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    25 idées d’activité avec le parachute

     

    Le parachute est une grande toile synthétique, très solide, avec des poignées tout autour. Il sert de support à de nombreux jeux et moments d’échanges et de partages, privilégiant la coopération entre les joueurs. C’est un excellent outil pour intégrer des enfants porteurs de handicap dans un groupe et faire coopérer ensemble des personnes de capacités différentes.

     

    1 La vague

     

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    Demandez à tous les enfants de prendre une poignée du parachute. Tout le monde se place assis en tailleur et, au signal de l’éducatrice, les enfants se lèvent à tour de rôle en levant le parachute avec eux pour faire une vague. Vous pouvez aussi préciser à quelle hauteur lever le parachute, par exemple jusque aux épaules ou par-dessus la tête.

     

    2 La mer

     

    Chaque enfant prend une poignée. Il s’agit simplement d’agiter le parachute. Commencez par des vagues toutes douces pour augmenter progressivement la force et terminer avec une véritable tempête en mer !

     

    3 La crêpe

     

    Tout le monde est accroupi tenant le parachute posé à raz la terre. Lever et lâcher ensemble le parachute qui s’envole !

     

    4 Le chat et la souris

     

    Un enfant débute le jeu en jouant le rôle de la souris. Il se place en dessous du parachute. Un autre enfant joue le rôle du chat et s’installe par-dessus (à quatre pattes et sans chaussures). Les autres enfants tiennent les poignées et font bouger le parachute afin de permettre à la souris de s’échapper. Lorsque le chat attrape la souris, il prend sa place et un autre enfant fait le chat.

     

    5 Le parapluie

     

    Demandez aux enfants de venir prendre une poignée. Au signal de l’éducatrice, les enfants lèvent le parachute à bout de bras pour former un parapluie.

     

    6 L’assiette

     

    Tous les enfants sont assis et tiennent solidement le parachute. Ils doivent le tendre au maximum en se penchant légèrement vers l’arrière.

    « Les success ball sont des accessoires indispensables car elles sont ultra-légères ! »

     

    7 Le champignon

     

    Les enfants lèvent la toile dans les airs et la redescendent en entrant sous le parachute et en s’assoyant sur le bord. De cette façon, l’air reste à l’intérieur et cela forme un gros champignon.

    « Les balles émotions peuvent servir de support à des activités autour des relations sociales »

     

    8 Salade de fruits

     

    Les enfants lèvent la toile dans les airs comme pour faire un parapluie, mais l’éducatrice les invite à changer de place à l’appel d’une couleur ou d’un numéro donné à chacun en début d’activité, etc., et tout ça, avant que la toile ne touche le sol.

     

    9 Les échanges frénétiques

     

    Levez le parachute, puis échangez de place pendant que le parachute redescend doucement. D’abord 4 personnes changent de places. Ensuite demandez à 8 personnes, aux filles et enfin aux garçons d’échanger leur place. Ou selon certains critères (tous ceux nés en janvier, tous les garçons…)

     

    10 Popcorn

     

    Tous les enfants prennent une poignée. Déposez des objets mous sur le parachute et les enfants doivent brasser énergiquement le parachute pour faire voler les objets dans les airs. Vous pouvez utiliser des balles de ping-pong, des balles de mousse, des boules de papier chiffonné, de petites images plastifiées, etc. Ce jeu peut être adapté selon les thématiques que vous travaillez avec les enfants.

    « Ces balles coton sont très légères  et sont vendues par lot de 12.  Un parfait complément au parachute ! »

     

    11 Popcorn (Variante)

     

    Le but du jeu est de faire sauter une balle le plus haut possible mais en la rattrapant toujours dans le parachute. Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. On place une balle au centre du parachute. Les joueurs vont donner un rythme de plus en plus ample afin de faire voler la balle. Lorsque la balle redescend, le parachute doit la suivre afin qu’elle retombe dedans et puisse être renvoyée. Faire de petites vagues et ajouter des balles de tennis sur le parachute.

     

    12 Cro-co-di-le

     

    Les enfants prennent une poignée et s’assoient autour du parachute en allongeant leurs jambes en dessous. Ils font de toutes petites vagues avec le parachute. Un enfant est désigné comme étant le premier crocodile. Il choisit un enfant et doit le manger en lui pinçant le bout des orteils. L’enfant « choisi » doit crier le plus fort possible. Par la suite, il prend la place du crocodile, et ainsi de suite.

     

    13 Requin

     

    Tous les participants sont assis autour du parachute les jambes allongées sous celui-ci et font de petites vagues. Un des joueurs étant sous le parachute choisi une victime et la tire par les jambes sous le parachute. Lorsque la victime est croquée par le requin, elle crie son désarroi très fort. Ensuite, elle devient un requin. Le jeu se poursuit ainsi de suite jusqu’à ce que tous les joueurs se retrouvent sous le parachute.

     

    14 Requin et poissons

     

    Le requin doit retrouver le petit poisson, mais les autres qui font la mer doivent l’en empêcher. Un des joueurs est désigné petit poisson et se faufile sous le parachute. Le requin, un autre joueur monte sur le parachute. Pendant qu’il cherche, tous les autres joueurs qui tiennent le parachute le bouge pour que la mer soit agitée. Une fois que le requin a attrapé le petit poisson, on change les rôles.

     

    15 Face à face

     

    Les enfants se placent autour du parachute en tenant les poignées. Divisez le parachute en deux équipes (deux moitiés) et mettez un ballon de mousse en jeu. En faisant des vagues, il faut faire sortir le ballon du côté adverse pour marquer un point.

     

    16 Les cheveux électriques

     

    Divisez le groupe en deux équipes. La première équipe s’assoit en dessous du parachute. Les autres prennent une poignée tout autour. Tirez doucement le parachute d’un côté et de l’autre pour créer un frottement sur la tête des enfants assis en dessous. Le résultat est spectaculaire ! Sortez votre appareil photo!

     

    17 Le trou

     

    Demandez aux enfants de prendre une poignée et de tendre le parachute au maximum, à la hauteur des hanches. Déposez un ballon sur le parachute et, avec des mouvements de va-et-vient et une belle coopération, essayez de faire passer le ballon dans le trou au centre du parachute.

     

    18 Tourne ballon

     

    Le ballon placé sur le parachute doit pouvoir faire le tour du bord du parachute sans en sortir. Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. Le ballon est placé au milieu du parachute. Les joueurs doivent réaliser un mouvement de vague entre eux c’est-à-dire en s’accroupissant et se relevant successivement. Le ballon voyagera alors sur le bord du parachute. Ils doivent essayer de faire faire un tour maximum au ballon sans qu’il sorte. S’il tombe à l’extérieur du parachute, on recommence le comptage.

     

    19 La pétarade

     

    Placez plusieurs ballons gonflés sous le parachute ou le drap. Quelques enfants tiennent les rebords pour éviter que les ballons s’envolent. Les autres enfants sautent par-dessus la toile ou le drap pour faire éclater les ballons. Ensuite, inversez les groupes.

     

    20 Course à une main

     

    Demandez à chaque enfant de tenir le parachute d’une seule main en tendant l’autre main pour garder l’équilibre. Courez en rond dans une direction, puis changez de main et courez dans l’autre direction. Une autre formule serait d’utiliser une morceau de musique comme signal pour changer de direction (vous pouvez, par exemple, changer de direction chaque fois que la musique s’arrête).

     

    21 Les montagnes russes

     

    « Un ballon poids plume : il ne fait pas mal même s’il tombe sur la tête d’un joueur ! »

     

    Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. Placez un ballon au milieu du parachute. Les joueurs doivent réaliser un mouvement de vague entre eux, c’est-à-dire en s’accroupissant et se relevant à tour de rôle. Le ballon voyagera alors sur le bord du parachute. Ils doivent essayer de réaliser un nombre de tours maximum. Si le ballon tombe à l’extérieur du parachute, recommencez le décompte.

     

    22 Chasse aux foulards

     

    Déposez un foulard de chaque couleur représentée sur votre parachute. À l’appel de la couleur, les enfants qui tiennent une poignée dans le segment de cette couleur doivent lâcher leur poignée et courir le plus rapidement possible sous la toile pour ramasser le foulard de la bonne couleur.

     

    23 Le mille-pattes

     

    Demandez aux enfants de se déplacer à quatre pattes, un derrière l’autre, tout autour du parachute, pour faire un mille-pattes géant qui tourne en rond.

     

    24 Cache-cache

     

    Demandez aux enfants de se déplacer partout dans le local ou dans la cour au son de la musique. Lorsque la musique s’arrête, les enfants doivent s’accroupir et se cacher les yeux. L’éducatrice cache alors un ou plusieurs enfants avec le parachute. À son signal, les autres enfants ouvrent les yeux et doivent deviner qui se cache sous la toile.

     

    25 Animalerie

    Pouet Pouet, un jeu de mimes très rigolo.  Pourquoi ne pas l’intégrer à un jeu de parachute ? »

     

    Les participants font des petites vagues à la hauteur de la taille pendant que le meneur de jeu dit à l’oreille de chacun un nom d’animal. Il est important qu’un nom apparaisse plus d’une fois. Ensuite, au signal du meneur de jeu, tous soulèvent le parachute au bout de leurs bras, et là, le meneur nomme un ou plusieurs nom(s) d’animal (aux). Lorsqu’on entend son nom d’animal, on change d’endroit sous le parachute avec un autre participant ayant le même nom d’animal que nous.

     

    Variante: quand on entend son nom d’animal, on change d’endroit tout en faisant le cri approprié. Au lieu d’un nom d’animal, on peut souffler à l’oreille des couleurs (celles du parachute de préférence).

     

     


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    Le jeu symbolique

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    Le jeu symbolique commence à se développer chez l’enfant entre 12 mois et 3 ans . Il est appelé jeu d’imitation, de « faire semblant », « de fiction », de « faire comme si « . Ce type de jeu aide le  jeune enfant qui apprend ainsi à comprendre la vie qui l’entoure et lui permet de se construire tout en s’amusant.
    D’où l’ importance pour les enfants de ne pas passer trop de leur temps libre devant les écrans de télévision et d’ordinateurs, il faut jouer la vie dans les petits jeux symboliques du quotidien, pour mieux se comprendre, mieux se sociabiliser, développer sa créativité et s’exprimer plus harmonieusement. 

    Babies playing with toys indoors at a daycare.

    Le jeu symbolique apparaît lorsque l’enfant commence à faire semblant d’exécuter une action de sa vie, en dehors de son contexte (semblant de dormir, de manger, etc.). L’imitation différée lui permet ensuite d’évoquer un modèle absent (action, mère, père, personnage, animal…). Dans ces jeux, l’enfant attribue différentes significations aux objets qui l’entourent.. Il invente aussi des événements imaginaires  en jouant des rôles fictifs ou réels qu’il imite.

    Le jeu symbolique permet à l’enfant d’exprimer ses émotions,  de développer son imagination et son langage. par ce moyen d ‘expression, qu’est le jeu symbolique, l’enfant se sécurise également. En prenant un couvercle de casserole comme volant de voiture, en faisant semblant d’être au téléphone ou en cuisinant un gâteau en pâte à modeler, voici quelques exemples de jeux symboliques dont les petits sont friands.

    jeu-symbolique

    En effet, pour se faire comprendre des autres enfants et des adultes , l’enfant doit communiquer. Il appréhende ainsi la réalité en l’imitant telle qu’il la perçoit.

    Cela permet ainsi à l’enfant de résoudre ses conflits internes pour une meilleure adaptation  au monde dans lequel il évolue. Il y développe une
    « conscience de l’autre » soutenue par le recours au langage.

    En prenant le temps, régulièrement, de jouer avec nos tout-petits « à faire comme si » , nous leur apprenons,  petit à petit, l’air de rien, à mieux trouver leur place dans notre monde qui deviendra un jour le leur.

     

     

    jeu-imitation-symbolique

    Le jeu symbolique permet à l’enfant d’assimiler les règles et les codes qui régissent le monde dans lequel il vit, en les intégrant dans les scénarios qu’il invente. Pour être en mesure de satisfaire ses besoins affectifs et intellectuels, l’enfant est obligé de s’adapter au monde physique et social dans lequel il vit.


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  • article issu de : https://lesprosdelapetiteenfance.fr

    Le jeu de construction : un jeu à la fois manuel et intellectuel

     

    Très simple en apparence, le jeu de construction est en réalité très complet. Il mobilise différentes compétences chez l’enfant et lui permet de nombreux apprentissages, tant moteurs qu’intellectuels. Zoom sur ce jeu d’antan toujours d’actualité avec Fabienne Agnès Levine, psycho-pédagogue. (1)

     

     

     

    Jeux -de-construction

    Les jeux de construction : l’occasion de faire de nombreux apprentissages
    A partir du moment où l’enfant va acquérir une certaine capacité de préhension, il va pouvoir prendre plaisir à jouer aux jeux de construction. Et cela va entrainer un certain nombre d’apprentissages.
    • L’habileté manuelle : que ce soit au niveau de la prise de l’objet ou du relâchement de ce dernier, l’enfant va entrainer l’habileté de ses mains. Il va d’ailleurs exercer la coordination de ses deux mains (il se saisit d’un objet avec une main pendant que l’autre réceptionne autre chose) pour arriver à un but.
    • La coordination entre l’œil et la main : « il n’y a pas de construction possible sans attention visuelle soutenue » rappelle Fabienne Agnès Levine. Pour que l’enfant assemble, superpose, agence de telle ou telle façon sa construction, sa vision doit être mobilisée par l’action qu’il est en train de faire. Il doit donc être en mesure de rester quelques secondes/minutes selon son âge sur l’action en question.Cela développe alors des aptitudes intellectuelles telles que la persévérance et l’attention. Et comme le fait remarquer Fabienne Agnès Levine : « on est passé ainsi de fonctions motrices à des fonctions mentales ». Et c’est bien là toute la richesse des jeux de construction.
    La prise d’initiatives : dans un jeu de construction, l’enfant est libre de faire ce qu’il veut. Il se laisse aussi guider par le hasard mais assez vite, un projet émerge. Il place trois cubes les uns à côté des autres et décide d’en empiler un quatrième... L’enfant prend alors des décisions en plaçant les éléments tel qu’il l’entend. Il exerce ainsi son pouvoir sur le monde et fait l’expérience de « sa puissance ». Il construit… et peut aussi tout détruire : « j’ai le pouvoir de faire et de défaire ». Quelle jubilation !
    • La conséquence de ses actes : l’enfant peut aussi faire l’expérience de la relation de cause à effet : « je suis allé trop vite en empilant mes cubes : tout dégringole ». Il va alors apprendre de ses actions, corriger sa façon de faire, perfectionner sa méthode, etc.
    • La créativité, l’imagination : à partir de 15/18 mois, l’enfant est capable d’avoir des représentations mentales. Il peut voir ainsi un train dans trois briques de Lego alignées. Les jeux de construction offrent alors la possibilité de stimuler la créativité et l’imaginaire à travers les constructions que les enfants vont créer et les histoires qu’ils vont inventer.

    A chaque âge ses jeux de construction
    A partir de 8 mois : à cet âge, Fabienne Agnès Levine préconise de donner un contenant à chacun des enfants avec quelques éléments de jeux de construction identiques et de les laisser s’adonner au transvasement. C’est un de leurs jeux favoris à cet âge ! « L’enfant va commencer à prendre des éléments, à les enlever, à les poser… et peu à peu il va s’apercevoir qu’ils vont ensemble, qu’ils peuvent par exemple s’empiler », explique t-elle.
    A partir d’un an : l’enfant a une préhension et un relâchement suffisamment précis à cet âge pour lui permettre de commencer à assembler des éléments. L’idéal pour les bébés ? Les cubes mous ou en tissu. Ils sont légers et peuvent donc facilement être soulevés et déplacés. De plus, certains modèles intègrent des textures différentes sur les faces des cubes. Et chez le bébé, le plaisir de toucher et de prendre vont ensemble. Ils seront donc ravis !
    A partir de 18 mois : l’enfant associe des images à ses constructions. Il voit alors des maisons, des bonshommes, des trains… Vous pouvez par exemple proposer des cubes avec des figurines (animaux, personnages) pour qu’ils inventent leurs premières histoires.
    A partir de 2 ans : « A ce stade, l’enfant a besoin d’un certain nombres d’éléments pour réaliser son projet : choix de formes, différentes couleurs… » explique Fabienne Agnès Levine. C’est l’âge où les barils de Duplo, Clipo, Lego prennent vie ! Il y a aussi les grosses briques en carton ou en plastique qui sont propices à la collaboration entre enfants. Ils jouent en effet rarement seuls avec ces gros éléments. Ensemble, ils construisent un mur, une caban

    Les jeux de construction à la crèche
    « Selon moi, les jeux de construction sont une catégorie de jeu qui mérite une réflexion d’équipe », explique Fabienne Agnès Levine. « Quels sont ceux dont vous disposez ? Où les ranger ? Souvent, j’observe qu’ils sont répartis un peu partout dans les crèches, selon la taille de la boite de rangement. Je propose alors aux équipes de dédier un espace dans lequel on rassemble tous les jeux de construction », poursuit-elle.
    Il est également intéressant de réfléchir à l’espace en question. Pour cela, une solution : « demandez aux enfants, observez-les », conseille la psycho-pédagogue. Jouent-ils plutôt assis ? Debout ? Sur un tapis ? Directement au sol ? « Le professionnel doit s’autoriser à essayer des solutions et à en tirer des conclusions », rappelle-t-elle. Certaines crèches optent pour une table très basse, sans chaise et cela fonctionne plutôt bien. D’autres encore ont investi dans une table avec un trou au milieu qui permet de ranger tous les éléments de construction. Tout est possible ! Pensez également à laisser au moins deux ou trois jeux de construction avec des modes d'assemblage différents en libre-accès aux enfants.
    Autre astuce : ranger à proximité de ces jeux des figurines, des petites voitures, pour que les enfants puissent mêler personnages et constructions et enrichir ainsi leur imaginaire et leur créativité.
    En crèche ou chez la nounou, chaque enfant aborde les jeux de construction selon son caractère. Et cela peut parfois être difficile à gérer pour les équipes… Quand le minutieux se confronte au destructeur, ça peut créer des (petits) drames ! Pour éviter au maximum ce genre de situations, « n’hésitez pas à intervenir », conseille Fabienne Agnès Levine. « Laissez deux enfants bâtisseurs construire ensemble une tour et dirigez ceux qui ont envie de brasser les cubes sans projet précis dans une autre partie de la salle de jeu. Sur invitation seulement des premiers, ils pourront les rejoindre et faire dégringoler le grand assemblage en toute complicité. »

    Découvrez notre selection de jeux de construction

    1. Auteur de "Une pédagogie du jeu avant 3 ans. Quelles activités en EAJE ? . Dunod

     


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  • article issu de : http://www.parents.fr/

    Les jeux de construction participent au développement des enfants

    Tout commence par 2-3 cubes. Votre bébé manipule, associe, réunit les éléments de ce puzzle, guidé essentiellement par le plaisir sensoriel des formes, des volumes et des couleurs. Les cubes développent la structuration dans l'espace et l'imagination. Vers 1 an, le petit peut empiler deux cubes l'un sur l'autre : c'est le début d'une grande carrière de bâtisseur. Il affine son habileté. Lorsqu'il commence à visualiser le monde en 3 dimensions, il se met à emboîter des briquettes type Lego ou Duplo.
    A 18 mois, votre enfant sait empiler jusqu'à 4 cubes. Il améliore petit à petit sa précision dans la manipulation des objets mais aussi sa connaissance de lui-même et de son corps, l'organisation de celui-ci dans l'espace. Certains y voient même des interprétations sexuées : les garçons privilégieraient la hauteur, les tours, autrement dit les symboles phalliques. Les petites filles préfèreraient construire en largeur.

    2-3 ans : votre enfant construit pour casser

    A cet âge, votre tout-petit crée le monde. Avec les jeux de construction, il est le centre du monde qu'il bâtit : quoi de plus excitant que d'élever une tour aussi haute que lui ? Peu à peu, il diversifie son art. Il associe désormais les éléments de plusieurs façons : il ne se contente plus d'empiler, il peut aussi aligner trois ou quatre cubes pour faire un train, par exemple. Il construit pour détruire. A peine le dernier cube posé, l'exploit est immédiatement détruit de ses propres mains, avec une sorte de rage qui le fait jubiler. C'est ce qui lui plaît aussi dans les jeux de construction : on fabrique, on casse et on recommence. L'agressivité est une énergie vitale dont l'enfant a besoin pour grandir : en cassant, il éprouve son pouvoir sur les choses, et se prouve que rien n'est définitif puisqu'on peut reconstruire. De quoi le rassurer.
    Ses facultés mentales lui permettent désormais d'élaborer des "projets" de construction. L'enfant construit notamment pour imiter ce qu'il voit autour de lui, ce que font les grands, un animal, une route ou une maison. Malheureusement, le résultat est souvent loin de ses espérances : il a alors besoin du regard et de l'aide de ses parents. Partager son jeu, le guider, c'est renouveler son intérêt et sa confiance en lui. Placez une brique chacun, à tour de rôle, mais ne construisez pas à sa place.

     

    Après 3 ans : les jeux de construction au service de l'imagination

    jeux construction bébé

    Dès qu'il maîtrise les techniques d'assemblage, l'apprenti bâtisseur met le jeu au service de son imagination. S'il construit une tour, ce n'est plus forcément pour réaliser une prouesse ou pour la détruire. C'est pour attaquer le château ennemi en plaçant des guerriers en haut de l'édifice. Avec ses Lego, mais aussi ses poupées et ses petites voitures, l'enfant se raconte des histoires de plus en plus élaborées. Pour les plus grands, les briques de petite taille permettent de réaliser des modèles réduits de vaisseaux ou une caserne de pompiers. A 4 ans, l'enfant construit pour enrichir son univers de jeu : plutôt que de lui offrir de nouveaux jeux, il est préférable de compléter sa collection pour permettre de nouvelles possibilités d'assemblage.


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    article issu de : http://naitreetgrandir.com/

    Les jeux de construction

    Les jeux de construction sont très riches en apprentissages et permettent à l’enfant de faire de multiples découvertes. Au début, l’enfant prend plaisir à empiler les blocs le plus haut possible, mais aussi à les faire tomber.

    L’enfant réussit d’abord à faire tomber une tour avant de pouvoir en construire une lui-même. La démolition peut être vue comme un jeu d’exercice de pouvoir : même s’il a du mal à construire la tour, il peut la détruire avec facilité. Il affirme ainsi sa domination sur des matériaux qu’il a de la difficulté à maîtriser.

    Quels cubes et à quel âge?

    Dès l’âge de 1 an, l’enfant peut s’amuser avec des cubes de bois. Au début, il est capable d’empiler 2 cubes l’un sur l’autre. Vers 2 ans, il peut en empiler 6 ou 7 et vers 3 ans, 9 ou 10. Par la suite, il aligne 3 ou 4 cubes pour faire un train, par exemple.

    Vers 18 mois à 2 ans, en plus des cubes de bois, l’enfant commence à s’intéresser aux gros blocs de plastique (de type Mega Bloks) qu’il tente d’imbriquer les uns dans les autres. Il aime aussi les cubes gigognes qui s’emboîtent les uns dans les autres et qui lui permettent d’expérimenter la notion de grosseur. Vers 2 ans ou 3 ans, il les retourne et les empile en allant du plus gros au plus petit pour faire une tour.

    Ensuite, l’enfant prend plaisir à jouer avec de petites briques de type Lego pour en faire des personnages, un mur, une maison… Les jeux de construction deviennent de plus en plus complexes et de plus en plus variés.

    De nombreux apprentissages

    Grâce aux jeux de construction, l’enfant développe :

    • ses habiletés motrices : il doit coordonner ses gestes pour empiler ou imbriquer les cubes et devient ainsi plus habile de ses mains;
    Pour réduire les risques d’étouffement, ne donnez pas de petites briques à un enfant de moins de 3 ans. Assurez-vous aussi qu’il n’a pas accès aux briques d’un enfant plus vieux.
    • sa compréhension des relations qui existent entre les objets dans l’espace : l’enfant assimile peu à peu des notions spatiales (dessus, dessous, devant, derrière…) à mesure qu’il manipule les pièces. Ainsi, il observe que les roues vont « sous » la voiture et que la porte se trouve sur la façade « avant » de la maison. Ces notions lui seront utiles lorsqu’il apprendra à écrire (ex. : l’accent aigu va « sur » le « e »; pour tracer un « p », le trait est vers le bas et pour un « b », vers le haut);
    • sa patience, sa réflexion et son sens de l’observation : pour réaliser un assemblage précis, par exemple, l’enfant doit planifier les étapes de sa construction. Il doit prévoir ce qui se produit avant telle chose et ce qui se produit après. Il comprend ainsi que les murs doivent être placés avant de poser le toit de la maison. Cette capacité d’établir un ordre dans ce qu’il fait sera importante lors de l’apprentissage de la lecture et des mathématiques;
    • sa créativité, en particulier avec les ensembles de cubes sans thématique.
    Avec ou sans modèles?
    Il existe des jeux de construction avec modèles et d’autre sans modèles. Aucun n’est meilleur que l’autre, ces 2 types de jeux développent simplement des habiletés différentes chez l’enfant. Lorsque l’enfant doit suivre un modèle, il apprend à planifier sa construction et à suivre des étapes dans un ordre logique. Pour leur part, les jeux qui n’offrent pas de modèles précis sont ceux qui développent le plus la créativité.

     

    Naitre et grandir.com

    Adaptation web : Équipe Naître et grandir
    Recherche et rédaction : Francine Ferland, ergothérapeute
    Avril 2013


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  • jeux type Montessori

    jeux type Montessori

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  • Jeux type montessori

    Jeux type Montessori

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  • transvasement type Montessori

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    article issu de : http://naitreetgrandir.com

    Le jeu libre

    Le jeu structuré a des avantages, comme développer l’attention et la compréhension des règles, mais un jeune enfant sera plus intéressé par le jeu libre. En effet, tous les enfants naissent avec une curiosité innée, une envie de jouer, un besoin de sociabiliser et un profond désir d’apprendre. Jouer librement permet à l’enfant d’améliorer sa confiance en lui, son autonomie et sa pensée créative.

    Les avantages du jeu libre

    • Développer la confiance en soi. Pendant le jeu libre, un enfant peut en profiter pour essayer toutes sortes de choses. En effet, l’absence de règles offre une grande liberté à l’enfant. Il peut ainsi prendre l’initiative du jeu et décider de ce qu’il veut. Cela lui permet de se sentir plus en contrôle de son environnement et de développer ainsi sa confiance en soi. Par ailleurs, jouer avec les autres enfants, loin des adultes, apprend à l’enfant à s’affirmer, à contrôler ses émotions et ses impulsions, à négocier avec les autres et à se faire des amis.
    • Stimuler l’autonomie. Le jeu libre peut aider un enfant à être moins dépendant de ses parents puisque cela l’oblige à faire des choix par lui-même. Il peut alors décider seul quoi faire et comment le faire. Il aura donc moins de difficultés à s’amuser seul. Par ailleurs, pendant le jeu libre, l’enfant aura à trouver des solutions aux problèmes qu’il rencontre, mais sans craindre d’échouer. Il apprend ainsi à réagir aux situations difficiles.
    En tant que parent, vous pouvez bien sûr suggérer des idées de jeux à votre enfant. Assurez-vous seulement que votre tout-petit demeure celui qui contrôle l’activité.
    • Favoriser la pensée créative. Le jeu libre permet d’utiliser un même objet de plusieurs façons, selon l’imaginaire de l’enfant. Un bout de tissu peut devenir une nappe pour préparer le souper, une cape de superhéros, un baluchon ou une couverture de poupée. L’enfant développe ainsi sa créativité.
    • Faire de nouveaux apprentissages. Les tout-petits apprennent beaucoup les uns des autres au cours des périodes de jeu libre. Les parents croient parfois que les jeunes peuvent apprendre seulement si un adulte leur montre directement comment faire. Pourtant, en fournissant un espace et des jouets adéquats, les parents permettent ainsi à leur tout-petit d’apprendre de leur grand frère ou de leur grande soeur.
    Quand survient un problème
    Quand votre enfant rencontre un problème dans son jeu, il est possible qu’il ait pris l’habitude de se tourner vers vous. Pour l’aider à développer son autonomie, demandez-lui de proposer lui-même des solutions. Si votre enfant est très contrarié, vous pouvez d’abord utiliser l’humour pour dédramatiser la situation. Si sa frustration est trop grande, suggérez-lui plusieurs solutions en vous assurant que le choix final lui revient.

    Pour stimuler le jeu libre

    • Montrez à votre enfant que le jeu est important pour vous. Rappelez-lui qu’il s’agit d’une bonne façon de s’amuser en utilisant son imagination.
    • Assurez-vous que votre enfant peut s’amuser dans un espace sécuritaire et adapté à ses besoins.
    • Offrez à votre enfant du matériel varié qu’il pourra utiliser de plusieurs façons différentes. Les cubes, les petites voitures, les boîtes de carton, la valise de déguisements ou la pâte à modeler sont de bons choix pour permettre à votre enfant de faire preuve de créativité.

     

    Naitre et grandir.com

    Révision scientifique : Solène Bourque, psychoéducatrice
    Recherche et rédaction : Équipe Naître et grandir
    Mise à jour : Mai 2015


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  • article issu de : http://www.vosquestionsdeparents.fr

    A quel âge les petits aiment-ils, vraiment, se déguiser ?

    Enfant_maquille

    Le costume de pirate ou de fée offert à votre enfant semble bien plus l’effrayer que lui faire plaisir ! Que représente, dans son développement psychologique, cette peur de se déguiser ? A quel âge disparaît-elle ? Les réponses de Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste.

     Pourquoi certains enfants manifestent-ils vers 3 ou 4 ans une peur vis-à-vis des déguisements ?

    S.M. : Pour accepter de revêtir un costume, un enfant doit être tout à fait sûr de qui il est, il doit bien connaître son identité de petit garçon ou de petite fille. Si sa construction identitaire n'est pas encore bien assise, s'il manque un peu de maturité, il risque de vivre le déguisement comme une attaque insupportable. Comment s'inventer des identités nouvelles quand on n'est pas encore assuré de la sienne ?

    Cette panoplie de Zorro ou de Superman le terrorise car elle l'oblige à “changer de peau” donc à se perdre lui-même : pour lui, il y a confusion entre les habits et ce qu'il est. Même si l'on est très déçu d'avoir passé des heures à confectionner ce costume qu'il a tant réclamé et qu'il refuse aujourd'hui obstinément d'enfiler, il serait très maladroit de le forcer. On peut lui proposer de lui dessiner un nez rouge ou de mettre un chapeau : des éléments discrets qu'il ne ressentira pas comme dangereux.

    En revanche, les enfants qui ont dépassé ce stade de la peur semblent tirer beaucoup de plaisir à se déguiser, non ?

    S.M. : En effet, c'est une expérience merveilleuse quand on a la maturité nécessaire ! Il s'agit du jeu symbolique par excellence. Grâce aux costumes dans lesquels il se glisse, l'enfant peut devenir un roi, un policier, un voleur, une princesse et ainsi tester divers rôles et places. Une petite fille qui se déguise en empruntant les chaussures à talons et le collier de sa maman s'identifie pour un temps à celle qui a le droit d'interdire et de “commander” à la maison. Une expérience qui peut l'aider à mieux supporter l'autorité.

    On est là dans le registre des jeux de “faire semblant”, avec ou sans déguisement d’ailleurs. Pourquoi les enfants les apprécient-ils tant ?

    S.M. : Vers 5 ans, un enfant peut en effet consacrer de longs moments à ces jeux de fiction où son imaginaire prend le pouvoir. “Alors je ferais semblant d'être perdu et toi tu serais un méchant qui veut m'attraper.” Il invente des scénarios incroyables, détourne les objets, transformant son lit en bateau ou son bureau en cabane !

    En créant ces mondes dont il est le maître, un enfant tente de dominer les peurs et les angoisses qui jalonnent sa croissance psychique depuis sa naissance. Ça fait peur de subir l'autorité des parents et d'entendre des paroles qui ne sont plus aussi douces que quand il était bébé ; ça fait peur de découvrir qu'on est un petit garçon ou une petite fille, donc qu'on est comme un des parents mais pas comme l'autre !

    Le 27 février 2014 Sophie Marinopoulos, propos recueillis par Isabelle Gravillon pour le Cahier parents de Pomme d'Api (février 2013)

     


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  • article issu de : http://www.formeduc.ca

    Se déguiser, c’est pas juste enfiler un costume!

    Se déguiser, c’est pas juste enfiler un costume !

    Parmi tous les préparatifs de la fête de l’Halloween, la recherche du déguisement est sans aucun doute la tâche la plus ardue, car se déguiser, c’est bien plus qu’enfiler un costume.

    Quand l’enfant se déguise, il se métamorphose et devient la personne qu’il souhaiterait être. Le garçon timide adopte tout à coup l’attitude téméraire du héros qu’il personnifie et la petite fille se comporte comme la princesse de son film favori. L’épée au laser permet de combattre les méchants et la baguette magique a le pouvoir de transformer le monde au gré de ses fantaisies.

    Au-delà du jeu, se déguiser peut aussi être une démarche salutaire. Pour un enfant victime d’intimidation, le déguisement permet de masquer la fragilité et donne, l’espace d’un instant, l’illusion d’être plus fort, doté de pouvoirs exceptionnels et d’être libéré de la dépendance de son tyran. La fête d’Halloween peut donc procurer à certains enfants une occasion de se rassurer face à leurs faiblesses et de faire une « pause mentale », propice au développement de la résilience.

    Le soir de l’Halloween, si un enfant victime d’intimidation se présentait à votre porte, vous seriez difficilement en mesure de le reconnaître. Mais il existe une façon toute simple de rappeler aux jeunes que de l’aide est disponible pour eux, en distribuant avec les friandises un feuillet d’information tel que celui proposé par la Croix-Rouge :   http://www.croixrouge.ca/

    Pourquoi nos chers petits aiment-ils tant se déguiser ?


    Se sentir en contrôle

    Si l’enfant adore se travestir, c’est d’abord pour se sentir en contrôle. En endossant le rôle de policier/policière, roi/reine ou de Superman/Wonderwoman le temps d’un jeu, il s’offre le pouvoir de contrôler un monde sur lequel il a souvent peu d’emprise. Tout comme les super héros qu’il affectionne, il souhaite expérimenter le courage, la force, la renommée, et la persévérance.

    Anticiper l’avenir

    À mesure qu’il grandit, l’enfant se transforme. Son corps s’allonge, sa physionomie change, son identité sexuelle se précise et ses mouvements se raffinent. L’enfant a besoin d’apprivoiser toutes ces transformations. Lorsque le petit garçon revêt le costume de pompier, il se rassure sur son état de garçon. Avec ses talons hauts, la petite fille cherche à imiter sa mère. L’enfant peut même enfiler un costume habituellement porté par l’autre sexe pour tenter de comprendre et apprivoiser l’identité sexuelle de l’autre. Comme le petit garçon qui veut mettre du vernis à ongles ou la petite fille qui veut être le papa dans le jeu de rôle.

     Cacher ses faiblesses

    Le déguisement cache souvent les premiers complexes. Le garçon qui se sent peu sûr de lui retrouve de l’assurance et devient un aventurier sous sa cape de Zorro. La jeune fille qui se trouve un peu potelée cache ses rondeurs sous une robe de magicienne. Le déguisement permet de s’inventer une autre vie dans laquelle on ne laisse voir que ce qu’on veut mettre en évidence.

    Le plaisir d’être quelqu’un d’autre

    Les superhéros ont ceci d’enviable : ils mènent une double vie. C’est la paresse d’Alice qui l’entraîne dans ce rêve complètement fou dans lequel elle aura à confronter une méchante reine, et Superman cache en réalité un simple journaliste. L’enfant qui se déguise est excité à l’idée de berner les autres. Il joue au plus fort et au plus malin. Lorsqu’il est déguisé, l’enfant peut briser les conventions (rester calme, bien se tenir) et se laisser aller à crier, bondir ou emprunter un vocabulaire qui n’est pas le sien, et le tout, avec l’approbation des autres.

    À quel âge le goût du déguisement se présente-t-il ?

    Les bébés ne sont pas intéressés par le déguisement. Ce n’est que vers 3 ans, période pendant laquelle le jeu de rôle prend de plus en plus de place dans les activités de l’enfant, que celui-ci commence à vouloir changer de peau. Les premiers déguisements consistent à enfiler les bottes de papa ou les lunettes de soleil de maman. Puis le déguisement se raffine : l’enfant voudra revêtir les costumes « prêts à porter » du coin de jeu de rôle (comme le costume de pompier ou la robe de princesse), pour ensuite en venir à inventer ses propres déguisements, comme le doudou qu’il transforme en cape ou le plat de crème glacée qu’il place sur sa tête comme un chapeau en guise de pièce d’armure.

    N’oublions pas : la fonction première du déguisement est de s’amuser! Il faut laisser l’enfant libre de choisir le costume qu’il souhaite porter. Si l’enfant décide de porter un costume de « méchant » par exemple, c’est qu’il a peut-être besoin d’apprivoiser et d’exorciser ses peurs. Le choix du déguisement est symbolique : il permet à l’enfant de s’attribuer les qualités dont il a besoin à une période précise de sa vie pour se développer.


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  • article issu de : http://ram-issoirecommunaute63.overblog.com

    Les jeunes enfants, le déguisement, le maquillage...

    Se déguiser, se maquiller, cela ne va pas de soi pour un jeune enfant.

    Jusqu'à 3 ans, et même plus tard pour certains enfants, l'identité n'est pas définitivement constituée. Pour cette raison, il est extrêmement compliqué pour l'enfant, de se retrouver "transformé" en quelqu'un (ou quelque chose) d'autre. Certains ne supporteront pas de se voir ainsi dans le miroir, auront peur, pleureront, voudront quitter immédiatement le costume, etc.

    Et d'autant plus si c'est l'adulte qui a déguisé l'enfant, sans prendre le temps de lui expliquer, d'avoir son adhésion et de lui montrer.

      Il en est de même pour le maquillage : lapins, tigres et autres pirates risquent d'avoir des réactions surprenantes en se découvrant dans la glace...

      Alors, cela veut-il dire que l'on bannit déguisement et maquillage ?

    Non, mais il convient de d'avoir en tête quelques règles de prudence, et de porter une attention particulière au respect de l'enfant.

      Avant 2 ans, le déguisement n'a pas de sens pour l'enfant. Il le subit, plus qu'il n'y prend part. En tout cas, ce n'est pas source de plaisir pour lui, ou si ça l'est, c'est davantage parce que cela fait plaisir à l'adulte ("je suis content parce que tu es content".)

    De plus, si l'on considère que l'enfant est une personne, qu'il a un corps qui lui appartient, et dont il a la maitrise, il est important de lui permettre de choisir son déguisement et de lui proposer un miroir.

    Avec de jeunes enfants,mieux vaut commencer par des déguisements très simples, (qui ne couvrent pas tout le corps ou le visage : pas de masque ou de combinaison "intégrale"...), ou des accessoires : chapeaux, lunettes, chaussures.

    Ils prendront beaucoup de plaisir à essayer, enlever remettre, se regarder, se faire admirer, faire essayer à l'adulte, etc !

      Concernant le maquillage, c'est un peu différent, beaucoup d'enfants apprécient de 's'écrire" ou de se "dessiner" dessus, sur le visage, les mains, les bras, les jambes ! A condition que cela soit de leur propre initiative.( Et rappelons-nous que tous les enfants n'aiment pas...)

    Ce qui est important, c'est qu'ils puissent le faire devant un miroir, cela les aide à prendre conscience de ce qu'ils font (relation de cause à effet), des différentes parties de leurs visages, choix des couleurs, sensations sur la peau, etc.

    D'autre part, dans le miroir, tout est inversé, alors les enfants tatonnent, cherchent, doivent avoir une maitrise différente de leurs gestes.

      L'adulte qui accompagne cette activité, va mettre des mots dessus (nommer les parties du visages, les couleurs, etc), et éviter qu'elle ne déborde (attention aux vêtements, au sol; etc)

      Si c'est l'adulte qui maquille l'enfant (avec son accord), il doit le faire aussi devant le miroir, afin que l'enfant suive sa "transformation". Cependant, comme pour les déguisements, il est souhaitable d'en rester à des choses simples pour de très jeunes enfants. Parfois, "un nez rouge et deux traits sous les yeux", comme dit la chanson, suffisent largement à cet âge.

    Choisir un maquillage de qualité professionnelle, penser à protéger les vêtements, douceur des gestes sur le visage : la peau des tout-petits est beaucoup plus sensible que la notre...

    Lorsque toutes les conditions sont réunies, ces activités sont sources de plaisir et d'expérimentations intéressantes, et vont venir enrichir les propositions faites aux enfants.

    Ensuite, en grandissant, elles seront, pour ces derniers, des occasions très appréciées de devenir quelqu'un d'autre, de stimuler l'imaginaire, en un mot, de jouer !


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