, insatisfaits. C’est même un des principaux motifs d’insatisfaction des parents par rapport à l’accueil de leur enfant en crèche. Ainsi les parents qui sont particulièrement friands d’information sont frustrés. Que ce soit les parents qui cherchent – comme ceux que nous avons appelés les « parents exigeants » - à avoir le plus d’informations possibles sur la journée de leur enfant en crèche dans l’optique de contrôler l’action de la crèche, de vérifier que les professionnels stimulent suffisamment leur enfant ; ces parents exigeants donc sont découragés par les réponses souvent trop rapides des professionnels. Les parents qui cherchent surtout à savoir comment les professionnels agissent auprès de leur enfant – comme les parents « élèves » - pour s’en inspirer dans leurs pratiques se heurtent eux aussi à des réponses rapides qui les laissent désorientés.
    Que les parents cherchent donc à recueillir le vécu de leur enfant, à « contrôler » l’action de la crèche en s’assurant que les professionnels ont bien réalisé suffisamment d’activités avec leur enfant ou qu’ils cherchent à s’inspirer des professionnels pour développer leurs propres activités avec leurs enfants, ils sont frustrés par les retours des professionnels. Frustrés parce que ces retours sont trop rapides :
    « Pourquoi vous ne posez pas la question qui vous intéresse ?
    Ben comme elle dit que tout c’est très bien passé c’est vrai que je ne vais pas au-delà quoi, je ne vais pas plus loin. A chaque fois tout est très bien, c’est genre il n’y a rien à dire quoi... donc il n’y a rien à dire donc au revoir, on ne va pas insister quoi. Tout va très bien, donc je prends la petite et on y va. »


    Les freins à la demande d’information


    Le mélange de réticence (ne pas informer les parents spontanément sur la journée de leur enfant) et de « rétention » (ne pas dire grand chose de la journée de l’enfant) que nombre de parents perçoivent chez les professionnels est d’autant plus frustrant pour ces derniers qu’il les place dans une position délicate. En effet, nombre de parents – et même les plus insistants – hésitent au bout d’un moment à relancer les professionnels, à insister auprès d’eux pour obtenir des informations sur la journée de leur enfant. Pour plusieurs raisons. Premièrement, par crainte de paraître un peu trop curieux, de faire de l’ingérence dans le travail des professionnels. Deuxièmement, par crainte de surcharger les professionnels. Les parents considèrent alors que le travail auprès des enfants est très exigeant et que les professionnelles font ce qu’elles peuvent sans qu’il soit nécessaire de leur « en rajouter » avec des demandes d’informations. Troisièmement, par lassitude des réponses trop courtes, lapidaires des professionnels. Les parents finissent par entendre, derrière la répétition à l’identique des mêmes informations (le rythme de la journée, tout s’est bien passé etc…) une fin de non recevoir.

     

    Les petites stratégies pour récupérer de l’information


    Frustrés par les retours des professionnels, hésitants à se montrer plus insistants dans leurs demandes, les parents n’en restent pas moins désireux de mieux savoir ce que vit leur enfant à la crèche. Aussi, recourent-ils à quelques petites stratégies pour essayer d’obtenir « par la bande » les informations qu’ils cherchent tant. Ainsi, certains parents essaient d’utiliser des « petites accroches » avec les professionnels, des traces d’activités faites avec les enfants qui permettent d’interroger les professionnels sur ce qu’elles ont fait avec les enfants dans la journée sans avoir l’air de trop s’immiscer :
    « Je demande si ça a été. Si je vois des trucs, si je vois des feuilles passer je dis tiens ils ont dessinés ou…je ne demande pas systématiquement ce qu’ils ont fait »
    Certains parents « profitent » des questions posées par les autres parents afin d’obtenir les informations qu’ils cherchent (sans oser les demander) sur le quotidien des enfants. D’autres parents, enfin, repèrent la professionnelle la plus loquace de l’équipe et s’efforce d’avoir un retour de sa part dans la semaine. 


    En conclusion...

     

    Comment restituer la journée ordinaire d’un enfant ordinaire


    A travers les résultats de cette étude, les professionnels ne semblent donc pas complètement au rendez-vous de la communication et de la coéducation (sous l’angle de la transmission d’information) avec les parents. Et ce, pour deux raisons majeures signalées en introduction : premièrement les professionnels semblent encore trop pris dans un paradigme sanitaire, ce qui les amène à se fixer sur une information physiologique sur l’enfant en livrant peu d’informations sur le vécu relationnel (le fameux « ça va »). Deuxièmement, une partie des professionnels laissent aux parents le soin de réaliser avec eux le travail d’articulation en attendant leur question. Ils considèrent ainsi qu’ils sont des professionnels de la petite enfance disponibles pour d’éventuelles questions, mais pas des professionnels de l’accueil de la petite enfance ayant à charge de passer le relais aux parents le soir. Une partie de la réticence des professionnels peut s’expliquer, selon nous, par l’indécision sur ce qu’il y a à transmettre de la journée de l’enfant aux parents.

     

    Si les parents souhaitent savoir des choses au-delà des informations « de base » (rythme, sommeil, alimentation) qu’est ce que cela peut être ? Est-ce qu’il faut décrire toute la journée. Travail harassant tant pour les professionnels que pour nombre de parents… Et c’est là que se place la réflexion sur « comment restituer la journée ordinaire d’un enfant ordinaire en crèche ? ». Parce qu’en effet, il n’y a rien d’extraordinaire dans ces journées, mais nombre de parents souhaitent pouvoir se saisir du vécu de leur enfant. Et pour pouvoir restituer ce vécu, il ne faut pas produire une fiche d’informations médicales, pas plus qu’un récit exhaustif mais mettre en mot ce qu’est la vie d’un jeune enfant dans un collectif d’enfants (avec des relations et des règles de vie) avec un collectif d’adultes (avec des affinités diverses).

    Bref, il faut que les professionnels sachent rendre compte de l’originalité de leur propre cadre d’activité auprès des enfants. C’est à dire, encore une fois, être des professionnels de l’accueil de la petite enfance.

     

    Ce texte renvoie à l’article « Comment restituer la journée ordinaire d’un enfant en crèche » paru dans la revue Métiers de la petite enfance n°28 , avril, et au forum Petite enfance et handicap de l'association Une Souris Verte, novembre 2013.

     


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • article écrit par : Isabelle Motel-Picard, psychomotricienne, mars 2009

    Nos pieds ne sont pas si bêtes !

    Les pieds ne nous servent pas que de support !

    Les pieds sont très innervés et permettent ainsi d’envoyer des informations au cerveau qui réajuste sans cesse les postures et les mouvements afin de nous maintenir en équilibre.

    Autrement dit, la marche est adaptée selon le sol : si celui-ci est lisse, rugueux, en pente … A chaque instant se coordonnent ensemble les chevilles, les genoux, les hanches et enfin le crâne afin de maintenir la posture.

    Afin d’acquérir la marche il est important que le bébé puisse conserver le plus d’informations possibles pour s’y adapter.

    Alors pourquoi nous pouvons marcher avec des hauts talons ou des chaussures de ski ?

    Une fois que l’organisation neuromotrice (on appelle cela « le schème de la marche ») est comprise et répétée, nous marchons avec plus d’automatisme, nous n’avons ni besoin de réfléchir ni de sentir le sol constamment, c’est ce qui nous permet de marcher avec des talons ou autres chaussures qui nous éloignent considérablement des sensations du sol .

    Pourquoi est-on si pressé de voir les enfants marcher ?

    Accélérer la mise debout et la marche est une attitude courante, pourquoi ?

    Se rassurer

    La plupart des parents ont besoin d’être rassurés sur le fait que leur enfant n’a pas de souci, de handicap, que « tout va bien ». L’acquisition de la marche semble être le signe qui nous permet de mettre de côté un certain nombre d’inquiétudes. Cela nous rassure sur les compétences neuromotrices des enfants. C’est comme si on faisait un lien direct entre cet âge de la marche, que l’on souhaite le plus tôt possible, et l’intelligence, la réussite, l’épanouissement. On est très fier des marcheurs précoces !

    Comparer

    La pression sur les enfants et leurs parents est importante. Dans les sociétés où l’on peut choisir quand est-ce que l’on a des enfants, le devoir de « réussite » de ceux-ci augmente. Chacun compare les enfants, les voisins, la famille, à la crèche et on voudrait que son enfant ne soit pas en retard, qu’il soit le premier, le plus beau, le meilleur ! Nous sommes sensibles à la réussite ou aux difficultés de nos enfants : on se sent mieux, valorisé quand on nous complimente sur nos enfants et si celui-ci est « à la traine », c’est comme si on avait quelque chose en moins, même si on n’en est pas forcément pour responsable ! Alors pour se rassurer ou rivaliser on compare le développement des enfants……

    Le petit qui devient homme

    Dans les représentations inconscientes et collectives que nous avons, un bébé qui marche à 4 pattes nous ramène à l’histoire de l’être humain qui était d’abord un animal, un grand singe et qui est devenu progressivement un humain notamment en se mettant à marcher debout. Nous sommes les seuls mammifères à marcher ainsi.

    Voir notre enfant se mettre debout c’est le voir devenir humain en s’éloignant des images de petit animal que nous pouvons avoir la première année et avec lesquelles nous ne sommes pas toujours très à l’aise.

    L’illusion d’autonomie

    Nous passons beaucoup de temps et d‘énergie à porter les enfants, dans les bras, sur la hanche, à les mettre dans la poussette, ou dans des sacs ou des écharpes de portage, nous nous penchons, nous accroupissons… Ce qui nous fait vite mal au dos !

    Nous entendons souvent les parents rêver du moment où leur enfant marchera et sera autonome… Mais savoir marcher et aller se promener ou acheter le pain en tenant la main de Papa sont deux choses bien éloignées dans le temps.

    La période de l’acquisition de la marche est au contraire beaucoup plus fatigante car l’enfant sait explorer ce qui l’entoure mais se fatigue vite et ne connait pas le danger. Il sait à la fois sortir très vite de notre champ de vision et aller vider le placard sans inquiétude !

     

    Ce que cela peut entrainer :

    Plus le bébé peut expérimenter toutes les postures, s’asseoir, ramper, se mettre à 4 pattes, plus il peut passer d’une position à l’autre, essayer, changer ses appuis, recommencer, plus il va développer son adaptation dans les mouvements, plus il pourra passer partout, et trouver de la souplesse et de l’assurance.

    S’il n’expérimente pas cela, il va réduire, fragiliser et appauvrir ses capacités d’adaptation posturale, entre l’appui de ses pieds, son squelette, ses muscles et ses articulations.

    Ce qui pourra amener ce que l’on connait : Les déformations de la colonne vertébrale (scoliose, cyphose…), des hanches, des genoux ou des troubles de la latéralité, des vertiges, un manque de souplesse…

     

    Habillons tout ça : Les Chaussures !

    Habituellement, on voit au pied des enfants, des chaussures rigides pour les premiers pas qui tiennent la cheville. C’est la théorie de « former le pied ». Il y a peu encore on conseillait même de les mettre dès les premiers mois pour corriger la forme arrondie du pied des bébés et éviter l’apparition des pieds plats. (Les pieds des bébés sont naturellement plats, ils prennent leur forme dans la marche, les peuples qui vivent sans chaussures n’ont pas plus les pieds déformés qu’ailleurs voir … moins !)

    Quand l’enfant a acquis une marche aisée, on lui met alors (et aussi en fonction de l’investissement financier de chacun) des chaussures de plus en plus souples et fines, parfois choisies plus pour des raisons esthétiques qu’orthopédiques et c’est parfois à ce moment-là que l’enfant aurait besoin de chaussures qui lui tiennent bien le pied afin de l’accompagner dans ses explorations dehors, dans la cour d’école, pour sauter, courir, escalader…

    Les chaussures rigides :

    Pourquoi sont elles souvent recommandées ?

    Historiquement quand les orthopédistes et les podologues ont mis en place les chaussures de rééducation et les semelles, on a pensé que cela pourrait former le pied du bébé. Les pieds du nouveau-né sont tout ronds, plats, avec les chaussures rigides c’est comme si on les « moulait » pour qu’ils prennent leur forme définitive.

    Quels en sont les inconvénients ?

    Certains enfants se mettent à tenir debout avec car c’est comme porter une prothèse ou une chaussure de ski qui vous « obligent » à tenir droit.

    Mais l’enfant perd toutes les informations sensorielles, a du mal à passer d’une position à une autre, perd la souplesse de la cheville. Il perd l’exploration et l’adaptation de ses postures. En grandissant peuvent apparaitre toutes les déformations de la colonne vertébrale et les problèmes posturaux. La génération « Babybotte » qui portait des chaussures rigides dès les premiers mois est aussi celle de la maladie du siècle, le mal de dos…

    Enfin, elles coutent souvent chères (les marques réputées avoisinent vite les 70€) et doivent être changées à chaque pointure.

    Quand les recommander ?

    Quand l’enfant sait marcher et commence à courir et sauter. Il a moins besoin des informations sensorielles de ses pieds car il a acquis les schèmes moteurs de la marche mais ses explorations et ses escalades nécessitent de protéger ses pieds et ses chevilles.

    Les chaussures à semelle souple :

    Pourquoi sont elles souvent recommandées ?

    Et elles le sont de plus en plus !

    C’est parce qu’elles permettent à l’enfant de conserver les informations des pieds et des chevilles et d’acquérir l’adaptation nécessaire aux postures.

    Quels en sont les inconvénients ?

    Elles sont encore difficiles à trouver, il faut souvent passer par internet. (En cherchant « chaussures à semelles souples »), cependant elles sont souvent moins chères (une quarantaine d’euros voir moins) et durent plus longtemps car leur souplesse permet de laisser grandir le pied plus longtemps.

    Les chaussons se trouvent de plus en plus facilement en boutique, coutent entre 10 et 30 euros, et durent plusieurs mois (pas de pointure : on parle de taille 0/6 mois, 6/12 mois etc.), le cuir s’assouplissant au fur et à mesure.

    Quand les recommander ?

    Dès les premiers pas, quand on doit protéger les pieds du froid, des petits cailloux… mais elles ne servent qu’à cela, on peut laisser l’enfant pied-nus, en chaussettes antidérapantes ou en chaussons à semelle souple tant qu’on le souhaite.

    « Mauvaises chaussures »: 

    Plus le relief intérieur est trop important, plus la tige est haute et bloque la cheville, plus les orteils sont serrés, plus on contraint le pied et la souplesse du bébé.

    En résumé, quelles chaussures ? 

    Tant que l’on ne marche pas, on n’a pas besoin de chaussures

    Le plus possible rester pieds nus

    Protéger les pieds avec chaussettes antidérapantes, chaussons à semelle souple.

    Quand on commence à marcher, on a juste besoin d’avoir le pied protégé du froid, des cailloux…

    Chaussures à semelle souple, pas trop serrées, sans de gros relief à l’intérieur, avec une tige qui laisse la cheville libre.

    Chaussures rigides quand on commence à sauter/courir pour protéger des chocs et des chutes.

    Avec des semelles adaptées à nos environnements : crantées quand on crapahute dans la boue, babies ouvertes quand il fait chaud…

     

     

    Pas de marche= pas de chaussures

    Premiers pas= chaussures souples

    Sauter/courir= chaussures plus rigides

     

     

    Isabelle Motel-Picard, psychomotricienne, mars 2009. 


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • article issu de :  http://www.leparisien.fr/laparisienne/maman/pourquoi-les-bebes-prennent-les-toboggans-a-l-envers-19-10-2011-1659771.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com

    livre : pourquoi les bébés jouent ? de Laurence Rameau.

    Pourquoi les bébés prennent les toboggans à l’envers

    Balancer les grains de raisin par-dessus la chaise haute, c’est plus instructif que de contempler un imagier. Dans un ouvrage, une puéricultrice décrypte pourquoi les 0-3 ans ne font rien de ce qu’on attend d’eux.

    FLORENCE DEGUEN | 19 Oct. 2011, 07h00 | MAJ : 19 Oct. 2011, 10h02
     
     
     
     
    1  
    Jardin Damia (Paris XIe), hier. Un enfant de 12 à 36 mois ne se soucie guère des sens de circulation. Pour lui tout est découverte.

    Jardin Damia (Paris XIe), hier. Un enfant de 12 à 36 mois ne se soucie guère des sens de circulation. Pour lui tout est découverte.

    (LP/SANDRINE CARDON.)

    C’est un livre qui fait du bien. Laurence Rameau, puéricultrice et ancienne directrice de crèche qui a passé la moitié de sa carrière à quatre pattes sur des tapis en mousse, avait envie de l’écrire depuis longtemps… « Pourquoi les bébés jouent ? » qui vient de paraître, fait joyeusement le tour de tout ce qui occupe passionnément un petit de 12 ou 36 mois.

     

    « Autrement dit, tout sauf le camion de pompiers flambant neuf qui fait pin-pon en clignotant! » sourit cette spécialiste.

    Car c’est un fait : les bébés sont attirés comme des aimants par des activités bruyantes, salissantes, risquées, souvent contrariantes pour leurs parents, parce que reléguant au placard les jouets amoureusement proposés. Du coup, on dégaine constamment des « non! » et on limite, selon elle, une formidable période d’exploration. « Il n’est évidemment pas question de laisser un petit mettre les doigts dans les prises ou dessiner sur les murs », estime-t-elle. « Mais il faut les laisser faire des bêtises et les accompagner dans leurs jeux. C’est primordial pour tous les apprentissages futurs. »

    La « patouille » indispensable

    En ces temps hygiénistes où il n’y a plus un bac à sable dans les parcs, il ne faut pas s’étonner que les bébés mettent la main à la pâte… dans leur assiette. « Malaxer, éparpiller, pétrir, renverser… Avant l’arrivée du langage, tout passe par l’exploration. C’est comme ça que les bébés comprennent le monde, en expérimentant les lois de la physique : les liquides, les solides, le chaud, le froid, le doux, le dur. Et le délice d’écraser un grain de raisin entre ses doigts. »

    Une passion pour les cartons

    « L’emballage est bien souvent plus intéressant que le jouet, et c’est normal! » explique Laurence Rameau. « Le jouet n’a généralement qu’une fonction, qui est prédéfinie. Les bébés préfèrent les objets neutres qu’ils peuvent détourner à leur guise. Ce sont des bases pour leurs expériences, à partir desquelles ils font comme les chercheurs : ils émettent des hypothèses, vérifient, recommencent, essayent autre chose. »

    Les crayons? A mordre et à jeter!

    Combien de parents donnent une feuille et des crayons à leur bébé dans l’espoir de pouvoir s’extasier sur ses premiers gribouillages? Et combien sont déçus parce que le petit griffonne trois traits et balance le crayon? « Le crayon est un outil fascinant, décrypte la puéricultrice. Parce qu’il sent bon le bois, qu’il roule, qu’on peut le jeter, en prendre deux dans chaque main, faire des séries de couleur, sucer la mine… Si votre bébé ne dessine pas, c’est qu’il a mieux à faire! »

    Le toboggan à l’envers

    Dans la vie, il y a un sens de circulation. Il faut bien commencer à l’apprendre, estiment la plupart des parents. Sauf que pour le bébé, monter par l’escalier, c’est compliqué, et puis la descente, c’est drôle mais trop bref. « Alors que l’ascension, ça, c’est une expérience motrice! » sourit Laurence Rameau. « Le bébé teste la gravité, apprend à prendre appui, glisse aussi chaque fois qu’il décroche… Et puis si un autre enfant est en haut et attend pour descendre, il y a le plaisir de la rencontre. »

    Ils préfèrent les pigeons aux lions

    Un grand classique. On emmène le petit au zoo pour admirer les fauves qui somnolent… et lui s’en désintéresse totalement et n’a qu’une envie : courir après les pigeons! « A cet âge, le besoin primordial, c’est l’action et la réaction. Ça montre bien qu’il y a un gros décalage entre les envies des parents et les besoins des bébés », conclut Laurence Rameau. « Jamais plus l’enfant, en grandissant, n’aura l’ouverture et la soif d’explorer qu’il a entre 0 et 3 ans. Alors puisqu’il finit toujours par se conformer à ce qu’on attend de lui, ça vaut le coup, en attendant, de courir avec lui après les pigeons! »

     


    votre commentaire
  • article issu de : http://www.mamanpourlavie.com/sante/enfant/developpement/apprentissages/6033-l-impact-de-la-musique-sur-le-developpement-des-tout-petits.thtml

    L’impact de la musique sur le développement des tout-petits

     

     

     

    Peu importe leur âge, la musique fait partie intégrante de la vie des enfants. Plus ils y sont exposés et meilleur est leur développement global.

     

    Julia, 2 ans, est-elle trop jeune pour commencer à apprendre la musique? Est-ce que Noah, 5 mois, peut trouver un intérêt à écouter des chansons?

    Dès avant sa naissance et durant ses premières années, le bébé s’amuse à ressentir, à découvrir et à faire des sons. L’exploration des bruits, des sons et de la musique représente les fondements d’une communication future avec ses parents et les personnes de son entourage. À deux ans, il est généralement trop tôt pour « apprendre » la musique (solfège, figures rythmiques, etc.). Cependant, il est souhaitable d’utiliser chaque occasion pour créer un moment privilégié avec son enfant et ainsi favoriser une bonne communication et un lien d’attachement parent/enfant.

    Les bienfaits de la musique chez l’enfant

    Les bienfaits de l’intégration de la musique dans le quotidien de l’enfant sont nombreux. L’éveil aux sons et à la musique contribue à la détente, à l’écoute, à la coordination motrice, aux habiletés intellectuelles et au développement du langage verbal, social et affectif. Que demander de plus! Un enfant ayant été en contact avec la musique, et donc stimulé par elle pendant sa tendre enfance, aura plus de facilité à s’adapter à son environnement au moment de son entrée à l’école, puisque son écoute, sa concentration et sa curiosité auront été sollicitées.

    Pas besoin d’être musicien, de jouer des sonates de Beethoven ou de chanter des airs d’une complexité démesurée à notre enfant pour inclure la musique dans notre relation avec lui. Pour le bébé, le simple fait d’entendre la voix de maman lui fredonner une berceuse ou celle de papa murmurer avec douceur des phrases simples et des mots d’amour l’apaise et le rassure. Plus que la musique enregistrée ou les instruments élaborés, la voix humaine est l’élément pour lequel le jeune enfant démontre le plus grand intérêt.

    L’importance de la voix : les chansons et comptines

    Les soins de base de l’enfant occupent la plus grande partie de l’horaire d’une journée, il est donc facile d’utiliser ces moments pour introduire des comptines et des jeux musicaux dans sa routine. En plus de l’amuser et de le réconforter, les moments musicaux servent aussi de repères temporels. Voici quelques exemples de situations quotidiennes propices pour chanter à votre enfant :

    • Lors du lever et du coucher;
    • Lors du lavage des mains;
    • Lors du changement de couche;
    • Lorsque le boire est donné dans les bras;
    • Lorsqu’on mouche le nez;
    • Lorsqu’on se prépare pour un repas;
    • Lorsqu’on berce l’enfant, etc.

    Laissez-vous guider par votre enfant. Vous comprendrez rapidement si la durée de l’activité musicale est trop longue ou trop courte puisque celle-ci repose sur l’intérêt que manifeste votre enfant. Choisissez des comptines qui stimulent l’imagination et la curiosité du petit tout en lui présentant de nouveaux mots de vocabulaire. Ces chansons devraient aussi l’amener à penser, travailler sa mémoire, utiliser des gestes et comprendre de nouveaux concepts.

     

    La pertinence des objets sonores en bas âge

     

    Bien que les objets sonores et les instruments de musique ne soient pas indispensables, surtout durant les premières années de vie du bébé, ils contribuent tout de même de belle façon à améliorer les perceptions et les habiletés auditives et expressives de l’enfant. Que ce soit avec son corps, avec des objets de la maison, les sons du quotidien, des jouets musicaux du commerce ou encore avec de petits instruments de musique, l’enfant participe en grande partie, lui-même, à son éveil musical.

     

    Dès sa naissance, l’enfant utilise son corps comme instrument de musique, il émet des sons. Vers 18 mois, il aura appris à taper des mains et s’intéressera au rythme. Il pourra aussi imiter des bruits d’animaux, de voiture et d’objets qu’il connaît. Puis vient une période où tout est prétexte au jeu et à l’exploration. Si l’enfant se sent en sécurité, il découvrira avec plaisir les objets de son environnement avec lesquels il peut produire des sons. Une petite casserole, une feuille de papier, une bouteille de plastique, une cuillère de bois, un trousseau de clés… Le petit utilisera ces objets de différentes façons afin de découvrir les sons qu’il peut en tirer. Ce sont ses premières explorations musicales autonomes. En mettant divers objets à la disposition du petit (choisissez ceux qui requièrent une participation directe de l’enfant), vous lui permettrez d’établir une relation de cause à effet (je fais tel geste : j’entends tel son) et de raffiner, entre autres, ses capacités motrices. 

    L’adulte présent et conscient de son environnement peut facilement faire remarquer à l’enfant les sons du quotidien : la bouilloire qui siffle, une fermeture éclair qui glisse, le climatiseur qui se met en marche; à l’extérieur, l’oiseau qui chante ou le bruit de moteur du véhicule qui passe dans la rue. Naturellement curieux, l’enfant porte attention à son environnement et développe son sens de l’écoute, aspect essentiel qui lui sera fort utile dans ses apprentissages et à son entrée à l’école.

     

    L’impact de la musique sur le développement des tout-petits

     

     

    Les enfants peuvent aussi éprouver un grand intérêt pour les jouets commerciaux, mais ceux-ci ne devraient pas représenter la totalité des objets d’éveil sonore offerts au bébé. Parmi ces jouets, recherchez ceux qui produisent des sons de manière mécanique (en pressant, en agitant ou en glissant, par exemple). Pour établir votre choix, l’équilibre est encore la meilleure chose : quelques objets du quotidien, quelques jouets sonores du commerce et quelques instruments de musique représentent un bel ensemble. Visez aussi la qualité et la diversité plutôt que l’abondance.

    Les instruments de musique traditionnels peuvent constituer un beau complément à tout ce que nous avons mentionné jusqu’à maintenant. Loin d’être essentiels, ces instruments permettent à l’enfant d’entendre des sons plus musicaux et inhabituels. Les instruments de musique à privilégier sont les petites percussions, de dimension à pouvoir être manipulées par les enfants (grelots, maracas, tambour, blocs sablés), les instruments sécuritaires (évitez les trop petits objets) et maniables. 

    Amusez-vous et prenez plaisir à chanter et à faire de la musique avec vos enfants!

    Karine Michon

    Karine Michon

     

    Musicienne, enseignante et conférencière

    Détentrice d’un Baccalauréat et d’une Maîtrise en musique, Karine Michon est chanteuse lyrique professionnelle et enseignante. Musicienne passionnée et amoureuse des enfants, elle sait transmettre sa passion avec enthousiasme. La tête débordante d’idées, elle a créé les Ateliers musicaux du Studio Tre Punti qui offre des sessions de chant prénatal, de découverte musicale (3 à 18 mois), d’éveil musical (18 mois à 6 ans) et des cours de chant. Karine s’est donné comme objectif de permettre aux enfants de pouvoir profiter de tous les bienfaits de la musique, et ce, peu importe leur âge. Sa douceur, son ouverture et son dynamisme font de ses ateliers musicaux des moments mémorables pour petits et grands. Apprenez-en davantage sur son site Interne


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • article issu de : https://scribium.com

     

    Les professionnels de la petite enfance doivent penser l'aménagement de l'espace du groupe d'enfants accueillis, en fonction de leur âge, des locaux...

    Les structures petite enfance ont des locaux adaptés à l'accueil de jeunes enfants. Cependant, les parents ne se doutent pas toujours des trésors d'ingéniosité développés par les équipes de professionnels pour agencer la section ( lieu de vie d'un groupe d'enfants) en fonction de l'âge des enfants, du mobilier et de l'équipement disponibles . Or, l'aménagement de l'espace est une des règles de base pour assurer un accueil de qualité.

    L'espace des bébés, plus souvent appelé la section des bébésCe lieu de vie doit être un espace "cocooning" où les professionnels disposent tapis multicolores, nids (sorte de grosses bouées avec un fond douillet) et petite structure motrice. Des mobiles suspendus, des portiques en bois ou des tapis d'éveil avec arceaux constituent des jeux indispensables pour le bon développement des tout petits. Cet espace assure la base de sécurité affective des enfants âgés de 2 mois et demi à environ 10 mois. Lorsque les enfants commencent à se déplacer, il faut réaménager la pièce pour libérer de l'espace pour les petits explorateurs.

    La section des moyens, un lieu de vie facilitant les déplacements

     

    La section des grands, un espace à cloisonner

     

    Avec la création des multi-accueil, ces deux dernières sections n'en forment le plus souvent qu'une. C'est donc très compliqué pour les équipes de répondre aux besoins de ces deux groupes d'enfants. Il faut trouver un équilibre...

    L'aménagement de l'espace est donc très important pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Il faut bien le penser pour que le groupe se sente en sécurité. 

    L'adulte doit pouvoir observer les enfants, afin de modifier l'agencement du mobilier, l'organisation des coins d'activités, si besoin. Mais attention à ne pas changer l'aménagement trop souvent au risque de déstabiliser les enfants privés d'un repère sécurisant : leur lieu de vie habituel.

    Les grands de la crèche ont entre deux et trois ans. Ils apprécient de jouer en petits groupes constitués de deux ou trois enfants. Aménager la pièce en petits coins répond parfaitement à leur développement. Un coin cuisine, un endroit où s'occuper des poupées, un coin livres, une petite table d'activités sont les bases de l'accueil de ces grands. Ils apprécient de participer à des ateliers de manipulation, cuisine, de motricité fine... En début d'année, les grands sont encore dans des jeux d'imitation ( je fais comme...), puis peu à peu ils rentrent dans la période du jeu symbolique ( je suis ...).

    Pour pouvoir répondre aux besoins de cette tranche d'âge, l'aménagement de l'espace doit être épuré. Les enfants âgés entre 12 et 24 mois désirent plus que tout vider, jeter, remplir, grimper... Ils ne se posent pas beaucoup et les interactions entre enfants sont limitées. Ils ont besoin plus que tout d'expérimenter leurs nouvelles compétences motrices. Deux grands tapis pour les jeux de construction, des caisses à disposition avec des récipients de différentes contenances et un coin calme sont les ingrédients qui permettront aux moyens de s'épanouir. Comme chez les bébés, une structure motrice est indispensable sans oublier quelques coins de jeux d'imitation (dînette, poupée, voitures).

    aménagement de l'espaceaménagement de l'espace

    votre commentaire

  • votre commentaire
  •  

    article issu de : http://naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/garderie/fiche.aspx?doc=sieste-garderie

    La période de la sieste à la garderie peut être un moment difficile à vivre pour certains enfants, particulièrement en début d’année. Lorsque les enfants changent de groupe, ils ne retrouvent pas toujours les points de repère et le rituel auxquels ils étaient habitués.

    De même, lors de l’intégration dans une nouvelle garderie, les enfants deviennent parfois inquiets au moment de la sieste. Pour être capable de se laisser aller au sommeil, un enfant doit se sentir pleinement en confiance.

    Afin d’aider ces enfants, l’éducatrice aura avantage à introduire un rituel prévisible, et à assurer une présence réconfortante et constante au moment de la sieste. Malgré tout, certains enfants peuvent continuer à bouger, à rouler d’un côté à l’autre et à faire du bruit, et ainsi déranger tout le groupe.

    Décoder les besoins de l’enfant

    Les besoins en matière de repos varient considérablement d’un enfant à l’autre. Ils changent aussi au fur et à mesure que les enfants grandissent. Certains ont besoin de dormir une heure ou plus l’après-midi, alors que d’autres, vers 4 ans, se contenteront d’une courte période de détente (ex. : s’étendre sur un matelas avec un jeu calme).

    Dans un groupe d’enfants de 4 ans, il arrive que des enfants s’endorment seulement à l’occasion. Leur sieste peut alors bouleverser leur routine du soir à la maison et retarder l’heure du coucher. Dans une telle situation, vous pouvez être tenté de demander à l’éducatrice de ne pas coucher votre enfant l’après-midi.

    Avant d’en venir à cette solution, assurez-vous que :

    • la sieste à la garderie ne dure pas plus de 2 heures et qu’elle a lieu en début d’après-midi (pas après 15 h). Autrement, elle peut nuire au sommeil du soir;
    • votre enfant n’a vraiment plus besoin de faire de sieste. Sinon, le manque de sommeil pourrait le rendre maussade et malheureux.

    Pour comprendre le réel besoin de repos de votre enfant, vous et son éducatrice devez l’observer attentivement. Discutez ensuite avec elle afin de trouver la meilleure solution qui répondra au besoin de sommeil de votre enfant.

    Si vous déterminez que votre enfant est capable de passer une bonne journée sans dormir après le dîner, son éducatrice pourrait modifier son intervention. Au lieu d’imposer une sieste à votre enfant, elle pourrait le laisser regarder quelques livres calmement pendant une quinzaine de minutes. Ensuite, elle pourrait l’inviter à faire des jeux de table en silence. Cette nouvelle façon de procéder tient compte des besoins de votre enfant, sans déranger les autres.

     

    Naitre et grandir.com

    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire