• votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  •  

    La psu est la prestation de service unique accordée par la caf aux structures d’accueil des enfants de 0 à 4 ans. Elle a été mise en place en janvier 2002. Elle a été généralisée au 1er janvier 2005.

     

    En 1960, ce sigle psu évoquait un parti politique


    Aujourd’hui, ce mot est dit, redit, « sifflé » par les équipes, les responsables de structures d’accueil, les parents, les services petite enfance.

     

     

    Les objectifs, dans le dossier réalisé par l’association des maires de France, à partir de documents transmis par la cnaf sont énoncés ainsi : « Assouplir les modalités d’accueil par une optimisation des capacités d’accueil des équipements, des amplitudes d’ouverture mieux adaptées. »

     

    Les établissements et les services concernés

     

    Les crèches collectives, familiales et parentales, les haltes-garderies, les jardins d’enfants, les structures multi-accueil, les structures passerelles.

     

    Les types d’accueil sont l’accueil régulier, l’accueil ponctuel, l’accueil d’urgence. Pour bénéficier de la psu les établissements doivent soumettre leur projet d’établissement et le règlement intérieur à la caf.

     

    Au niveau des parents :

    • les conditions d’activité professionnelle et de fréquentation minimale sont supprimées ;

    • le temps d’accueil est prévu dans un contrat établi en fonction des besoins.

    On commence à percevoir pourquoi ce sigle siffle à nos oreilles de parents ou d’accueillants !

     


    En deux lignes, les fondements de l’organisation des modes d’accueil des tout-petits sont changés et invitent :

    1. À une radicale refonte « des » en « un » mode d’accueil qui intègre les enfants des parents qui travaillent un peu, beaucoup, ou pas du tout ;

    2. À ce que la présence des enfants puisse se mesurer et être tarifée à l’heure, sur des amplitudes horaires, plus adaptées au rythme professionnel ; quid du tempo des protagonistes ?

    Il y a deux décennies, rappelons-nous, les craintes des équipes quant aux effets pervers de la mensualisation : « Les bébés vont faire de plus longues journées, car si les parents paient au mois, leurs enfants seront amenés plus pour rentabiliser l’investissement. »

     


    Les crèches et haltes, reconnues et promues comme des modes d’accueil de qualité, coûtaient et coûtent extrêmement cher à la collectivité et ne proposent des places qu’à une petite partie de la population et essentiellement aux citadins.

     


    Une logique économique faisait jour, tandis que l’évolution sociale donnait à penser que la qualité de vie des parents importait autant que celle des enfants même si parfois les besoins de temps d’accueil des uns et des autres étaient antinomiques et discordants ; « Peu de temps ensemble mais de qualité… Il faut leur expliquer… Si les uns et les autres sont contents de se retrouver, les relations seront meilleures…, etc. »

     

    2006 : Autre temps, révolution chiffrée, mais aussi noble souhait des pouvoirs publics d’une plus grande mixité sociale, d’une meilleure adéquation au temps de travail, mais aussi, peut-être un certain clientélisme ; vous avez dit électeurs ?

     

    Les haltes jeux ou haltes garderies accueillent les enfants dont les parents ne travaillent pas de façon choisie ou subie. Les crèches accueillent ceux justifiant d’une activité de formation ou d’un salaire.

     

    La proposition mixte était rare. Situation paradoxale pour certains dans l’impossibilité de chercher du travail sans mode de garde pour leur petit mais qui ne peuvent accéder au travail car sans solution d’accueil pour leur enfant !

     

    Au-delà de ces réalités, ce réaménagement insufflé par la cnaf pose plusieurs questions « simples ».

     

    Les êtres humains qui accueillent ces petits d’hommes mais aussi leurs histoires, leurs familles, leurs particularités, leurs différences.

     

    À combien de petites et grandes personnes peuvent-elles proposer disponibilité affective, attention, soutien et soins si leur nombre devient tellement important que chacun n’est plus unique dans la relation ? En d’autres termes, « les limites » psychiques des accueillantes sont-elles pensées si chaque temps d’accueil est « rempli », « rentabilisé » et n’offre plus de respiration, de temps pour penser, pour souffler, pour se ressourcer ?

     

    Qu’en sera-t-il de la qualité d’accueil ?

     

    Quels types de « cohabitation », de circulation, d’arrivées et de départs tout au long de la journée des enfants, régulièrement et irrégulièrement accueillis, pourront être inventés ?

     

    Bien d’autres questions se posent et ce sera l’objet de la partie 2 de cette rubrique qui se construira en y intégrant vos remarques et expériences.

     

    Plus de places, plus de souplesse, plus de rentabilité, de mixité sociale, mais à quel(s) autre(s) prix ? Inquiétudes, interrogations, quand la logique économique peut aller à l’encontre du meilleur pour les générations futures, alors attention danger ! Restons vigilants !


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • conférence du Dr Catherine Gueguen, pédiatre, au sujet de son livre "pour une enfance heureuse" qui explique l'apport des neurosciences affectives dans la compréhension du développement de l'enfant. Il s'agit d'une véritable révolution qui provient en majeure partie de chercheurs américains et qui est mise à la portée des parents français dans cette vidéo et ce livre époustouflants. Je ne peut que conseiller très vivement l'écoute de cette conférence!

     


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • article issu de : https://vae.asp-public.fr/livret1

    Toute demande de livret 1 pour la vae eje se fait auprès de l'ASP de Limoges :

    ASP - UNACESS

    15, rue Léon Walras
    87017 LIMOGES Cedex1

     

    QUI EST L'ASP ?
    ASP : Agence de services et de paiement


    L'ASP : Opérateur public multisectoriel et interministériel au service des politiques publiques.

    L'ASP est un établissement public administratif, sous la tutelle du ministère de l'’Alimentation, de l'’Agriculture et de la Pêche et du ministère chargée de l'’Emploi. L’'ASP accompagne les décideurs du secteur public dans la mise en œuvre de leurs politiques, son champ d'’intervention est interministériel.

    L'Agence met en œuvre des dispositifs d'aides dans des secteurs très variés tels que : l'agriculture, l'aquaculture, la forêt, la pêche, l'emploi, l'éducation et la formation professionnelle, l'insertion, l'intégration, la solidarité et l'action sociale, l'aménagement du territoire, le développement local et rural, la protection de l'environnement et la promotion du développement durable, l'aménagement foncier outre mer…

     
    Dans ces différents champs d'intervention, l'Agence développe des métiers et des savoir-faire multiples :
    •- Gestion administrative et financière des aides publiques : elle instruit les demandes d'aides, vérifie leur éligibilité, contrôle le respect éventuels des engagements pris par les bénéficiaires, exécute les paiements, les recouvrements et l'apurement des indus. L'agence peut exercer toute autre activité nécessaire à la gestion de ces aides et notamment l'accueil et le renseignement des bénéficiaires.
    Elle peut à la fois mettre en œuvre des paiements de masse mais aussi des paiements pour des dispositifs territoriaux.
    Elle dispose d'une expertise reconnue dans la gestion de dispositifs d'aides faisant intervenir de multiples sources de financement.
    •- Assistance technique et administrative à la mise en œuvre de politiques publiques : elle apporte un appui aux instances locales, nationales, et européennes dans la préparation et l'élaboration de nouvelles politiques impliquant le versement d'aides publiques. Elle conçoit et développe des outils informatiques de type extranet, elle forme les utilisateurs et leur apporte une assistance.
    •- Suivi et évaluation des politiques publiques : elle élabore des outils de valorisation de données et de pilotage des mesures et des programmes, des outils de cartographie, des enquêtes de satisfaction. Elle réalise sur demande des études dans les domaines couverts par son champ d'intervention, au niveau national et européen. Elle apporte ainsi à ses commanditaires des conseils et des propositions opérationnelles au service de la stratégie, de l'évaluation et de la prise de décision.

     

    POURQUOI L'’ASP GÈRE LA VAE SANITAIRE ET SOCIALE ?
     

    Afin de garantir l'’effectivité du droit individuel à la VAE, la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale/ Ex-DGAS) a décidé de confier la gestion de la VAE sanitaire et sociale à un opérateur externe.

    Cette externalisation gérée par l’'ASP a été mise en place le 1er septembre 2006 ; une convention signée avec le Ministère de l'’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le Ministère de la Santé et des Solidarités, le Ministère de l'’Economie, des Finances et de l’'Industrie, gère les missions confiées à l'ASP/ Unité nationale d'appui aux certifications sanitaires et sociales (UNACESS) qui sont :

    - Information des candidats sur le parcours, les étapes de la VAE et envoi du livret 1, en contactant le centre d’'appel au numéro 0810 017 710 ;
    - Gestion des livrets 1 et des livrets 2 : réception des livrets 1 et proposition de recevabilité auprès des DRJSCS, notification des résultats de recevabilité, réception et conservation des livrets 2 en attente d’'organisation des sessions et archivage des livrets 1 ;
    - Indemnisation des membres de jurys de la VAE et de la certification initiale, dès réception des états de frais ;
    - Développement et mise à jour du site web http://vae.asp-public.fr : le candidat peut télécharger les dossiers de recevabilité et de validation des acquis, et obtenir des informations sur les dispenses/allègements, l’'accompagnement/ financement etc. ;
    - Assistance technique : l'’UNACESS travaille en collaboration avec les services informatiques du Siège de l'’ASP sur le développement et les évolutions d'’Odessa et dispense par ailleurs une assistance sur le logiciel auprès des utilisateurs et une veille règlementaire aux partenaires (réalisation de guides, supports, etc.) ;
    - Formation au logiciel Odessa et aux principes généraux de la VAE : les formations s’'adressent aux nouveaux agents de l'’UNACESS, aux opérateurs du centre d’'appel et aux services déconcentrés tels que les DRJSCS, les pôles emploi et les points relais conseils. Le contenu des programmes et les supports de formation varient en fonction du public concerné ;
    - Valorisation des données : l’'extraction des données statistiques à partir du logiciel Odessa permet de tracer l'’activité de la VAE par région et par étape de traitement, mais aussi d’'éclairer sur la complexité du domaine de la VAE sanitaire et sociale et des avancées qui ont été conduite dans ce domaine. L'’UNACESS réalise des bilans d’'activités mensuels, trimestriels et annuels.


    votre commentaire
  • NOTICE EXPLICATIVE DEMANDE DE RECEVABILITÉ A LA VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE (VAE)

     

     

    https://vae.asp-public.fr/vaeinfo/sites/default/files/media/telechargements/notice_52160_02.pdf


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Les différentes étapes de la VAE sanitaire et sociale
     

     

     1) Etape de la recevabilité : Livret 1

    Le candidat doit compléter le livret 1 et fournir l'’ensemble des pièces justifiant de ses activités en rapport avec le diplôme (attestation employeur, bulletins de salaire, relevé de carrière).

    Le livret 1 permet à l’'autorité administrative de vérifier la recevabilité de la demande. La décision de recevabilité ou d'’irrecevabilité est notifiée au candidat par la DRJSCS dans un délai de deux à trois mois suivant la réception du livret 1 complet.

    Le candidat peut faire un seul dépôt de livret 1 par diplôme et pour au maximum 3 diplômes différents par année civile.


        2) Etape de l'évaluation des acquis : Livret 2

     

    Le candidat dont la demande a fait l’'objet d'une décision de recevabilité favorable reçoit le livret 2 accompagné de la dite décision. La recevabilité est acquise pour 3 ans à compter de la date de notification de la décision (arrêté du 04 juillet 2007). Le candidat doit déposer son livret 2 pendant ce délai de validité de 3 ans.

     

    Le livret 2 est le principal élément d’'évaluation des compétences et constitue la base de la décision du jury statuant sur la délivrance du diplôme.

     


        3) Etape de l'entretien avec le jury

     

    L’'entretien entre le candidat et le jury sur la base du livret 2 est systématisé pour tous les diplômes ou certificats du champ sanitaire et social. L’'entretien permet au candidat d'’apporter des informations complémentaires à celles qu’'il a fournies dans son dossier et d’'en expliciter certaines. La durée de cet entretien est d’'une heure maximum.

     


        4) Délivrance du diplôme, validation partielle ou aucune validation

     

    A l’'issue de l’'entretien, le jury plénier de délivrance du diplôme va statuer pour attribuer :  

     

    ·      Une validation totale  => délivrance du diplôme : le diplôme obtenu par la VAE a la même valeur juridique que celui obtenu par la formation initiale. Aucune mention « obtenu par VAE » n'’est apposée sur le diplôme.

    ·      Une validation partielle => si le candidat valide au moins une unité ou un domaine de compétence, il dispose d’'un délai de 5 ans à compter de la date de la première notification de la décision de jury pour terminer le parcours soit par un nouveau dépôt de livret 2 soit par la formation (parcours mixte).

    ·      Aucune validation => le candidat reste dans le délai de 3 ans attribué depuis la date de notification de la décision de recevabilité pour déposer un nouveau livret 2.

     

    La décision du jury est notifiée au candidat par courrier, dans les semaines suivant la tenue du jury plénier.

     


    votre commentaire
  • pour télécharger le livret 2 en format word, cliquez sur "ouvrir en fenêtre externe" en haut à droite de l'image puis "ouvrir l'original"


    3 commentaires
  •  

    Parenthèse sur le stade du miroir:

     

    Des précurseurs:

    C'est un des apports principaux de Lacan qui a écrit ce texte datant de 1936 expliquant le développement psychique de l'enfant. Quand Lacan théorise ce stade, c'est à partir de ses lectures: s'inspire d'Henri Wallon qui a beaucoup travaillé sur la fonction du miroir chez l'enfant. Lacan s'intéresse aussi à Winnicott qui développe toute une conception sur le miroir: pour le bébé, le visage de la mère est comme un miroir: le bébé quand il regarde sa mère se voit lui.

    Lacan va donner des repères chronologiques précis: c'est entre 6 et 18 mois: le stade du miroir va être définit comme une identification anticipatrice à une image. Au début de la vie, l'enfant est indifférencié de l'environnement et de sa mère cette différenciation se fera progressivement. Freud déjà avait repéré qu'elle se faisait grâce à l'agressivité cad que l'enfant tout petit est satisfait de façon immédiate et reste dans l'indifférenciation. Il ressent de la colère quand sa mère est absente et fait l'expérience que l'objet de sa satisfaction vient de l'extérieur et sa colère de l'intérieur. Cette expérience répétée va faire que l'enfant va de plus en plus différencier intérieur-extérieur, dedans-dehors. D'où la formule de Freud: l'objet nait de la haine.

    Mélanie Klein va insister sur le fait que quand le bébé différencie sa mère, il va passer à la position dépressive. Cette différenciation est située vers 6 mois: l'enfant fait la différence entre lui et la mère, lui et l'environnement.

     

    Le stade du miroir:

    Le stade du miroir de Lacan intervient dans ce contexte, pour se différencier, il faut s'identifier à une image entière. Ça passe forcément par le regard, la voix: le miroir c'est une métaphore. Jusqu'à un certain âge, l'enfant ne sait pas qu'il s'agit de lui. Il y a souvent une étape qui est que l'enfant croit qu'il s'agit d'un autre bébé. Le stade du miroir c'est le moment où le bébé s'identifie à cette image parce que la mère la regarde et le nomme à cette place là. Pour Lacan c'est un moment d'assomption jubilatoire. L'enfant est fou de joie car c'est le 1er moment où il s'identifie à une image entière.

    Dans la conception Lacanienne pour accéder à la différenciation, il faut passer à une identification séparée et différenciée: entière.

     

    Conséquences essentielles du stade du miroir

    Toute représentation de soi n'est jamais qu'une identification et une identification à une image. Françoise Dolto parlera d'image du corps. Ici on est du coté du moi (sentiment d'identité).

    Le sujet c'est le sujet de l'inconscient, du désir, qui échappe: en psychanalyse c'est un sujet sexué. On a tous l'impression d'avoir une identité mais le moi ça n'est jamais qu'une image: le miroir c'est un premier moi. Pour Lacan, le moi restera toujours du côté de l'imaginaire. S'il s'agit d'image, il s'agit du narcissisme (monde du moi, monde de l'image).

    Si on reste dans ce stade du miroir, on peut rester dans une relation purement imaginaire où il n'y aurait que deux images face à face. L'identité est donc quelque chose d'extrêmement imaginaire: plus les gens s'accrochent à leur identité et plus ils se font la guerre. Le monde imaginaire est un monde de relation duelle. Si on reste pris dans ce monde là, on est dans un monde paranoïaque où chacun défend son identité quitte à éliminer l'autre.

    Le tiers permet de sortir de cette relation duelle en passant à la relation triangulaire (ordre symbolique de Lacan). Dans certaines formes de psychose: schizophrénie, l'accès au stade du miroir n'a pas pu avoir lieu: as d'identification à une image entière.

    Les relations que nous entretenons sont prises dans cet imaginaire. La cure psychanalytique c'est quelque chose qui ne soutient pas le moi, ne soutient pas le narcissisme.


    votre commentaire