• Les choix pédagogiques : accompagner par l’observation

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    Les choix pédagogiques : accompagner par l’observation

     
    « Le jeu est le langage de l’enfant » FREUD.
     

    C’est à l’équipe, en utilisant l’observation et nos savoirs, de le guider dans un milieu collectif tout en prenant en compte son évolution.
    Le jeu est relation, communication et construction où se mêlent les temps de pause….. Je bulle….. Je grandis.

    Les points essentiels :

    • Une stabilité dans l’accueil individuel vers le collectif
    • Une guidance vers l’autonomie
    • Un éveil et ouverture au monde
    • Un respect du choix de l’enfant car celui-ci est acteur de son parcours.

    Pourquoi observer ?

    L’observation est un outil indispensable pour accueillir l’enfant et sa famille : elle peut être participative ou en retrait.

    Cet outil permet à l’équipe de poser son regard vers les évolutions, les adaptations, les changements de comportements et ainsi adapter nos réponses.

    Le jeu libre et la relation avec les autres

    Face au jeu de l’enfant l’adulte présent va tantôt être observateur (laisser l’enfant jouer seul sans intervenir), tantôt être acteur et pouvoir stimuler l’enfant dans son imagination ( ne pas faire à la place de l’enfant).

    Le jeu libre est constructeur vers l’autonomie si le lieu, les espaces, les jeux sont pensés pour cela. Ainsi pour l’équipe le jeu est «considéré comme l’activité la plus sérieuse de l’enfant.» MONTAIGNE

    Les ateliers

    Ils se déroulent en général dans la salle d’atelier, et ils ont pour but de favoriser l’expression et la créativité de l’enfant.

    Il est important de bien tenir compte de ce que l’enfant est capable de faire en fonction de son âge et de son développement en mettant à sa disposition des jeux répondant à ses besoins de manipuler, transvaser, enfiler, encastrer, tirer, rouler, cacher…

    L’adulte présent doit respecter la manipulation de l’enfant, lui laisser faire ses expériences, en acceptant éventuellement ses refus.

    Il ne s’agit pas de faire à la place de l’enfant, mais de voir le résultat « produit » par lui.

    La place de l’imaginaire et du jeu symbolique

    Pour Piaget le jeu symbolique « au-delà de l’aspect structurant qu’il confère à la pensée, répond à des besoins principalement affectifs. Il constitue un moyen d’expression propre à l’enfant ».

    Ces jeux de « faire semblant » sont un moyen d’exprimer des sentiments et de les explorer.

    Ils lui servent surtout à appréhender la réalité future de ses besoins affectifs et intellectuels.

    Il traduit ce qu’il a vécu par ses actions autour des pôles d’ateliers libres. Ces espaces sont stables et mis en place selon l’évolution du groupe (c’est ce que l’on appelle les coins dinette et autres).

    C’est grâce à cela qu’il entre dans le monde de la représentation et l’aide ainsi à comprendre les absences « Le symbole est une comparaison entre un élément donné et un élément imaginé » (EJE passerelles).

    L’enfant observe le monde qui l’entoure, et il le reproduit par ses jeux avec une très grande attention.

    Dès 18 mois l’enfant commence ce jeu que nous encourageons dans notre espace de vie.

    L’activité et le jeu de l’enfant vont pouvoir se développer dans le plaisir de la découverte que peut leur apporter leurs propres activités spontanées dans un environnement aménagé.


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