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  • article issu de : http://infos.emploipublic.fr/metiers/les-secteurs-qui-recrutent/les-metiers-de-la-petite-enfance/petite-enfance-le-decret-conteste-entre-en-vigueur/apm-4137/

    Métiers de la petite enfance : un décret contesté par les professionnels

     

    petite-enfance-phovoir ©  Phovoir

     

    Un décret de 2010 sur les établissements et services d’accueil des enfants de moins de 6 ans assouplit les conditions de diplômes pour les professionnels encadrant les enfants. Il prévoit des règles spécifiques pour les microcrèches (10 places maximum) et les jardins d’éveil (enfants de plus de 2 ans). Au grand mécontentement des professionnels du secteur.

     

    Un décret relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans a été publié le 8 juin 2010 au Journal officiel. Il assouplit les conditions de diplômes pour les professionnels encadrant les enfants. Il prévoit des règles spécifiques pour les microcrèches (10 places maximum) et les jardins d’éveil (enfants de plus de 2  ans). Au grand dam des professionnels du secteur, qui ont multiplié les mobilisations contre ce texte depuis l’automne 2009.

     

    Dans la continuité du précédent décret sur le secteur, datant de 2007, le nouveau texte fait bouger quelques curseurs afin d’assouplir les règles concernant l’encadrement et les qualifications des professionnels présents auprès des enfants. Et il officialise, au-delà de l’expérimentation prévue par le décret de 2007, l’existence des microcrèches.

     

    Dans les structures multi-accueils de 20 places et plus

     

    Taux d’encadrement. Dans les crèches et haltes-garderies, le taux d’encadrement reste inchangé, avec un adulte pour cinq enfants qui ne marchent pas, et un adulte pour huit enfants qui marchent. Cependant, dans les établissements et services de plus de soixante places, le directeur adjoint peut désormais être pris en compte dans le calcul de l’effectif encadrant directement les enfants, dans la limite d’un quart de son temps de travail (art. 20).

     

    Qualification de l’équipe. Les puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants (EJE), auxiliaires de puériculture, infirmiers et psychomotriciens, qui devaient auparavant constituer 50 % des effectifs, pourront désormais n’en constituer que 40 % (art. 19).

     

    Enfants en surnombre. De plus, le nouveau décret prévoit la possibilité d’accueillir des enfants « en surnombre certains jours de la semaine », jusqu’à 20 % de la capacité d’accueil pour les établissements ou services d’une capacité supérieure ou égale à quarante et une places (art. 9).

     

    Dans les microcrèches

     

    Nombre d’enfants. Les « microcrèches » sont des établissements d’accueil collectif dont la capacité est limitée à dix places (contre neuf lors de l’expérimentation prévue par le décret « petite enfance » de 2007).

     

    Qualification de l’équipe. Dans les microcrèches, les 40 % de professionnels diplômés (puéricultrices, EJE, auxiliaires…) « peuvent être remplacés » par des personnes qui justifient d’une certification au moins de niveau V attestant de compétences dans le champ de l’accueil des jeunes enfants (CAP petite enfance notamment) et de deux années d’expérience professionnelle, ou d’une expérience professionnelle de trois ans comme assistant maternel agréé (art. 19).

     

    Direction. Les microcrèches « sont dispensées de l’obligation de désigner un directeur » (art. 14). Le gestionnaire de l’établissement est tenu de désigner une personne physique, dénommée référent technique, pouvant être distincte des personnes chargées de l’encadrement des enfants accueillis. Si cette personne n’est ni médecin, ni puéricultrice, ni EJE, le gestionnaire s’assure du concours régulier d’une personne répondant à l’une de ces qualifications.

     

    Dans les jardins d’éveil

     

    Innovation. Le décret de juin 2010 crée un nouveau type d’établissement d’accueil collectif, le « jardin d’éveil », « en vue de faciliter leur intégration dans l’enseignement du premier degré » (art. 25).

     

    Effectifs. Le jardin d’éveil accueille simultanément entre douze et quatre-vingts enfants de deux ans ou plus. Il ne peut pas être prévu d’ »enfants en surnombre » dans les jardins d’éveil.

     

    Taux d’encadrement. Le jardin d’éveil doit assurer la présence d’un professionnel pour douze enfants (et non pour huit comme dans les autres types d’établissements).

     

    Qualification de l’équipe. Au moins la moitié du personnel chargé de l’encadrement des enfants détient l’un des diplômes suivants : puéricultrice, éducateur de jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, infirmier ou psychomotricien.

     

    Direction. La direction d’un jardin d’éveil est assurée soit par un professionnel répondant aux mêmes critères de diplôme (médecin, puéricultrice, éducateur de jeunes enfants…) et d’expérience que les autres structures d’accueil,   »ou, à défaut, par une personne détenant une qualification et une expérience dans le domaine de la petite enfance définies par arrêté du ministre chargé de la Famille. Les fonctions de direction peuvent être exercées à temps partiel, pour une durée au moins égale au quart de la durée légale du travail ».

     

    Un décret critiqué

     

    La publication du nouveau décret régissant le secteur de la petite enfance n’a pas fait taire les critiques. Le président de l’Assemblée des départements de France, Claudy Lebreton, a ainsi regretté, le 11 juin, que « contre l’avis des différentes instances qui s’étaient exprimées sur le sujet […], le gouvernement inscrit les jardins d’éveil dans le droit commun. [Leur] création vise clairement à se substituer à la scolarisation, mais aussi à transformer des grandes sections de crèche en jardin d’éveil », avec un taux d’encadrement moindre.

     

     

     

    Références

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  • article issue de : http://www.fnars.org/index.php/reglementation-enfance-famille/212-reglementation/2531-nouvelles-normes-daccueil-collectif-pour-structures-daccueill-de-jeunes-enfants-

    Nouvelles normes d'accueil collectif pour les enfants de moins de 6 ans sont fixées par un décret du 7 juin 2010.
    Ce texte modifie profondément le code de la santé publique en assouplissant la réglementation afin d'augmenter les capacités d'accueil des structures.

    Les établissements concernés :
    - Crèche collectives et haltes-garderies, services d'accueil familial ou crèches familiales
    - Crèches parentales (gestion par des associations de parents)
    - Jardins d'enfants (enfants âgés de plus de 2 ans)
    - Micro-crèches (capacité limitée à 10 places)

    Points forts de la réforme :

    • Les établissements et services d'accueil non permanents d'enfants de moins de 6 ans sont chargés de concourir à l'intégration des enfants présentant un handicap ou atteint d'un maladie chronique qu'ils accueillent et non plus seulement de leur intégration sociale.
    • L'accent mis sur l'accueil d'enfants en surnombre : Jusque là, ces établissements ne pouvaient accueillir des enfants en surnombre dans la limite de 10% de la capacité d'accueil et à la condition que le taux d'occupation n'excède pas 100% en moyenne hebdomadaire et ce, quelque soit l'établissement. Le décret vient modifier ce seuil en précisant que désormais, ces établissements peuvent accueillir ces enfants dans les proportions suivantes :

    o établissements de -20 place : +10% de la capacité d'accueil
    o établissement entre 21 et 40 places : +15% de la capacité d'accueil
    o établissement de plus de 41 places : +20% de la capacité d'accueil

    • concernant le personnel dit « qualifié » chargé de l'encadrement des enfants, il ne pourra représenter que 40% des effectifs (contre 50% avant la réforme). Il s'agit des puéricultrices, des éducateurs de jeunes enfants , d'auxiliaires de puériculture, d'infirmiers ou de psychomotriciens diplômés d'Etat. Les 60% restant seront donc des « titulaires ayant une qualification définie par arrêté qui doivent justifier d'une expérience définie par arrêté ». Cependant, pour des raisons de sécurité, le décret précise qu'il ne peut y avoir moins de 2 personnels encadrant directement les enfants, dont pour les établissements et services de +20 places au moins 1 professionnel diplômés d'Etat. Pour les établissements de plus de 10 places, un médecin spécialiste ou à défaut généraliste justifiant d'une expérience en pédiatrie est exigé.
    • Nouvelle procédure d'autorisation : le président du conseil général dispose d'un délai de réponse de 3 mois pour notifier sa décision qui s'impose quelque soit la demande d'autorisation (création, transformation ou extension) . Ce délai ne court qu'à partir de la date ou le dossier est réputé complet. L'absence de réponse dans ce délai vaut autorisation.
    • La visite de conformité dans la procédure d'autorisation de l'établissement ou du service peut désormais être réalisée par une puéricultrice de la PMI ou à défaut « par un professionnel qualifié dans le domaine de la petite enfance »
    • L'accès à la fonction de direction est d'un établissement ou service d'accueil d'une capacité de - de 40 places à une puéricultrice diplômé d'Etat justifiant de trois années d'expérience professionnelle. Un système de suppléance en l'absence de la personne chargée de la direction est instauré. Le décret ramène de 5 à 3 ans la durée d'expérience requise pour accéder à titre dérogatoire aux fonction de direction (cas des éducateurs de jeunes enfants, sages-femmes ou infirmier) des établissements de plus de 40 places.Les micro-crèches sont dispensées de la désignation d'un directeur mais pas de celle de la désignation d'un référent technique chargé du suivi technique de l'établissement et de la coordination de l'activité des personnes chargées de l'encadrement .

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  • article issu de  : http://www.fnogec.org/gestion-et-financements

    Les normes d’accueil et de qualification requises

    1.       Les locaux :

    Les locaux et leur aménagement doivent permettre la mise en œuvre du projet éducatif.

    Les personnels des établissements doivent pouvoir y accomplir leurs tâches dans des conditions satisfaisantes de sécurité, d'hygiène et de confort, en portant aux enfants une attention constante et en organisant de manière adaptée à leurs besoins les repas, le sommeil, le repos, les soins corporels et les activités de jeu et d'éveil (R 180-9 du code de la santé publique).

    L'aménagement intérieur des établissements doit favoriser en outre l'accueil des parents et l'organisation de réunions pour le personnel.

    Les services d'accueil familial doivent disposer d'un local réservé à l'accueil des assistantes maternelles et des parents, d'une salle de réunion et d'un espace réservé aux activités d'éveil des enfants.

     

     

    2.       Normes d’accueil.

    Chaque structure est agréée par le président du Conseil Général en fonction d’un nombre maximum de places. Le décret n° 2007-206 du 20 février 2007 fixe le nombre de places maximum d’accueil selon le type d’établissement ou de service d’accueil.

     

    Types d’établissement

    Capacité d’accueil maximale

    Référence dans le code

    de la santé publique

    Crèches collectives

    60

    Article R. 2324-25

    Jardins d’enfants

    80

    Micro-crèches

    9

    Article R. 2324-46

    Accueil d’enfants en surnombre à hauteur de 10 % des places autorisées

    Article R. 2324-27

     

    La réglementation en vigueur ne fixe aucune norme en ce qui concerne la superficie ou la configuration des locaux. L’article R 2324-28 du code de la santé publique précise simplement que « les locaux et leur aménagement doivent permettre la mise en œuvre du projet éducatif. […] L’aménagement intérieur des établissements doit favoriser en outre l’accueil des parents et l’organisation de réunions pour le personnel ».

     

     

    3.       Les ratios et qualifications requises pour les personnels.

    Le ratio « personnels d’accueil et d’encadrement ».

    La structure d’accueil devra compter, en plus du directeur, au moins un adulte pour huit enfants qui marchent (et un adulte pour cinq enfants qui ne marchent pas, si toutefois il était envisagé l’accueil d’enfant de 0 à 2 ans).

    L’article R. 180-22 du décret 2000-762 du 1er août 2000 prévoit que : "Toutefois, dans les jardins d'enfants, l'effectif du personnel placé auprès des enfants âgés de trois à  six ans est calculé de manière à assurer la présence d'un professionnel pour quinze enfants en moyenne".

    "Pour des raisons de sécurité, l'effectif du personnel présent auprès des enfants à tout moment dans la structure d'accueil ne doit pas être inférieur à deux, dont au moins un professionnel répondant aux conditions de qualification fixées par l'arrêté prévu à l'article R. 180-21".

    Ces ratios s’apprécient en fonctions du nombre d’enfants effectivement et physiquement présents dans l’établissement ou service d’accueil, quel que soit le nombre de places théoriques autorisées.

    Le décret 2007-230 du 20 février 2007 précise que le directeur assurant la direction de l’établissement ou du service d’accueil peut désormais être comptabilisé, pour au plus la moitié du poste, au titre du ratio d’encadrement des enfants.

     

    Les qualifications requises pour les personnels.

    Deux catégories principales de professionnels interviennent dans les établissements ou services d’accueil d’enfants de moins de six ans :

    -     le directeur de l’établissement et éventuellement son adjoint (si plus de 60 places) qui sont des professionnels dont la fonction est d’organiser le cadre de travail, d’encadrer et de soutenir ceux qui sont en relation directe avec les enfants ;

    -     des professionnels assurant des fonctions d’accueillants : puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants…

    Pour les structures de 21 à 40 places, le directeur doit être un docteur en médecine, une puéricultrice justifiant de 3 ans d’expérience ou encore un éducateur de jeunes enfants justifiant de trois ans d’expérience professionnelle et dans ce dernier cas, il doit s’adjoindre le concours d’une puéricultrice ou d’un infirmier justifiant d’un an d’expérience auprès des jeunes enfants (article R. 2324-34 et R. 2324-35 du code de la santé publique).

    Pour les structures d’une capacité d’accueil inférieure à 20 places, la direction pourra être assumée par une puéricultrice ou par un éducateur de jeunes enfants, tous deux devant justifier de 3 ans d’expérience professionnelle.

    Concernant les personnels chargés de l’accueil et de l’encadrement, il doit s’agir de puéricultrices et d’éducateurs de jeunes enfants diplômés d’État, les infirmières d’État, les psychomotriciennes ou encore des personnels titulaires de diplômes ou qualifications suivantes, dans la limite de 50 % maximum de l’effectif du personnel chargé de l’encadrement des enfants : CAP petite enfance, techniciens de l’intervention sociale et familiale, brevet d’État d’animateur technicien spécialité "activités sociales et vie locale", option "petite enfance", BEP "sanitaire et social", CAP d’aide à domicile ou diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale, diplôme d’État d’aide médico-psychologique, BEP agricoles, option "services aux personnes", certificat de qualification professionnelle "Garde d’enfants" ou encore titre professionnel d’assistante de vie.

    Pour les micro-crèches, l’encadrement et la prise en charge des enfants doivent être assurés par des personnes qui disposent d’au moins 5 ans d’expérience comme assistant maternel ou 2 ans d’expérience auprès des jeunes et d’une qualification au moins de niveau V (CAP petite enfance …). Il n’y a aucune obligation de nommer un directeur. Le gestionnaire doit seulement désigner une personne chargée du suivi technique, de l’élaboration et de la mise en place du projet d’accueil. Cette personne n’est pas nécessairement un professionnel de la petite enfance. Rappelons toutefois que pour ces structures d’accueil, le nombre de places se limite à 9 enfants.


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  • article issu de : http://www.lesechos.fr/07/09/2015/lesechos.fr/021310203091_petite-enfance---les-places-d-accueil-ne-decollent-pas.htm

    7 septembre 2015

    Petite enfance : les places d'accueil ne décollent pas

     

    On est loin des objectifs de création de places en crèche fixés par le gouvernement.

    Créer 55.000 solutions d’accueil du jeune enfant par an pendant cinq ans. Le plan du gouvernement en 2013 était ambitieux. Sans doute trop. Après une année 2013 décevante, où l’objectif n’a été rempli qu’à 31 %, ce taux est tombé à 7 % en 2014, à 3.600 places ! Dans le détail, il n’y a eu que 11.300 créations nettes en crèche, contre 19.600 attendues. Surtout, on a compté 6.900 places en moins chez les assistantes maternelles alors qu’il était question d’en ouvrir 20.000. Apparemment, les parents ne se reportent pas sur les gardes à domicile, qui ne sont pas prises en compte dans l’objectif gouvernemental. Et l’école n’a pas pris le relais non plus, puisqu’au lieu d’accueillir 15.000 enfants de deux ans supplémentaires, elle en a pris 800 en moins l’an dernier... Ce sont les chiffres transmis par la Caisse nationale des allocations familiales au Haut Conseil pour la famille (HCF), qui doit se réunir jeudi pour réfléchir à la relance de la politique d’accueil du jeune enfant.

    Moins de congés parentaux

    Dans un document de travail interne, le HCF tente de comprendre ces mauvais résultats avant de faire des propositions. Il y a d’abord une très légère baisse de la natalité (14.300 enfants de moins dans l’année), qui « peut se traduire par une diminution des recours de 0,6 % » - modeste, donc.

    A l’inverse, on accorde de moins en moins de congés parentaux, ce qui devrait jouer dans le sens d’une augmentation du recours à la garde collective ou individuelle. Le HCF pointe également la hausse du reste à charge des familles qui font garder un enfant. Les communes aussi financent moins d’ouvertures de places en crèche, et les familles essaient de se débrouiller pour faire garder leurs enfants gratuitement.

    Refonte du complément de mode de garde

    Face à ces retards, les subventions moyennes à l’investissement pour les nouvelles places en crèche ont augmenté, comme le demandait le HCF. De 8.800 euros en moyenne, l’aide vient d’être portée à 9.400 euros pouvant être majorés jusqu’à 17.000 euros. Mais la situation la plus préoccupante est celle de l’accueil individuel. Le reste à charge est plus lourd pour les familles qui font garder leurs enfants par une assistante maternelle.

    Le HCF propose une refonte du complément de mode de garde au profit des durées longues et des ménages modestes. Le montant de ressources au-delà duquel le reste à charge est plafonné pourrait aussi remonter de 4.845 à 6.000 euros. Enfin, le crédit d’impôt qui coûte 770 millions d’euros par an pourrait être converti en majoration horaire des aides de la CAF, voire être déplafonné pour un coût de 190 millions.

     
     

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  • article issu de : http://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2015-09-30/le-soutien-a-l-accueil-des-jeunes-enfants

    La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et la secrétaire d’État chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie ont présenté une communication relative au soutien à l’accueil des jeunes enfants.
    Il s’agit de favoriser des accueils innovants, adaptés aux territoires et aux besoins des parents.
     
    L’accueil des jeunes enfants (0-3 ans) constitue un pilier de la politique familiale menée par le Gouvernement : son développement est essentiel pour permettre la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale, l’éveil et la socialisation des enfants, et la réduction des inégalités.
     
    En trois ans (2012-2014), 42 700 nouvelles places en crèche ont été créées. Ce premier résultat est sous-tendu par un effort budgétaire considérable, déjà supérieur à 700 M€ par an : les dépenses consacrées par la branche famille à l’accueil du jeune enfant devraient atteindre 2,9 milliards en 2015 ; elles s’élevaient à 2,2 milliards en 2011.
     
    Le Gouvernement a fait le choix d’amplifier le mouvement en 2015, en proposant une aide supplémentaire de 2 000 € par place en crèche dont la construction est décidée en 2015. De nombreuses communes se lancent ainsi dans des projets nouveaux qui verront le jour à partir de 2016 : 15 000 places par an en crèches devraient être livrées d’ici fin 2017.
     
    Le soutien aux solutions innovantes, adaptées aux territoires et aux besoins des parents, permettra d’accélérer les efforts en 2016 par :
     

    • Le développement des organisations innovantes, telles que les crèches à vocation d’insertion professionnelle qui permettent aux parents sans activité ou à ceux travaillant en horaires décalés, le plus souvent des mères élevant seules leurs enfants, d’accéder à l’emploi. 
       
    • La mobilisation des régions pour le développement, dans les territoires, des formations aux métiers de l’accueil des jeunes enfants, qui sont des gisements d’emplois qualifiés. L’État et l’association des Régions de France signeront très prochainement une convention en ce sens. 
       
    • La poursuite des efforts de préscolarisation, notamment dans les réseaux d’éducation prioritaire, afin d’offrir cet accueil pédagogique et gratuit en priorité aux familles les plus éloignées des modes d’accueil. 
       
    • Le soutien aux maisons d’assistants maternels : un référentiel d’activité sera diffusé auprès des services de protection maternelle et infantile afin de sécuriser et d’accélérer le développement de ces lieux qui allient souplesse de l’accueil individuel et exercice collectif. 
       
    • La conduite d’un débat scientifique et public autour des grands principes guidant l’accueil des jeunes enfants, qu’il s’agisse de l’accueil individuel ou collectif, permettant d’envisager le décloisonnement des modes d’accueil et des passerelles pour les professionnels. 

    L’accueil des jeunes enfants fait la force et la singularité de la politique familiale française, qui permet de conjuguer une natalité dynamique et un taux d’activité professionnelle des femmes élevé. C’est pourquoi le Gouvernement met tout en œuvre pour amplifier les efforts, en proposant aux familles des solutions adaptées à leurs besoins et aux territoires.
     


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  • Un Projet,
    pour quoi faire ?

     

     

     

    ...

    Projet éducatif, projet pédagogique, projet de fonctionnement, projet d'activité… Le terme de " projet " est prégnant dans les centres de vacances et de loisirs. Mais si c'est termes sont souvent employés, savons-nous exactement ce qu'ils signifient ? Mettons-nous tous la même chose derrière ? pas si sûr… Alors, commençons par les définir

     

    Avec le projet, on se situe au niveau de l'agir

     

     

    Un projet, qu'est que c'est ?

    Un projet, c'est " ce que l'on se propose de faire " nous dit le dictionnaire (Hachette le dictionnaire couleur édition 1992).

    Pas très explicite. Pourtant deux mots sont à relever.

    Tout d'abord " faire ". On se situe au niveau de l'agir, de l'action. Faire un projet, ce n'est pas discuter en l'air, mais prévoir quelques choses que l'on va réaliser.

    Ensuite, " se propose ". On voit bien qu'il s'agit donc d'un acte intentionnel, réfléchi, pensé à l'avance ; à l'opposé du réactionnel, de l'immédiateté.

     

    Ainsi, faire un projet, c'est décider ce que l'on va faire, pourquoi on va le faire et comment on va le faire.

     

       

    Maintenant que nous avons défini, certes rapidement, ce qu'était un projet, faisons un tour d'horizon des différents projets que nous pouvons rencontrer en centre de vacances et de loisirs.

     

    Le projet éducatif développe les conceptions de l'organisateur

     

     

    Le projet éducatif

    Il est élaboré par l'organisateur : une municipalité, une association, un comité d'entreprise. Il présentera ses finalités éducatives, c'est à dire ce qu'il souhaite concernant l'accueil et l'éducation des enfants, ou d'une façon générale du public accueilli. Il développera ses conceptions éducatives et politiques.

    Il précisera quel(s) type(s) d'accueil ils compte mettre en place et avec quels moyens.

    Le projet éducatif va concerner l'ensemble des séjours organisés. Il est généralement rédigé pour plusieurs années, même si certains organisateurs le réactualisent régulièrement.

     

    Le projet pédagogique précise les objectifs du séjour et les moyens pour les atteindre

     

     

    Le projet pédagogique

    Ce document sera rédigé par le directeur (ou l'équipe de direction) du séjour. Il définira les objectifs spécifiques à ce séjour, en lien avec le projet éducatif. Et pour atteindre ces objectifs, il précisera quels moyens l'équipe se donnera : organisation des différents moments de la journée, aménagement de l'espace, travail de l'équipe (ou plutôt des équipe : équipe de direction, équipe technique, équipe(s) d'animation), relation avec les familles…

    A la différence du projet éducatif, ce projet sera spécifique à un séjour donné, à un moment donné, à une équipe donnée.

     

    Le projet de fonctionnement est élaboré par l'équipe d'encadrement

     

     

    Le projet de fonctionnement

    Cette fois-ci, c'est l'équipe d'encadrement (les animateurs aidés par le directeur ou l'équipe de direction) qui va l'élaboré. Il s'agit de traduire les objectifs et les moyens généraux en une organisation concrète, opérationnelle.

    Le projet de fonctionnement sera spécifique à un séjour, voire même à un groupe d'âge si le centre de vacances et de loisirs comprend plusieurs groupe.

     

     

    Voir: "du projet pédagogique au projet de fonctionnement"

     

    Ces projets ont il un lieu entre eux ?

    Oui, sinon on constate un " grand écart " entre le discours, les intentions et ce qui se passe sur le terrain.

     

    La réglementation des centres de loisirs fait référence au projet

     

     

    Mais, faire un projet, est-ce obligatoire ?

    Seule la réglementation des centres de loisirs fait référence explicitement au projet. Ainsi, l'arrêté du août 1984 précise :

    " Art. 12 : Pour être habilités, les Centres de Loisirs Sans Hébergement doivent répondre aux conditions suivantes :

    1. existence d'un projet éducatif présentant :

    • les objectifs éducatifs visés ;
    • les modalités générales de fonctionnement du centre ;
    • les activités possibles réalisables qui pourraient être proposées aux enfants ;

    (…)

    Art. 13 : Le projet éducatif est défini en accord entre l'organisateur et le responsable du Centre de Loisirs et autant que possible avec la participation des parents.

    Les projets pédagogiques tenant compte des souhaits et des besoins et des enfants et adolescents sont définis par les équipes d'animation, en référence au projet éducatif. Les parents seront tenus informés de la définition et de la mise en place de ces projets.

    Chaque projet pédagogique doit apporter des précisions en ce qui concerne :

    1. - les modalités d'accueil et de vie des enfants, éventuellement les conditions de transport ;

    2. - l'utilisation d'installations et d'espaces ;

    3. - l'organisation des activités ;

    4. - la collaboration avec des intervenants extérieurs à l'équipe d'animation permanente qui ne peut en aucun cas être dégagée de ses responsabilités permanentes d'encadrement.

    Toute modification importante du projet pédagogique initial doit être portée à la connaissance des partenaires concernés. "

     

    Pour les centres de vacances, rien n'est précisé, mais la plupart des organisateurs en demandent un à leurs directeurs.

     

    Le projet sert de référence commune à l'équipe d'encadrement

     

     

    Ca sert à quoi, un projet ?

    Tout d'abord, à se mettre d'accord entre l'organisateur, le directeur, l'équipe de direction, les animateurs… L'intérêt d'un projet écrit, c'est qu'il oblige à la clarification. Mais encore faut-il de ne pas rester dans le vague, de préciser les termes qu'on emploi. Par exemple, personne n'écrira qu'il est contre l'autonomie de l'enfant. Mais tout le monde ne met pas la même chose derrière ce mot. Cela veut-il dire que l'enfant peut faire ce qu'il veut ? Qu'il peut décider librement des activités ? Ou n'aura-t-il le choix que parmi celles proposées par les animateurs (voire le directeur ou l'organisateur) ? Les enfants participeront-ils à l'élaboration des règles de vie ou devront-ils appliquer celles qui leur auront été présenté en début de séjour ?

    Le projet va être utilisé pendant la préparation du séjour. Il sera la référence commune à l'équipe qui devra s'appuyer dessus pour prévoir et organiser les différents moments de la vie du centre.

    Pendant le séjour, il sera également utile, pour faire le point du travail de l'équipe, vérifier qu'il n'y a pas d'écart important entre ce que l'équipe avait prévu de faire et ce qui se passe sur le terrain. Chacun devra pouvoir le consulter régulièrement.

    Mais, il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit que d'un outils et certainement pas d'une " bible ", d'une " parole révélée ". Des réajustement seront sans aucun doute nécessaires en cours de séjour, sans perdre de vue les objectifs définis au départ. Pour prendre une image, le projet sert alors de balise afin de naviguer dans la bonne direction sans se perdre dans le brouillard…

    Enfin, le projet sera utile pour permettre à l'équipe d'évaluer son action, que se soit pendant le séjour ou après. Il permettra alors de vérifier si les moyens mis en place étaient les mieux pour tendre vers les objectifs fixés.


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