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  • Ce dossier est pas mal fait et peut s’apparenter à un livret vae (description du contexte, description situation ,analyse ...)


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  • article issu de : http://www.lagazettedescommunes.com

    Crèches : comment mieux accueillir les enfants de familles défavorisées ?

    Publié le 07/02/2013 • Par Michèle Foin • dans : France

    Ouvrir davantage les crèches aux enfants pauvres : « C’est possible, mais en mode de garde complémentaire », estime le Haut conseil de la famille

    Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, dévoilé le 21 janvier 2013, prévoit que les crèches accueilleront, en proportion, au moins autant d’enfants pauvres qu’en compte leur territoire d’implantation. Le Haut conseil de la famille (HCF) estime que l’objectif peut être tenu, si la crèche reste un mode de garde secondaire pour les familles les plus défavorisées.

    Le Haut conseil de la famille a rendu public début février une note d’information sur les modalités d’accueil des enfants défavorisés dans les crèches. Le HCF a en effet souhaité synthétiser les éléments statistiques disponibles sur la question, au moment où le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale annonce que les établissements d’accueil des jeunes enfants (EAJE) devront a minima accueillir 10% d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté, l’objectif étant d’atteindre la même proportion d’enfants pauvres que sur leur territoire d’implantation.

    Ecart impossible à combler –  Qu’en est-il aujourd’hui de l’accueil des enfants des familles défavorisées ?
    En, fait, 20% des ménages les plus aisés sont en proportion quatre fois plus nombreux à profiter de la crèche que les 20% des ménages les plus pauvres, quand la crèche est utilisé comme mode de garde principal dans la semaine. En revanche, quand le mode de garde est complémentaire (quelques heures dans la semaine), les ménages les plus pauvres sont en proportion, presque autant à en profiter que les plus aisés (17% vs 20%).

    Pour le HCF il est impossible de combler cet écart : « d’une part cela ne correspond sans doute pas au souhait des parents les plus pauvres [de confier leur enfant], et d’autre part, cela conduirait à réduire l’accueil des enfants de parents ayant une activité professionnelle à temps plein ou à plus d’un mi-temps ».
    Le rééquilibrage semble en revanche possible lorsque le recours à l’accueil collectif est secondaire. En effet, sur l’ensemble des ménages utilisant la crèche comme un mode de garde complémentaire,

    • 17% appartiennent à la catégorie la moins fortunée (1er quintile)
    • et 20% à la plus aisée (5ème quintile).

    « Des accueils à temps partiels sont plutôt proposés aux ménages dont un des membres est sans emploi. […] L’accueil occasionnel flexible ouvre plus de possibilités aux familles ayant des horaires atypiques ou des emplois plus précaires », explique le HCF.

    Application stricte de la PSU – Quant à l’obligation d’accueillir les jeunes enfants de parents en difficultés sociales, elle existe déjà, rappelle le HCF. Que ce soit la loi de mars 2006 relative « au retour à l’emploi et aux droits et devoirs des bénéficiaires de minima sociaux », ou plus récemment, la loi de décembre 2008 instaurant le RSA. Toutes deux donnent une priorité d’accès aux enfants de parents en insertion sociale ou professionnelle, à hauteur d’une place par tranche de 20 places. Si aucune évaluation n’a été faite de leur application effective, le HCF note tout de même la difficulté rencontrée par un certain nombre d’EAJE à concilier ces quotas avec un taux d’occupation satisfaisant pour les Caisses d’allocations familiales (Caf).
    D’autant plus que la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) entend donner un tour de vis supplémentaire aux gestionnaires de crèches avec l’application stricte de la Prestation de service unique (PSU), rappelée dans la lettre circulaire du 29 juin 2011 [fichier joint], dite « couches et repas ». Ce texte stipule en effet que la facturation des usagers doit se faire « sur le principe d’une tarification à l’heure, au plus près des besoins réels des parents. »
    Or, selon une récente enquête de la Cnaf, 45% des établissements facturent encore au forfait. Pour Noëlle Buton, présidente de la Fédération nationale des associations pour la petite enfance (Fnappe), cela risque d’avoir des effets délétères sur l’accueil des publics fragiles : « Nous serons amenés à sélectionner les familles qui nous permettront le mieux d’optimiser notre taux d’occupation ! » s’alarme-t-elle. Et ces familles, ce sont celles qui ont des horaires de travail réguliers et sans aléas. A moins que le gouvernement ne déconnecte l’emploi (ou la recherche d’emploi) de l’obtention d’un accueil régulier en crèche. Encore faudra-t-il que les familles sans emploi puissent se permettre une telle dépense…

    Focus

    Un quota, mais beaucoup de questions

    Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale laisse beaucoup de questions en suspend quant à l’accueil en crèches de 10% d’enfants de ménages défavorisés. Qui sera inclus dans ce quota ? Les ménages en dessous du seuil de pauvreté ? En dessous d’un revenu minimum à préciser ? Le plan ne détaille pas non plus si le quota sera calculé en pondérant l’effectif par le nombre d’heures d’accueil.
    Le HCF, dans ses conclusions, semble trouver cette option irréaliste car cela reviendrait à évincer des familles dont les parents travaillent à temps plein. Mais s’il suffit d’inscrire un enfant issu d’une famille défavorisée une demi-journée par semaine pour remplir « son quota », un accueil de quelques heures en crèche est-il suffisant pour « pour assurer l’égalité des chances entre tous les enfants », comme l’ambitionne le premier Ministre ? C’est que ce dernier ne s’est pas engagé sur un objectif de création de places en accueil collectif, comme le suggérait pourtant le groupe de travail « Familles vulnérables, enfance et réussite éducative » dirigé par Dominique Versini, ancienne Défenseure des enfants. Dans son rapport pour la conférence nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, elle proposait en effet de créer 24 000 places en EAJE par an d’ici à 2022 afin d’accueillir en crèche un enfant sur quatre, le développement de l’offre se faisant au bénéfice des familles les plus modestes, pour lesquelles l’emploi ou la recherche d’emploi seraient déconnectés de l’obtention d’une place en crèche.
    Enfin, dernier point à éclaircir : les gestionnaires ne remplissant pas ces objectifs seront-ils sanctionnés par une diminution des dotations publiques, comme le préconise Dominique Versini dans son rapport ? Les négociations entre la Cnaf et l’Etat qui vont se tenir au printemps 2013 devraient apporter des réponses.


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  • article issu de : https://lesprosdelapetiteenfance.fr

    Rapport Terra Nova : l’égalité des chances se joue dès la crèche

    Le think tank Terra Nova vient de présenter le 31 mai un rapport intitulé « Investissons dans la petite enfance. L’égalité des chances se joue avant la maternelle ». Les auteurs* entendent sensibiliser le nouveau gouvernement à une politique d’accueil du jeune enfant de qualité. Et à l’importance du rôle des crèches** (et des centres de PMI) pour favoriser l'égalité des chances et lutter de façon précoce contre les inégalités.  Le rapport a été remis au nouveau ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn. Qu’en fera le gouvernement ? Trop tôt pour le dire, mais une chose est sûre selon les auteurs du rapport, pour la politique de la petite enfance « c’est l’Etat qui détient les principaux leviers côté financement et règlementation même si les mises en œuvre sont locales ».

    Istock

    activités à la crèche Intervenir avant les trois ans de l’enfant, c’est efficace
    Plus tôt on intervient pour lutter contre les inégalités, mieux c’est : pour l’enfant, pour la société et pour les finances publiques. Un euro investi dans la petite enfance, c’est 3 euros d’économisé dans la lutte contre l’échec scolaire. Le pédopsychiatre Romain Dugravier a rappelé que « la période 0/3 ans est une période cruciale dans le développement des enfants. Des liens d’attachement essentiels se nouent. Selon les conditions dans lesquelles l’enfant vit, son développement et ses chances dans la vie ne seront pas les mêmes. Les enfants se développent moins bien dans un environnement précaire. Ainsi on sait qu’à 4 ans un enfant qui grandit dans un milieu défavorisé aura entendu 30 millions de mots en moins qu’un enfant élevé dans une famille aisée où ses parents lui parlent beaucoup ». Le constat est sans appel. Et met en lumière qu’être accueilli dans une bonne crèche peut réduire les inégalités de départ. Or seules 5% des familles en grande précarité ont accès à la crèche tandis que c’est le cas pour 22% des familles aisées.
    Les auteurs du rapport reconnaissent néanmoins qu’en France on investit dans la petite enfance via les crèches et les centres de PMI notamment. Pourtant au regard de cette offre riche mais avec des disparités, les résultats en termes d’égalité des chances sont décevants.
    « L’idée de notre rapport, a souligné Romain Dugravier, c’est que les modes d’accueil de la petite enfance ne doivent pas être des lieux de garde mais aussi des lieux où sont mis en place les prérequis des apprentissages ». En clair qu'ils soient des lieux d'éducation. Et de faire référence aux dispositifs mis en place à l’étranger pour lutter contre les inégalités des chances qui ont fait leurs preuves notamment au Québec et aux Etats-Unis. Des dispositifs (Perry Preschool ou Carolina Abecedarian notamment) évalués scientifiquement et dont les effets ont été constatés sur le long terme. Pourquoi ne pas s’en inspirer en France ? « Nous voulons réconcilier deux approches : l’approche française politique et l’approche scientifique évaluée, le terrain et la recherche ».

    Des incitations financières pour les crèches engagées dans l’égalité des chances
    Constat fait des points faibles du système français au regard de la lutte contre les inégalités des chances, le rapport propose une dizaine de recommandations pour tenter d’y remédier. Des recommandations insistant sur l’aspect qualitatif de l’accueil rompant ainsi avec la seule vision quantitative souvent mise en avant par les politiques. L’objectif quantitatif est relativement modeste : création de 40 000 places en 5 ans. Mais si l’objectif semble faible, il est en revanche ciblé et stratégique : les inégalités sociales sont souvent liées aux inégalités territoriales, alors ces places doivent être créées dans des territoires qui en ont besoin : les zones rurales et les quartiers populaires dits  sensibles. « Il faut en faire une priorité » a insisté Florent de Bodman, chargé à l’ANSA du suivi du programme Parler Bambin. Et pour cela les auteurs souhaitent s’appuyer sur le levier financier, le plus puissant et le plus efficace : l’aide de l’Etat  serait accrue pour les crèches qui se créent dans ces territoires et dont l’objectif est clairement d’œuvrer pour l’égalité des chances. Un dispositif complet qui irait plus loin que ce qui existe : plus de moyens que les Schémas Départementaux des Services aux Familles, et des aides moins ponctuelles et discrétionnaires que celles prévues par le Fonds Publics et Territoires de la Cnaf. L’empreinte budgétaire d’un tel projet ? Relativement raisonnable : 480 millions d’euros par an dont 90 millions d’euros pour les aides supplémentaires.
    Dans l’idée de rendre les crèches accessibles aux plus démunis, le rapport reprend d’ailleurs une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, portée par la nouvelle Secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, celle de la transparence dans les critères d’attribution des places. L’idée proposée est de mettre en place un système de points (en fonction de certains critères bien définis) afin que chaque famille puisse évaluer ses chances d’obtenir une place.

    Expérimenter, innover, évaluer
    Des crèches accessibles aux plus démunis et dans les territoires les plus sensibles ou isolés oui…mais des crèches où prime la qualité de l’accueil. Les auteurs du rapport insistent sur la qualité pédagogique des structures. Et sur la nécessité d’encourager les innovations pédagogiques. Et de les évaluer scientifiquement comme cela se fait dans nombre de pays d’innover. Le rapport d’ailleurs met en lumière plusieurs dispositifs car il se veut une « sorte de boîte à idées ». Ainsi évoque-t-il par exemple deux programmes mis en place en France : Parler bambin et Jeux d’enfants, inspiré du projet américain Carolina Abecedarian . « Il faut promouvoir les projets, c’est pourquoi nous suggérons la création d’un fonds national pour la qualité de l’accueil en crèche qui soit financé par la Caf » a expliqué Florent de Bodman. Et d’insister encore une fois sur « la nécessaire évaluation scientifique des projets ». Ce qui demande bien sûr des moyens.
    Certaines recommandations concernent l’accompagnement à la parentalité et le rapport souligne le rôle essentiel que les PMI et les crèches ont à jouer. Enfin les auteurs insistent sur le dialogue qui doit s’instaurer entre chercheurs et praticiens. Ils suggèrent la création d’un « What works centre » comme il en existe au Royaume-Uni. « Un tel centre ferait la synthèse des meilleurs projets assortis et déciderait de l’octroi de financement » a précisé Florent de Bodman.

    Rappel des 10 recommandations-clefs
    En ce qui concerne l’accueil en crèche
    1.    Adopter un objectif national mieux ciblé : créer 40 000 nouvelles places de crèches d’ici à 2022 dans des départements ruraux sous-dotés et les quartiers politique de la ville (QPV).
    2.    Instaurer une aide supplémentaire pour les places de crèches crées dans ces territoires prioritaires afin de garantir aux communes qui les financent un reste-à-charge quasi-nul.
    3.    Obliger les communes à une transparence complète sur les critères d’attribution des places en crèche sous peine de ne plus recevoir les aides nationales versées par les CAF.
    4.    Ouvrir fortement les crèches aux familles modestes : donner plus de poids aux critères sociaux dans l’attribution des places et inciter financièrement à l’accueil de ces familles.
    5.    Faire progresser la qualité pédagogique en crèche en la mesurant de façon rigoureuse et en créant sur cette base « un Fonds national pour la qualité de l’accueil en crèche ».
    En ce qui concerne le soutien aux parents et leur accompagnement
    6.    Faire changer d’échelle la politique de soutien aux parents de jeunes enfants en promouvant les projets les plus efficaces inspirés par la recherche ou l’innovation technologique.   
    7.    Valoriser les crèches comme un lieu de soutien aux parents, en reconnaissant qu’il s’agit d’une mission à part entière de ces structures.
    8.    Développer le rôle de soutien aux parents des PMI en complément de leur mission universelle de santé publique et en s’appuyant sur le dialogue avec la recherche scientifique.
    9.    Encourager la collaboration entre les professionnels de périnatalité (maternités, sages-femmes, PMI) afin de faciliter le parcours des parents autour de la naissance de leur enfant.
    En ce qui concerne la recherche-action sur la petite enfance
    10.  Développer la recherche-action en créant une instance nationale de type « What works centre » dans le domaine de la petite enfance.


    *Florent de Bodman, administrateur civil en détachement à l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA), Clément de Chaisemartin, économiste (Université de Californie à Santa Barbara), Romain Dugravier, pédopsychiatre chef du service périnatalité de l’hôpital Sainte Anne et Marc Gurgand, économiste, directeur de recherche CNRS à l’Ecole d’économie de Paris.
    **L’accueil individuel n’a pas été pris en compte dans le rapport car selon les auteurs il n’est pas accessible aux familles le plus défavorisées.


    Consulter le rapport dans son intégralité ci-dessous
    Lire les réactions de l'AMF, la FNEJE et l'Ufnafaam.
    Pièce(s) jointe(s):

    Deux conceptions opposées

    Le précédent rapport de Terra Nova (2014 : la lutte contre les inégalités commence dans les crèches) avait suscité quelques remous parmi les professionnels de la petite enfance. Ce rapport ne se veut pas polémique ont assuré les auteurs qui ont procédé à des auditions et rencontres au cours de sa préparation. Néanmoins on connait la méfiance de certains spécialistes vis-à-vis de programmes comme Parler bambin cité en exemple dans le rapport. On connait aussi leur crainte que sous prétexte d’aider et d’anticiper sur d’éventuelles futures difficultés on ne stigmatise des enfants dès leur plus jeune âge. Deux visions assez opposées de ce que doit être l’accueil du jeune enfant : d’un côté la prévention prévenante préconisée dans le rapport Giampino et de l’autre une prévention plus active avec des objectifs et des évaluations. Avec toujours la même ambition :  donner toutes ses chances à chaque enfant. Toutes ses chances ? Là où le rapport Giampino inisiste sur le développement,l'épanouissement de l'enfant et la notion de prime éducation, le rapport de Terra Nova lui insiste sur l'éducation, la pédagogie et la réussite future.

    Article rédigé par : Catherine Lelièvre
     

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  • article extrait de : Le journal des professionnels de l'enfance nov/dec 2015


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  • article issu de : http://ciemutine.org/bulbille

     


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  • article issu de : http://www.etab.ac-caen.fr


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  • livret issu de : https://www.meilleurdepart.org/

     


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  • article issu de : http://www.cndp.fr/crdp-besancon/

    Ce livret de psychomotricité est un complément pédagogique du disque Sacha Circus réalisé par Sacha et Hélène Bohy pour le label Enfance te Musique

    Enfance et Musique


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  • article issu de : https://www.bloghoptoys.fr

    25 idées d’activité avec le parachute

     

    Le parachute est une grande toile synthétique, très solide, avec des poignées tout autour. Il sert de support à de nombreux jeux et moments d’échanges et de partages, privilégiant la coopération entre les joueurs. C’est un excellent outil pour intégrer des enfants porteurs de handicap dans un groupe et faire coopérer ensemble des personnes de capacités différentes.

     

    1 La vague

     

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    Demandez à tous les enfants de prendre une poignée du parachute. Tout le monde se place assis en tailleur et, au signal de l’éducatrice, les enfants se lèvent à tour de rôle en levant le parachute avec eux pour faire une vague. Vous pouvez aussi préciser à quelle hauteur lever le parachute, par exemple jusque aux épaules ou par-dessus la tête.

     

    2 La mer

     

    Chaque enfant prend une poignée. Il s’agit simplement d’agiter le parachute. Commencez par des vagues toutes douces pour augmenter progressivement la force et terminer avec une véritable tempête en mer !

     

    3 La crêpe

     

    Tout le monde est accroupi tenant le parachute posé à raz la terre. Lever et lâcher ensemble le parachute qui s’envole !

     

    4 Le chat et la souris

     

    Un enfant débute le jeu en jouant le rôle de la souris. Il se place en dessous du parachute. Un autre enfant joue le rôle du chat et s’installe par-dessus (à quatre pattes et sans chaussures). Les autres enfants tiennent les poignées et font bouger le parachute afin de permettre à la souris de s’échapper. Lorsque le chat attrape la souris, il prend sa place et un autre enfant fait le chat.

     

    5 Le parapluie

     

    Demandez aux enfants de venir prendre une poignée. Au signal de l’éducatrice, les enfants lèvent le parachute à bout de bras pour former un parapluie.

     

    6 L’assiette

     

    Tous les enfants sont assis et tiennent solidement le parachute. Ils doivent le tendre au maximum en se penchant légèrement vers l’arrière.

    « Les success ball sont des accessoires indispensables car elles sont ultra-légères ! »

     

    7 Le champignon

     

    Les enfants lèvent la toile dans les airs et la redescendent en entrant sous le parachute et en s’assoyant sur le bord. De cette façon, l’air reste à l’intérieur et cela forme un gros champignon.

    « Les balles émotions peuvent servir de support à des activités autour des relations sociales »

     

    8 Salade de fruits

     

    Les enfants lèvent la toile dans les airs comme pour faire un parapluie, mais l’éducatrice les invite à changer de place à l’appel d’une couleur ou d’un numéro donné à chacun en début d’activité, etc., et tout ça, avant que la toile ne touche le sol.

     

    9 Les échanges frénétiques

     

    Levez le parachute, puis échangez de place pendant que le parachute redescend doucement. D’abord 4 personnes changent de places. Ensuite demandez à 8 personnes, aux filles et enfin aux garçons d’échanger leur place. Ou selon certains critères (tous ceux nés en janvier, tous les garçons…)

     

    10 Popcorn

     

    Tous les enfants prennent une poignée. Déposez des objets mous sur le parachute et les enfants doivent brasser énergiquement le parachute pour faire voler les objets dans les airs. Vous pouvez utiliser des balles de ping-pong, des balles de mousse, des boules de papier chiffonné, de petites images plastifiées, etc. Ce jeu peut être adapté selon les thématiques que vous travaillez avec les enfants.

    « Ces balles coton sont très légères  et sont vendues par lot de 12.  Un parfait complément au parachute ! »

     

    11 Popcorn (Variante)

     

    Le but du jeu est de faire sauter une balle le plus haut possible mais en la rattrapant toujours dans le parachute. Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. On place une balle au centre du parachute. Les joueurs vont donner un rythme de plus en plus ample afin de faire voler la balle. Lorsque la balle redescend, le parachute doit la suivre afin qu’elle retombe dedans et puisse être renvoyée. Faire de petites vagues et ajouter des balles de tennis sur le parachute.

     

    12 Cro-co-di-le

     

    Les enfants prennent une poignée et s’assoient autour du parachute en allongeant leurs jambes en dessous. Ils font de toutes petites vagues avec le parachute. Un enfant est désigné comme étant le premier crocodile. Il choisit un enfant et doit le manger en lui pinçant le bout des orteils. L’enfant « choisi » doit crier le plus fort possible. Par la suite, il prend la place du crocodile, et ainsi de suite.

     

    13 Requin

     

    Tous les participants sont assis autour du parachute les jambes allongées sous celui-ci et font de petites vagues. Un des joueurs étant sous le parachute choisi une victime et la tire par les jambes sous le parachute. Lorsque la victime est croquée par le requin, elle crie son désarroi très fort. Ensuite, elle devient un requin. Le jeu se poursuit ainsi de suite jusqu’à ce que tous les joueurs se retrouvent sous le parachute.

     

    14 Requin et poissons

     

    Le requin doit retrouver le petit poisson, mais les autres qui font la mer doivent l’en empêcher. Un des joueurs est désigné petit poisson et se faufile sous le parachute. Le requin, un autre joueur monte sur le parachute. Pendant qu’il cherche, tous les autres joueurs qui tiennent le parachute le bouge pour que la mer soit agitée. Une fois que le requin a attrapé le petit poisson, on change les rôles.

     

    15 Face à face

     

    Les enfants se placent autour du parachute en tenant les poignées. Divisez le parachute en deux équipes (deux moitiés) et mettez un ballon de mousse en jeu. En faisant des vagues, il faut faire sortir le ballon du côté adverse pour marquer un point.

     

    16 Les cheveux électriques

     

    Divisez le groupe en deux équipes. La première équipe s’assoit en dessous du parachute. Les autres prennent une poignée tout autour. Tirez doucement le parachute d’un côté et de l’autre pour créer un frottement sur la tête des enfants assis en dessous. Le résultat est spectaculaire ! Sortez votre appareil photo!

     

    17 Le trou

     

    Demandez aux enfants de prendre une poignée et de tendre le parachute au maximum, à la hauteur des hanches. Déposez un ballon sur le parachute et, avec des mouvements de va-et-vient et une belle coopération, essayez de faire passer le ballon dans le trou au centre du parachute.

     

    18 Tourne ballon

     

    Le ballon placé sur le parachute doit pouvoir faire le tour du bord du parachute sans en sortir. Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. Le ballon est placé au milieu du parachute. Les joueurs doivent réaliser un mouvement de vague entre eux c’est-à-dire en s’accroupissant et se relevant successivement. Le ballon voyagera alors sur le bord du parachute. Ils doivent essayer de faire faire un tour maximum au ballon sans qu’il sorte. S’il tombe à l’extérieur du parachute, on recommence le comptage.

     

    19 La pétarade

     

    Placez plusieurs ballons gonflés sous le parachute ou le drap. Quelques enfants tiennent les rebords pour éviter que les ballons s’envolent. Les autres enfants sautent par-dessus la toile ou le drap pour faire éclater les ballons. Ensuite, inversez les groupes.

     

    20 Course à une main

     

    Demandez à chaque enfant de tenir le parachute d’une seule main en tendant l’autre main pour garder l’équilibre. Courez en rond dans une direction, puis changez de main et courez dans l’autre direction. Une autre formule serait d’utiliser une morceau de musique comme signal pour changer de direction (vous pouvez, par exemple, changer de direction chaque fois que la musique s’arrête).

     

    21 Les montagnes russes

     

    « Un ballon poids plume : il ne fait pas mal même s’il tombe sur la tête d’un joueur ! »

     

    Les joueurs tiennent le parachute à hauteur de la taille. Placez un ballon au milieu du parachute. Les joueurs doivent réaliser un mouvement de vague entre eux, c’est-à-dire en s’accroupissant et se relevant à tour de rôle. Le ballon voyagera alors sur le bord du parachute. Ils doivent essayer de réaliser un nombre de tours maximum. Si le ballon tombe à l’extérieur du parachute, recommencez le décompte.

     

    22 Chasse aux foulards

     

    Déposez un foulard de chaque couleur représentée sur votre parachute. À l’appel de la couleur, les enfants qui tiennent une poignée dans le segment de cette couleur doivent lâcher leur poignée et courir le plus rapidement possible sous la toile pour ramasser le foulard de la bonne couleur.

     

    23 Le mille-pattes

     

    Demandez aux enfants de se déplacer à quatre pattes, un derrière l’autre, tout autour du parachute, pour faire un mille-pattes géant qui tourne en rond.

     

    24 Cache-cache

     

    Demandez aux enfants de se déplacer partout dans le local ou dans la cour au son de la musique. Lorsque la musique s’arrête, les enfants doivent s’accroupir et se cacher les yeux. L’éducatrice cache alors un ou plusieurs enfants avec le parachute. À son signal, les autres enfants ouvrent les yeux et doivent deviner qui se cache sous la toile.

     

    25 Animalerie

    Pouet Pouet, un jeu de mimes très rigolo.  Pourquoi ne pas l’intégrer à un jeu de parachute ? »

     

    Les participants font des petites vagues à la hauteur de la taille pendant que le meneur de jeu dit à l’oreille de chacun un nom d’animal. Il est important qu’un nom apparaisse plus d’une fois. Ensuite, au signal du meneur de jeu, tous soulèvent le parachute au bout de leurs bras, et là, le meneur nomme un ou plusieurs nom(s) d’animal (aux). Lorsqu’on entend son nom d’animal, on change d’endroit sous le parachute avec un autre participant ayant le même nom d’animal que nous.

     

    Variante: quand on entend son nom d’animal, on change d’endroit tout en faisant le cri approprié. Au lieu d’un nom d’animal, on peut souffler à l’oreille des couleurs (celles du parachute de préférence).

     

     


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  • article issu de : https://www.enfant.com/

    Activités motrices

    Ronde, parcours, toboggan… en avant !

    En jouant à ces jeux, votre enfant développe ses capacités psychomotrices et continue l’exploration de son corps. Ils sont aussi importants pour la socialisation . A travers ces activités, votre tout-petit apprend aussi à partager des moments avec ses camarades et à respecter une consigne.

    La ronde, pour accepter les autres

    • A la crèche ou en première année de maternelle, votre tout-petit va d’abord apprendre à faire une ronde avec ces camarades. Former un groupe, se mettre en cercle, donner les deux mains à ses petits copains, cela ne va pas de soi pour votre enfant qui ne maîtrise pas encore bien son espace. Une fois la ronde formée, il apprendra à tourner dans un sens, puis dans l’autre, au rythme de la musique.
    • La ronde n’est pas qu’une activité physique, en donnant la main à l’autre, avec qui on n’est pas forcément ami, c’est aussi une façon d’apprendre à vivre ensemble.

    Le parcours pour avoir confiance

    • Ramper sous un tunnel, tenir en équilibre sur une poutre, sauter dans les cerceaux, courir à reculons… Grâce à ce parcours sécurisé mis en place par la maîtresse, votre tout-petit se dépense et ose prendre des risques afin d’explorer ses limites.
    • En réalisant qu’il peut sauter à pieds joints dans un cerceau, il prend confiance en lui et appréhende son espace (dedans, dehors, dessous, dessus, en arrière, en avant) tout en améliorant sa motricité. Un parcours, c’est aussi un début, un milieu et une fin. Une manière d’appréhender aussi la notion de temps.

    Pourquoi il monte à l’envers sur le toboggan ?

    • A chaque sortie au parc, ça ne loupe pas, votre tout-petit préfère monter sur le toboggan par-devant. Ce n’est pas pour vous contrarier. C’est surtout parce qu’il y emmagasine des informations corporelles. En crapahutant ainsi, il met en jeu sa coordination motrice et son équilibre pour ne pas chuter. Même chose lorsqu’il descend la tête en avant.
    • Grâce à ses acrobaties, il apprend la différence entre le bien-être et le mal-être : laquelle de ces positions est la plus agréable pour moi ? Bien entendu, sa soif de découverte ne vous dispense pas de lui rappeler qu’il ne doit pas remonter à l’envers si un petit camarade s’apprête à descendre et qu’il ne doit en aucun cas doubler les autres. Respecter les règles, voilà l’une des composantes du jeu.

    Stéphanie Letellier


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