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  • article issu de : https://www.analysedespratiques.com

    L’analyse des pratiques professionnelles en crèche, plus qu’un droit : un besoin

    ejae crèche

    Exercer en crèche ou dans tout autre établissement d’accueil du jeune enfant, suppose aux professionnels de faire preuve d’une grande responsabilité à l’égard du public accueilli. En effet, ils sont garants de la sécurité physique, affective et psychologique de l’enfant. Parents et équipe pluridisciplinaire doivent œuvrer de concert pour assurer l’épanouissement de l’enfant au quotidien. Aussi, L’analyse de pratiques professionnelles ne serait-elle pas un outil adéquat pour poser, penser et réguler l’ensemble des interactions vécues au sein d’une structure d’accueil pour jeune enfant ?

    Le recours à l’analyse des pratiques en crèche.

    Véritable outil institutionnel, l’analyse de la pratique n’est pas systématique dans les structures de la petite enfance. Lorsqu’elle est mise en place, elle est pourtant approuvée par les responsables d’établissements et le personnel.

    Une séance d’APP est un espace de parole dédié aux professionnels pour leur permettre de s’exprimer sur leur pratique. Ainsi, la mise en réflexion collective a pour objectif global de dégager des axes de résolutions de situations sources de problèmes.

    Spécifiquement, l’APP a pour but de :

    • Permettre une compréhension face à des problématiques vécues avec les enfants ou les parents.
    • Apporter un soutien dans la gestion de conflits entre membres de l’équipe.
    • Professionnaliser ses pratiques en renforçant sa capacité d’analyse des situations.
    • Se confronter à d’autres modalités d’intervention.
    • Favoriser la dynamique de groupe inhérent au travail en équipe.
    • Renforcer son identité professionnelle.

    Ce dispositif offre un cadre bienveillant, visant à libérer la parole plus facilement. La démarche implique une participation active des personnes dans un état d’esprit d’entraide, d’écoute et de bienveillance.

     Une nécessité non-négligeable pour l’ensemble des professionnels.

    Les EAJE en crèche offrent les services d’une équipe pluridisciplinaire. On y trouve des postes de directeurs, auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices ou encore infirmiers. Ces métiers, dits de l’humain, dotent les individus de formations, qui participent à la prise de recul sur la pratique. Néanmoins, certains membres du personnel sont moins armés pour élaborer des stratégies de régulation émotionnelle.

    Ainsi, le recours à des espaces facilitant la mise en mots de situations à forte charge émotionnelle s’avère nécessaire. En outre, cela participe à créer une culture professionnelle commune en construisant une cohérence d’équipe élaborée par l’échange, le débat et la confrontation d’idées.

    L’intérêt d’un intervenant extérieur.

    Le choix du professionnel en Analyse de la Pratiques se fera par le responsable de l’établissement. De sa connaissance globale de l’EAJE, des spécificités du public accueilli, de la dynamique d’équipe, il sera à même de définir les besoins de son équipe. Faire intervenir un psychologue ou un professionnel d’expérience particulièrement formé à cet exercice est un gage du bon fonctionnement de l’analyse de pratique.

    À la différence d’autres outils institutionnels, l’APP permet de décentrer sa pratique à l’aide du regard extérieur et neutre de l’animateur de séance. C’est à ce niveau que la tierce personne apporte une certaine sécurité pour se sentir légitime d’intervenir, sans que cela soit perçu comme un jugement.

     Le contexte particulier du Covid-19 en crèche.

    Tout comme de nombreux secteurs sanitaire et social, celui de la petite enfance n’a pas été épargné par la pandémie du Covid-19. Les équipes de direction et le personnel de terrain ont dû constamment s’adapter aux directives gouvernementales successives.

    Le contexte particulier de la crise sanitaire a mis en lumière une recrudescence de déclarations d’Informations Préoccupantes dans les structures accueillant les jeunes enfants. En effet, le premier confinement a eu pour conséquence la fermeture de certains établissements. Cela a favorisé l’isolement et le repli sur la cellule familiale. Dans des contextes familiaux empreints de conflits et de violence, les professionnels de la petite enfance ont été confrontés à des enfants en souffrance sur le plan physique et psychique. Autant de facteurs qui légitiment le besoin d’un temps régulier entre membres de l’équipe.

    Le 5 février 2021, ont été apportés des ajustements au décret sur la réforme des modes d’accueil (loi ASAP – Accélération et Simplification de l’Action Publique). Il était question, entre autres, des temps d’analyses de pratiques professionnelles proposés aux « membres de l’équipe de l’établissement chargés de l’encadrement des enfants ». En matière de temps alloués à ce dispositif, il est prévu que « chaque professionnel bénéficie d’au moins 6 heures annuelles dont 2 heures par quadrimestre » ; le gestionnaire étant libre de la forme et du rythme de ces temps de concertation.

    Espérons, vous avoir convaincu du bien-fondé de séances régulières d’analyse de pratiques professionnelles, au sein des établissements accueillant le jeune enfant.

    Un Article de Stéphanie LE FRIEC Rédactrice, spécialisée dans le secteur médico-social

    Crédit photo : Image par LRCL de Pixabay

     


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  • article issu de : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Amenagement-d-une-aire-collective-de-jeux

    Aménagement d'une aire collective de jeux

    L'aire peut être source d'accidents ; une grande vigilance s'impose donc pour aménager une aire collective de jeux en toute sécurité. C'est tout l'objet du décret du 18 décembre 1996. L'aménagement d'une aire de jeux ne s'improvise pas, qu'il s'agisse du choix du site, de l'environnement, des équipements ou du choix des sols.

    Choix du site

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 1. - a)

    Il importe de tenir compte d'un certain nombre de dangers extérieurs à l'aire comme la présence de voies de circulation pour les véhicules à moteur, de parcs de stationnement mais aussi de plans d'eau, de chantiers, d'installations sensibles comme les transformateurs électriques, d'activités sportives pouvant interférer avec l'aire de jeux, etc.

    Si l'environnement comporte des risques, une clôture doit être envisagée. Elle doit être, elle-même, sans dangers. Elle peut prendre la forme d'un grillage aux finitions arrondies, de palissades, de murets, de haies, etc.

    Attention aussi à l'antériorité du site : une ancienne décharge n'est peut-être pas le site approprié pour aménager une aire de jeux.

    Aménagement paysagé

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 1. - b)

    L'aménagement paysagé de l'aire ne doit pas être lui-même une source de dangers pour les enfants et ceux qui les accompagnent.

    Les végétaux qui peuvent blesser, intoxiquer, voire empoisonner les enfants sont à proscrire sur les aires de jeux. C'est ainsi que les arbres ne doivent pas présenter de branches basses pouvant inciter les enfants à grimper. Les branches ne doivent pas non plus empiéter sur l'espace qui doit rester dégagé en tous sens, autour des équipements. Pour éviter les chutes, les arbres ne doivent pas non plus présenter de racines saillantes dans les zones de sécurité des équipements. On ne doit pas faire voisiner les équipements avec des arbres donnant des fruits à bogues, comme les marronniers et les châtaigniers.

    Les arbustes qui présentent des épines, des feuilles piquantes ou urticantes n'ont pas leur place sur une aire de jeux.

    Les plantes piquantes comme les cactus, le petit houx, le chardon, l'épine-vinette ou le pyracantha sont à éviter, sauf si elles sont isolées par des grillages ou des clôtures. L'ortie, plante urticante, doit être détruite. C'est également le sort à réserver aux ronces et aux chardons sauvages.

    Les végétaux toxiques par leur sève, leurs feuilles ou leurs baies sont aussi à éloigner des enfants. Certains sont dangereux par leurs baies comme le gui, le laurier-cerise, la belladone, la morelle noire, la morelle douce-amère, le sceau de salomon, l'arum tacheté, le tamier, le troène, le chèvrefeuille, la bryone dioïque. D'autres sont dangereux par leur sève comme le laurier-rose ou leurs graines comme le ricin. D'autres sont dangereux par leurs feuilles et leurs fleurs comme la grande berce, l'aconit, la ciguë, la digitale et le laurier-rose.

    Si l'aire est aménagée à l'intérieur, certaines plantes, comme le diffenbachia ou le croton, sont à tenir à l'écart des enfants.

    Mobilier

    Parmi les éléments d'aménagement, on trouve souvent des équipements divers à destination tant des enfants que de ceux qui les accompagnent. Il s'agit des bancs et des tables, des poubelles, des bornes d'eau potable et des fontaines, des cabines téléphoniques et des toilettes. On trouve aussi des bornes à incendie, des réverbères, des poteaux électriques, des bouches d'égout et des grilles d'évacuation des eaux de pluie.

    Ces équipements doivent être suffisamment éloignés des équipements de jeux et surtout respecter les zones de sécurité. Ils ne doivent pas présenter de risques en eux-mêmes. Ces équipements doivent donc être entretenus avec autant d'attention que les équipements de jeux. Il ne faut pas oublier non plus que les enfants utilisent en courant un espace bien plus grand que celui qui entoure les jeux. Attention, par exemple, aux bouches d'égout saillantes.

    Zone de sécurité

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 2. - a) et b)

    Les équipement de jeu doivent être implantés de manière à ne pas présenter de risques pour la sécurité de leurs utilisateurs. Ils doivent donc être à une bonne distance les uns des autres. Il s'agit d'éviter toute interaction entre les jeux par le croisement des trajectoires des enfants qui les utilisent.

    Cela est particulièrement vrai pour les zones qui présentent des risques particuliers comme les abords des balançoires, des téléphériques, des tourniquets et des aires de réception des toboggans.

    Une zone, appelée zone de sécurité, doit donc être prévue autour de chaque équipement. Cette zone est tridimensionnelle : hauteur, largeur, longueur. Ses dimensions tiennent compte des risques inhérents à chaque type d'équipement ; la zone de sécurité d'une balançoire doit être bien plus grande, par exemple, que celle d'un jeu à ressort. Il est indispensable de matérialiser la zone de sécurité quand il y a des risques importants de heurts entre les enfants qui utilisent le jeu et ceux qui ne l'utilisent pas.

    Consultez le site (norme NF EN 1176-1)

    Sols

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 3. - a), b) et c)

    On peut classer les sols que l'on trouve sur les aires de jeux en trois catégories principales :

    - les sols qui utilisent des matériaux compacts (béton, enrobé bitumineux, terre battue, gazon)
    - les sols qui utilisent des matériaux fluents ( sable, gravillon roulé, écorces et copeaux de bois)
    - les sols qui utilisent des matériaux synthétiques ( revêtements de sols coulés, dalles)

    Le choix des matériaux dépend de plusieurs considérations :

    - l'usage que l'on compte en faire,
    - les crédits dont on dispose pour les acquérir,
    - les moyens que l'on peut mettre en place pour les entretenir,
    - les types de jeux et leur configuration.

    Aucun sol n'est plus spécialement recommandé par la réglementation. Toutefois, dans toutes les zones où les enfants sont susceptibles de tomber, en utilisant les équipements, le décret de 1996 impose que les zones soient constituées de matériaux amortissants.

    Tous les sols n'ont pas les mêmes capacités d'amortissement (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 3. - b) . Le béton et les enrobés bitumineux n'amortissent aucune chute. Ils peuvent, au contraire, être source d'aggravation du risque. Ils n'ont pas leur place dans les zones d'impact. Lorsqu'ils sont en bon état, la terre battue et le gazon ont un pouvoir absorbant, mais faible. Il est nul en cas de sécheresse. En cas de forte fréquentation, ces sols deviennent très compacts. En cas de pluie, la boue les rend glissants. Ils sont à éviter dans les zones d'impact. Bien entretenus, ils peuvent être utilisés au-delà.

    Les matériaux fluents sont très amortissants lorsqu'ils sont répandus en épaisseur suffisante. Le sable notamment est un excellent amortissant mais il demande à être aéré régulièrement pour ne pas devenir compact et pour garder son aspect poudreux ; son épaisseur doit être uniformément maintenue. Son coût est faible. Il résiste aux intempéries et il plaît aux enfants mais il demande un entretien régulier.

    Le gravillon roulé est aussi un excellent amortissant. Il est naturellement drainant. Il est souhaitable qu'il soit de petit calibre pour éviter que les enfants ne s'en servent comme projectiles. Attention, pas de gravillon concassé de chantier qui peut blesser.

    Les écorces de bois et les copeaux de bois amortissent aussi très bien les chutes, mais ils résistent moins bien aux aléas météorologiques.

    Tous les matériaux fluents requièrent une surveillance particulière. Ils doivent être présents en quantité suffisante et maintenus dans de bonnes conditions d'hygiène. Les matériaux synthétiques, sous forme de sols coulés ou de dalles, sont très amortissants. Ils sont déclinés sous différentes qualités ayant des propriétés absorbantes modulées. Ces sols sont très attrayants tant par les effets décoratifs qu'ils permettent que par les couleurs utilisées. Ils réclament un entretien réduit, mais ils sont d'un coût élevé.

    Dans les zones où des chutes sont possibles en utilisant l'équipement, il ne faut choisir que des matériaux amortissants. Le caractère amortissant d'un matériau varie en fonction de la hauteur de chute libre. La hauteur de chute libre est la distance verticale entre le point le plus élevé pouvant être utilisé par un enfant et un point où l'enfant peut tomber.

    Consultez le site (norme EN 1177)

    Dans toutes les zones, le sol doit aussi être résistant. Il doit donc être choisi en fonction de la fréquentation de l'aire. C'est notamment le problème du gazon qui disparaît dans les zones de piétinement. Le sol doit aussi être choisi en fonction de considérations d'ordre climatique (gel, ensoleillement, pluie, etc.).

    Le sol doit aussi être propre. Il doit pour cela satisfaire aux conditions d'hygiène et de propreté permettant d'éviter toute souillure ou contamination décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 3. - c).

    Sur une aire de jeu, le sol idéal répondra aux six critères principaux :

    - amortissement des chocs dans les zones d'impact
    - durabilité et stabilité
    - faible rétention de l'humidité
    - résistance au glissement à l'état humide ou sec
    - facilité d'entretien
    - surface finie non abrasive.

    Bacs à sable

    Le sable, lorsqu'il est contenu dans un bac, est un matériau destiné au jeu des enfants. L'ensemble "bac + sable" constitue un aménagement et non un équipement de l'aire de jeux. Le bac à sable ne relève donc pas du décret de 1994. Il relève de l'obligation générale de sécurité. Pour autant, son entretien ne doit pas ignorer le décret de 1996 - annexe - II. - 2. - d).

    Afin d'isoler le sable de toute source de contamination - qu'il soit préfabriqué ou construit sur l'aire elle-même - le bac doit comporter un fond et des parois. Le fond doit être conçu de manière à permettre un bon écoulement des eaux de pluie et de ruissellement. Les matériaux choisis pour la construction du bac ne doivent pas être une source de contamination pour le sable. Les parties accessibles du bac, principalement les parois, ne doivent présenter aucun risque de blessures : ni arêtes saillantes, ni dégradations diverses génératrices de risque.

    La réglementation ne prévoit pas d'exigence particulière sur le type de sable de remplissage des bacs. Toutefois, il est préférable de choisir un sable adapté au jeu des enfants.

    Si le sable présente l'avantage d'être très apprécié des enfants et de constituer un matériau amortissant efficace et peu coûteux, il réclame en revanche un entretien régulier (décret de 1996 - annexe - II. - 2. - d). Les règles d'hygiène valent aussi bien pour le sable contenu dans un bac que pour le sable utilisé comme amortissant dans les zones où les chutes depuis les équipements sont possibles. Les enfants jouent avec le sable où qu'il soit.

    Le sable doit être ratissé régulièrement et retourné de manière suffisamment profonde pour en éliminer les corps étrangers. Il faut , en effet, éviter que les enfants en extraient, pendant leurs jeux, des papiers souillés, des brisures de verre, des mégots et autres détritus, des excréments d'animaux et tout ce qui peut les blesser ou les contaminer. Des examens parasitologiques et bactériologiques peuvent être réalisés de temps en temps à partir d'un prélèvement.

    Le sable doit être changé périodiquement. Au préalable, le bac aura été lui-même nettoyé. La fréquence de ces opérations est variable. Tout dépend du degré de fréquentation de l'aire, des endroits où elle est aménagée, de la surveillance dont elle peut être l'objet.

    Ces préconisations ne doivent pas conduire à des mesures extrêmes comme la suppression systématique des bacs à sable.

    Consultez le site (FDS 54-206)

     Bassins

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - annexe - II. - 2. - c)

    Tout comme les bacs à sable, les bassins et pataugeoires dans lesquels les enfants font évoluer des petits bateaux ou dans lesquels ils peuvent se tremper les pieds, ne sont pas des équipements d'aires collectives de jeu mais des aménagements du site. S'ils sont construits ou délimités par des rebords, la sécurité de leur conception doit répondre à l'obligation générale de sécurité : article L. 221-1 du code de la consommation).

    Les bassins et pataugeoires doivent être conçus de manière à écarter les risques de noyade ou d'infection raisonnablement prévisibles. Il ne faut pas oublier qu'un enfant peut se noyer dans très peu d'eau ; quelques centimètres suffisent. L'eau doit donc être de faible profondeur. Un affichage appelant l'attention des adultes sur la nécessité de surveiller les enfants peut également être recommandé. L'eau utilisée doit être régulièrement nettoyée afin d'éliminer les corps étrangers qui peuvent la souiller (détritus, feuilles mortes). Quel que soit le matériau dans lequel sont fabriqués ou construits les bassins ou les pataugeoires, ils ne doivent pas comporter de parties endommagées ou blessantes.

    Affichages informatifs

    (décret n°96-1136 du 18 décembre 1996 - article 4)

    L'aménagement d'une aire collective de jeux doit aussi prévoir la mise en place d'affichages informatifs, à l'attention tout particulièrement des adultes qui accompagnent les enfants. Ces informations ont deux objectifs :

    • permettre aux adultes de savoir immédiatement à qui s'adresser s'ils sont témoins d'un problème survenant sur l'aire de jeux ;
    • favoriser une bonne utilisation des équipements en précisant sur, ou à proximité de, chaque équipement la tranche d'âge à laquelle il est destiné.

    Ces informations portent sur l'identité et les coordonnées de l'exploitant ou du gestionnaire de l'aire de jeux. Ces coordonnées doivent être visibles, lisibles et indélébiles. Elles peuvent être affichées sur chaque équipement ou à proximité de chaque équipement ou à chaque entrée de l'aire de jeux.


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  • Guide de préconisations pour les bâtiments et les aménagements intérieurs

    CAF Drôme


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  • guide Belge

    article issu de : http://www.afsca.be/autocontrole-fr

    Guide d’autocontrôle pour la sécurité alimentaire dans les milieux d’accueil collectifs de la petite enfance


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  • article issu de : Lesprofessionnelsdelapetiteenfance

    Direction d'une crèche. La résistance aux changements


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  • article issu de : https://www.youtube.com/watch?v=flecCNe8yCA

    L'intelligence émotionnelle: quelle utilité dans l'entreprise?

    Bernard Flavien, conférencier, comédien et coach en développement personnel intervient à Grenoble Ecole de Management et livre quelques clefs pour faire d'une émotion: une compagne de route... reportage disponible ici: https://youtu.be/U0hl41YMynk


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  • article issu de : https://journals.openedition.org

    texte intégral disponible en pdf  disponible pour les usagers des institutions abonnées à OpenEdition freemium for Journals


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  • Lumières et Enfance

     


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  • article issu de : le journal des professionnels de l'enfance n°122


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  • article issu de : https://lesprosdelapetiteenfance.fr

    Administration, management, relations avec les familles : les trois piliers de la gouvernance dans les EAJE

    https://lesprosdelapetiteenfance.fr/sites/default/files/fotolia_reunion_avec_parents_6.jpg

     

    Diriger un EAJE, c’est surfer en permanence entre trois écueils : les difficultés de gestion administrative et financière, le management et l’accompagnement des équipes et l’intégration optimale des familles au fonctionnement de la structure. De nombreuses directrices y ont pourtant habilement trouvé leurs marques… Enquête sur les méthodes de gouvernance qui cartonnent.     

    Le réseau, fer de lance de l’efficacité


    « En matière de gouvernance administrative et financière, la problématique est de trouver le juste équilibre entre décharger l’équipe d’un maximum de taches qui ne sont pas son cœur de métier, tout en ne s’éloignant pas de la réalité économique d’une entreprise de crèche », pointe Elsa Hervy, Déléguée Générale de la Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC).
    Coordonner de manière globale, via les services municipaux, réseaux de crèches ou fédérations professionnelles, les grands domaines de la gestion (financière, administrative et RH), est la solution qui monte. « Quand le réseau dépasse deux ou trois crèches, le recours à un expert-comptable, à un chargé du recrutement et à un gestionnaire de planning s’impose », estime Elsa Hervy. Une condition, toutefois : le siège ne doit pas être trop éloigné des crèches, afin de faciliter les allers-retours.

    Autre pilier d’une gestion efficace : le travail en réseau. « Les structures associatives les plus en difficulté sont les plus isolées », appuie Philippe Dupuis, directeur de l’ACCEP (Association des Collectifs Parents Enfants Professionnels). Ce maillage rime avec soutien technique et psychologique. Mais aussi avec vraie complémentarité, qui enrichit le tissu local. « Parmi nos partenaires : des mutualités, de grosses associations intervenant dans le secteur éducatif, mais aussi neuf crèches parentales et des structures associatives de quartier, comme les centres sociaux, qui vont apporter aux familles quelque chose de très différent, en lien avec leurs besoins globaux, comme de l’aide à l’insertion », détaillent Claire Topenot, directrice de l’Enfance et Juliette Descos, coordinatrice Petite Enfance, à la Ville de Lyon.


    Partenariats et innovation tous azimuts


    Pas d’avancée sans proactivité : une devise qui est aussi celle d’un nombre croissant d’EAJE. Beaucoup se sont engagés dans une démarche de certification Qualité. Les crèches privées, plus proches d’un schéma classique d’entreprise, sont souvent pionnières en la matière. La démarche, globale, peut toucher l’organisation interne comme les relations avec les prestataires et fournisseurs. C’est le cas, notamment, au sein du réseau Les Petits Chaperons Rouges, qui a créé un référentiel en ce sens.

    Mais les municipalités prennent de plus en plus le relais, à l’instar de Strasbourg, depuis 2012. « C’est d’abord en lien avec les délégations de service public (DSP) mises en place que nous avons entraîné dans la démarche les acteurs du secteur, explique Gabriel Willinger, chef du service Petite Enfance. Mais aujourd’hui, cette culture de l’évaluation s’est développée partout - y compris dans les établissements, municipaux ou associatifs en-dehors de cette procédure - avec de nombreux effets bénéfiques. »

    Par ailleurs, il est important de cultiver un esprit d’innovation et de partenariat, que ce soit avec la CAF, les professionnels du secteur ou les autres acteurs locaux. Au premier rang desquels les écoles de formation. « Pour avoir de bons professionnels, il faut aller à la source », pointe Claire Topenot.


    Des salariés bien dans leur travail


    « Dans une crèche, ce qui fait la qualité d’accueil, c’est 30 % les locaux et 70 % les personnels, assure Gabriel Willinger. Un dernier item soutenu par plusieurs paramètres : les qualifications de ceux-ci, leur nombre, et comment les équipes sont accompagnées, soutenues, suivies, recadrées si nécessaire. »
    Ce management de proximité efficace prend nécessairement sa source dans une atmosphère globale bienveillante et attentive aux bonnes conditions de travail. Mais aussi dans une logique de décision résolument collaborative. Une idée très suivie dans le secteur associatif. « A En Jeux d’Enfance, nous avons fait le choix managérial selon lequel les idées viennent de la base, pour répondre au mieux aux besoins des familles », illustre Magali Bachelier, Directrice de En Jeux d'Enfance (association Don Bosco)
    Autre pilier incontournable : des temps d’échanges de pratiques réguliers et diversifiés.

    L’analyse des pratiques professionnelles devrait encore se développer avec la loi ESSOC (Etat au service d’une société de confiance) du 10 août 2018, selon Julie Marty Pichon, co-Présidente de la Fédération nationale des Educateurs de jeunes enfants (FNEJE). Aux deux journées pédagogiques mensuelles financées par la CAF et quasi-réglementaires, viennent se greffer un nombre croissant de rencontres entre professionnels, à des moments divers : pendant le temps de sieste des enfants, une fin de journée par mois, animées par la directrice ou par le psychologue de la crèche. « Il est essentiel que les gens se rencontrent, se parlent, se connaissent, afin d’apaiser les tensions », appuie Élisabeth Laithier, co-Présidente du groupe Petite Enfance de l’Association des Maires de France et adjointe Petite Enfance à la Mairie de Nancy.
    Pour Marta Martins, directrice d’une crèche Keep School et de la crèche Les Tilleuls (Babilou), à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ces réunions donnent du sens au travail des professionnels, immergées dans un quotidien pas toujours simple, et valorise celui-ci. « Elles peuvent aussi les motiver à évoluer dans leur carrière », pointe t-elle.


    Des personnels de direction mieux formés et accompagnés


    Qu’il s’agisse de profils EJE ou puéricultrices, les directrices sont insuffisamment préparées par leur formation initiale. D’où la nécessité de mettre en place une solide politique de formation tout au long de la vie. « Nous proposons que, quel que soit le poste de direction pris, une formation complémentaire soit proposée en continu, pour leur permettre de conjuguer sereinement leurs fonctions d’accueillants et de gestionnaires », informe Julie Marty Pichon. Une proposition reprise, notamment, et de longue date, par l’AMF.
    En attendant, un nombre croissant d’entreprises de crèches développent des modules d’accompagnement de leurs directrices sur des compétences en gestion des conflits, du stress ou financière. « Ces initiatives sont indispensables pour la réussite de tous, car un mauvais manager est en souffrance, qu’il transmet toute l’équipe », résume Elsa Hervy.
    Le secteur associatif l’a bien compris, qui invite les établissements à se professionnaliser. C’est notamment le cas à l’ACCEP. « Nous préconisons de plus en plus que les associations se dotent d’outils plus pointus en gestion financière », explique Philippe Dupuis.



    Des personnels « volants » pour pallier les absences


    L’une des grosses difficultés des gestionnaires est d’organiser, de la manière la plus réactive possible, les effectifs et le planning des équipes. Une solution en plein essor est celle des personnels « volants », pour le remplacement des absences de courte durée, que ce soit pour l’accueil ou les services techniques (entretien, restauration…). Autre avantage de cette réserve de personnels : dans les entreprises de crèches privées notamment, en forte croissance, cela permet d’avoir un pool de professionnels à tester sur différents postes.



    La coéducation, réaffirmée dans les référentiels


    « Partout, il est impératif d’intégrer davantage les parents dans l’organisation et le fonctionnement des structures, comme le préconise très justement la CNAF depuis plusieurs années », déclare Julie Marty Pichon. Une opinion largement partagée par Gabriel Willinger. « La coéducation constitue un engagement très fort de notre Charte Qualité », appuie-t-il. Cette coopération passe notamment par l’élection de Parents-Relais, élus par leurs pairs et qui répercutent les questions et / ou doléances de ceux-ci auprès des professionnels, dans le cadre d’une instance consultative collégiale, le Conseil de crèche. « Chez nous, les mandats sont de deux ans, car c’est généralement la durée que reste une famille, précise Élisabeth Laithier. Au terme de ces deux années, un Conseil de crèche plénier réunit en Mairie parents élus et professionnels des différentes structures, autour d’un fil rouge commun (les écrans, le sommeil, l’autorité…) suivie d’échanges et d’un verre de l’amitié, pour remercier les personnes de leur investissement. »

    La réussite du Conseil de crèche est toutefois subordonnée à plusieurs conditions. « Il faut qu’il soit fait au niveau de l’établissement : ce qui intéresse les parents, c’est de s’investir sur la crèche de leur enfant, note Céline Legrain, Directrice générale de l’association Crescendo (groupe SOS Jeunesse). Il faut aussi des équipes en confiance, aptes à mettre en place des élections et des rencontres, en sus de leur travail quotidien. Enfin, cette organisation est plus simple à établir en crèche qu’en halte-garderie, où les parents se connaissent moins. »



    Des parents résolument intégrés à la vie de la crèche


    « Pour que cela fonctionne bien avec les parents, il faut qu’ils aient confiance, et pour qu’ils aient confiance, il faut une vraie transparence », estime Claire Topenot. Pour ce faire, les entreprises de crèches ont une large palette d’actions à leur actif, en fonction de leurs possibilités et des besoins : bureau de la directrice ouvert matin et soir, possibilité de demander à s’entretenir avec le psychologue… La plupart organisent aussi des cafés, des goûters, voire des apéritifs parents, sur des thématiques variées : présentation de l’équipe et du fonctionnement de la structure à la rentrée, puis échanges thématiques autour d’un professionnel adaptés aux âges.

    Autre levier : la co-animation d’ateliers ou d’activités, soit de manière ponctuelle, sur proposition des parents, soit plus formalisée (dans le cadre, par exemple, de la Semaine Nationale de la Petite Enfance, en mars). « L’idée est de travailler autour du trio enfants-parents-salariés, de valoriser le travail des professionnels et de partager des moments autour de l’enfant, sur un thème décidé au siège et décliné à leur gré par les équipes », détaille Marie-Claude Rovera, Directrice Qualité Petite Enfance du réseau privé Les Petits Chaperons Rouges.


    Être un soutien social complet pour les publics en difficultés


    Bien que la globalité de l’accompagnement reste la force des structures associatives, le sentiment que l’avenir des crèches est d’être actrices de la prévention sociale, de la mixité et de l’accueil des enfants en situation de handicap, dès le plus jeune âge est désormais partagé par tous. Cela n’exclut pas les interrogations. « Il y a un vrai décalage entre ces attentes et les moyens alloués », déplore Céline Legrain.

    Article rédigé par : CatherinePiraud-Rouet
     
    Publié le 05 mars 2019
    Mis à jour le 06 mars 2019

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  • article issu de : https://lesprosdelapetiteenfance.fr

    EAJE : 12 bonnes pratiques de gouvernance à reproduire

     

    Aux quatre coins de la France et dans tous les secteurs de la branche (public, privé lucratif ou associatif), des gestionnaires d’établissements regorgent d’astuces pour lever les freins à leur fonctionnement optimal. Revue de détail de quelques-unes de ces bonnes pratiques… A reproduire sans modération !

    1. Multiplier les astuces pour résoudre les problèmes de trésorerie


    L’écueil du décalage entre les avances effectuées sur la part Familles de la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) et la réception de la PSU entraînait des périodes fréquentes de trésorerie basse, avec à la clé de mauvaises notations par les banques. Pour anticiper ces effets de trésorerie, la Fédération Françaises des Entreprises de Crèches (FFEC) est allée expliquer en direct le modèle des crèches PSU à la Banque de France, pour que ces informations soient répercutées aux différentes agences. Pari gagnant. « Nos adhérents sont mieux notés, avec de plus grandes facilités d’obtention de crédit », note Elsa Hervy, Déléguée générale de la FFEC.

    Dans un contexte budgétaire incertain, l’étalement des échéances est une solution privilégiée par certains EAJE, à commencer par ceux de l’économie sociale et solidaire. « Nous essayons de mettre en place avec certaines communes un budget négocié sur trois ans plutôt qu’annuellement, témoigne Céline Legrain, Directrice générale de l’association Crescendo (groupe SOS Jeunesse). Nous fixons ce budget avec un taux d’évolution, ce qui nous permet, pendant trois ans, d’avoir une plus grande visibilité. C’est toutefois à quitte ou double : si l’on négocie trop bas au début du terme, au vu de l’évolution des charges et des salaires, nous ne nous y retrouvons pas. »


    2. Une gestion centralisée pour soulager les structures

    A Lyon, on compte en central, à destination de l’ensemble des 50 structures municipales, une équipe d’experts dédiés à chaque domaine : un mi-temps de diététicienne, un autre sur l'hygiène des locaux et les pratiques d’entretien, ainsi qu’une personne aux travaux et à l’ergonomie des locaux
    Dans les structures de la FEEC, chaque directrice est assistée par une coordinatrice. Certaines choisissent un interlocuteur unique avec le siège, d’autres préfèrent avoir des référents spécialistes (en gestion, en RH, un référent spécifique, sur les questions pédagogiques par exemple).
    Ce soutien centralisé est si crucial que la Scop Accent Petite Enfance, séparée depuis août 2018 de son association mère Don Bosco, a choisi de rester connectée à celle-ci en matière de gestion. « Par le biais de frais de siège, nous louons les services de leur Pôle Gestion, ce qui laisse à notre disposition toute une série de fonctions supports qui nous sont très utiles », explique Magali Bachelier, sa Directrice Générale déléguée.


    Même les crèches parentales ont embrayé le mouvement. « Nous avons mis en place des coordinateurs de réseau dédiés, permettant d’associer en permanence les parents à toutes les décisions stratégiques, en les soulageant au maximum des aspects techniques et en sécurisant le système », pointe Philippe Dupuis, Directeur de l’ACCEP (Association des Collectifs Parents Enfants Professionnels), forte de 800 structures, dont 250 crèches parentales.


    3. Travail en réseau et mutualisation des bonnes idées


     « Quand une crèche a une bonne idée, nous mutualisons au maximum, témoigne Magali Bachelier. Par exemple, nous nous sommes rapprochés de la Scop Cerise, qui propose la charte Eco-Crèche. Une crèche a commencé à cultiver un potager et à élever des poules dans son jardin : une démarche d’expérimentation reprise par l’ensemble des structures de notre réseau. »


    4. L’engagement dans une démarche qualité / développement durable


    La FFEC est en train de mettre en place un réseau de partenaires de confiance, des prestataires de crèches avec lesquels elle négocie les tarifs pour ses adhérents et avec qui elle contracte, sur la base d’une Charte Qualité. « Depuis l’an passé, nous avons ainsi labellisé une centrale d’achat, des médiateurs à la consommation, un avocat en droit social, un courtier en énergie… retrace Elsa Hervy. Un référencement des fournisseurs de produits de base (lait, couches, épicerie) est en cours et nous voudrions embrayer rapidement sur les prestataires de contrôle réglementaire. »
    A Lyon, l’approche « développement durable » est à l’honneur. Elle se traduit par la réalisation des repas sur place, avec des produits frais. « Ce n’est pas plus cher que de se faire livrer et de réchauffer, avec l’avantage d’être sur du « zéro déchets » », appuie Juliette Descos, Coordinatrice Petite Enfance.



    5. La mise en place d’une politique d’innovation


    A Lyon, un partenariat avec Sciences-Po est en cours d’élaboration, visant à renforcer les compétences managériales des directrices. Dans les cartons aussi : un projet de crèche d’application pour 2022 ou 2023. L’équipe municipale participe également à la construction du DU (diplôme universitaire) « Pour une culture commune d’accueil du jeune enfant », lancé à l’université Lyon 1, regroupant professionnels du secteur, ATSEM et responsables d’accueils de loisirs et dont la première rentrée est prévue en septembre 2019. « J’espère que, de manière globale, le partenariat du secteur avec l’université va continuer à se développer, déclare Claire Topenot, Directrice de l’Enfance, car cette ouverture est une voie pour revaloriser les métiers. »


    6. L’attachement au bien-être au travail des salariés


    L’ACCEP a mis en place un accompagnement resserré des salariés sur le plan de la santé et du bien-être au travail. « Nous les formons tous à la prévention des risques liés à l’activité physique, précise Philippe Dupuis. Ainsi, les plans de change se font debout, ce qui permet de préserver le dos des professionnels, tout en respectant l’autonomie de l’enfant. » On y veille aussi à l’instauration d’un dialogue social de qualité entre salariés et collectif de parents employeurs, assorti de la mise en place d’ateliers Formation tout au long de la vie, Santé, Utilisation de produits durables…


    7. Des temps d’échanges de pratiques réguliers et diversifiés


    L’association En Jeux d’Enfance organise un forum annuel autogéré à 100 % par les équipes, avec, le matin, une conférence sur une thématique et l’après-midi des ateliers et des temps d’échange de pratiques.
    A Crescendo sont mises en place des formations croisées. « Cela permet de créer des réseaux et de rencontrer d’autres EJE qui travaillent ailleurs, de monter des groupes de travail : sur le tutorat des stagiaires, l’intégration de nouveaux salariés… », pointe Céline Legrain. Ces regards croisés interdisciplinaires permettent de favoriser l’expérimentation et de rester efficace.


    8. Une logique de décision résolument collaborative


    A l’ACCEP,  la coopération parents-professionnels a été retravaillée à tous les niveaux. « Le management doit être partagé entre les parents et la directrice ou la responsable technique, expose Philippe Dupuis. Nous préconisons aussi la constitution de binômes directrice - bureau de l’association, pour favoriser la compréhension mutuelle. »


    9. Des personnels de direction mieux formés et accompagnés


    La FFEC s’active actuellement, au sein de la branche des Entreprises de services à la personne, dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle. « En tant que fédération d’employeurs, nous souhaitons cofinancer les formations d’accompagnement des directeurs sur les compétences qu’ils n’ont pas », précise Elsa Hervy.


    10. Un pool de personnels « volants » pour pallier les absents


    A Nancy, une personne par établissement, une « fixe-mobile » sous statut fonctionnaire, peut être appelée, en cas d’absence de courte durée d’un personnel, pour intervenir dans un périmètre de 4-5 crèches, en fonction des besoins. Et sur les absences longues, la Ville compte un volant de roulantes et de remplaçantes, plus une enveloppe de quelque 200 mois à utiliser au fur et à mesure. « Nous faisons également appel à une Cv-thèque de personnes vues en entretien, dont on connaît les qualités et que l’on peut appeler en cas de besoin », témoigne Élisabeth Laithier, co-Présidente du groupe Petite Enfance de l’Association des Maires de France et adjointe Petite Enfance à la Mairie de Nancy. Ce système confère une grande souplesse. « Par rapport à certains de nos homologues, nous faisons très peu appel à l’intérim », apprécie-t-elle.


    11. La co-éducation, réaffirmée dans les référentiels


    « Depuis 2014, dans nos 400 crèches, nous avons décidé de nous orienter vers une option plus large que le partenariat initial avec les parents, pour aller vers la coéducation, formalisée par une Charte rappelant les droits et devoirs de chacun », précise Anne-Claude Rovera, Directrice Qualité Petite Enfance du réseau de crèches privées Les Petits Chaperons Rouges. Les Parents Délégués - ou Relais - font partie des commissions d’admission et voient, de manière très transparente, comment les places sont attribuées. Ils participent aussi au Conseil d’administration. Au sein du Conseil de crèche sont conviés l’équipe pluridisciplinaire (médecin, psychologue, coordonnatrice du secteur, professionnels de la crèche), les entreprises et institutions partenaires et mairie, ainsi que les Parents Relais.

    Dans l’associatif, l’implication des familles porte parfois ses fruits au-delà de toute espérance. « Il y a six ans, les parents sont montés au créneau contre notre système de restauration collective industrielle, porté par une cuisine centrale, témoigne Magali Bachelier. Ce qui a entraîné la dénonciation de notre contrat avec le prestataire et le démarrage d’une gestion directe de cette cuisine, en développant un process alimentaire spécialement dédié aux crèches, avec moins de graisses, de sauces, et 60 % de bio. Depuis, cette cuisine, devenue elle aussi coopérative, fournit l’ensemble de nos crèches. Nous y avons gagné en qualité des repas, praticité et coût : tout le monde s’y retrouve. »



    12. Etre un soutien social complet pour les publics en difficultés


    A En Jeux D’Enfance ont été créées, depuis janvier 2017, cinq places solidaires en crèche, un peu le pendant des crèches AVIP, qui tournent sur les structures en fonction des besoins des familles.

     

     

    Article rédigé par : Catherine Piraud-Rouet
     
    Publié le 05 mars 2019
    Mis à jour le 06 mars 2019

     

     

     

     

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