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  • Les parcours de motricité

    article issu de : https://materiel-educatif.nathan.fr

    Les parcours de motricité

    Les parcours de motricité sont des activités spécifiques de l'école maternelle, dans lesquelles l'enfant découvre l'espace qui l'entoure avec son corps. Ils sont notamment l'occasion « d'éprouver des émotions, des sensations nouvelles [...], d'explorer leurs possibilités physiques, d'élargir et d'affiner leurs habiletés motrices » (Programme de l'école maternelle, 2015). La plupart des élèves éprouvent un vrai plaisir à être confrontés à des situations inhabituelles et à trouver différentes façons d'agir et de se déplacer dans l'espace.

    Des parcours stimulants et variés

    Par des aménagements stimulants et des situations motrices variées, l'enfant est encouragé à explorer, s'exprimer et agir. Il apprend à mieux se situer dans l'espace, découvre les possibilités de son corps, développe son autonomie et la confiance en soi.
    Les parcours devront être progressifs selon l'âge et les capacités motrices des élèves. Ils pourront combiner plusieurs types de situations et d'exercices :
    - des appuis stables ou instables, étroits ou plus larges, assurés par différentes parties du corps (pieds, mains, etc.) ;
    - des situations d'équilibre à hauteur du sol et sur différentes surfaces ;
    - des déplacements selon plusieurs modes (grimper, sauter, glisser, rouler, ramper, etc.) et différentes directions (parcours rectilignes ou en angle) ;
    - des orientations du corps et des enchaînements de postures variés.
    Au fur et à mesure, les parcours pourront être enrichis par des manipulations d'objets (balles, ballons, cerceaux, cordes, etc.) de manière à progresser dans la maîtrise et la précision des gestes.

    Quel est le rôle de l'adulte ?
    - Au début de chaque séance, l'enseignant s'assure que les élèves sont dans une tenue leur permettant de réaliser l'activité (vêtements adéquats ; pieds nus, chaussons ou chaussures de sports selon le parcours).
    - Il veille à la sécurité des enfants au moment de l'installation du parcours et pendant sa réalisation. Il adapte notamment la hauteur et la difficulté du parcours selon l'âge et les capacités motrices de ses élèves. Avant de démarrer, un rappel des règles de passage s'avère le plus souvent utile (attendre son tour, ne pas pousser, etc.).
    - Il encourage les élèves à agir, à « prendre des risques mesurés » et à fournir des efforts adaptés.
    - Il verbalise et fait verbaliser les actions réalisées (escalader, rouler, sauter...) et leur enchaînement.
    - Il fait prendre conscience des progrès et des nouvelles possibilités acquises pour développer la confiance en soi.

    1, 2, 3, courez, sautez, bougez !

    Nos structures et modules de motricité sont modulables et adaptés à des activités individuelles ou collectives progressives et motivantes. Faciles à installer, ils permettent d’élaborer des parcours riches et variés.

    Actimousse®
    Des modules en mousse faciles à installer par les enfants pour composer des parcours riches et motivants.

    Actigym®
    Une structure de grande motricité modulable pour élaborer des parcours de difficultés progressives et favoriser la prise de risque.

    Gymkit®
    Un ensemble d’éléments à combiner pour mettre en place des ateliers de motricité évolutifs dès 3 ans.

    À découvrir aussi :

    Bi bascule et Basculo pont
    2 bascules réversibles pour multiplier les jeux d’équilibre.

    Parcours tactiles
    Des éléments à combiner pour créer des parcours d’équilibre et de découverte sensorielle.

    Courez, sautez, dansez !
    6 projets pédagogiques avec des activités associées à différents domaines. DVD, imagier et posters inclus.

    Actimousse® - Le parcours bas
    1 escalier 3 parties + 1 petit tremplin + 1 poutre + 2 supports tunnels bas + 1 petit tapis de réception

     


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  • article issu de : https://pedagoconcepto.com

    Développement global de l’enfant

    Qu’est-ce que le développement global de l’enfant? Faisant souvent référence à 5 développements, soit : affectif, moteur (motricité fine et globale), social et moral, cognitif et langage. Toutefois, il faut aussi y ajouter le côté sensoriel et sexuel. Voici ici, un bref descriptif des différents développements. Comment situer un enfant au regarde de son développement global? L'observation de l'enfant est de mise. Une grille afin de cerner les besoins à cet effet est d'ailleurs un bon outil.

    Développement affectif

    La satisfaction des besoins affectifs de l’enfant est tout aussi vitale que celle de ses besoins physiques. Aussi est-il de la plus haute importance de créer une relation affective stable et sécurisante avec l’enfant dès son entrée au service de garde, car c’est à partir de cette relation qu’il pourra se développer harmonieusement.

    Développement moteur

    Ce domaine comprend la motricité globale (s’asseoir, ramper, marcher, courir, grimper, saisir un objet...) et la motricité fine (dessiner, enfiler des perles, découper...). Offrir aux enfants la possibilité de bouger en service de garde favorise leur développement physique et moteur tout en les menant à acquérir de saines habitudes de vie et en prévenant l’obésité.

    Développement social et moral

    Le milieu de garde offre à l’enfant l’occasion d’apprendre à entrer en relation avec d’autres, à exprimer et à contrôler ses émotions, à se mettre à la place de l’autre et à résoudre des problèmes. L’acquisition d’habiletés sociales et l’émergence d’une conscience du bien et du mal lui permettent d’entretenir des relations de plus en plus harmonieuses avec son entourage et de tenir compte de la perspective des autres avant d’agir.

    Développement cognitif

    Un milieu de vie stimulant permet à l’enfant de développer ses sens, d’acquérir des connaissances et des habiletés nouvelles et de comprendre de plus en plus le monde qui l’entoure. Le personnel éducateur soutient les enfants sur ce plan en favorisant chez eux la réflexion, le raisonnement et la créativité.

    Développement langage

    Le développement du langage et de la représentation symbolique est renforcé par la vie en groupe. Le personnel des services de garde contribue au développement des enfants sur ce plan en parlant avec eux et en les aidant à exprimer de mieux en mieux leurs besoins et leurs émotions, à poser des questions, à améliorer leur prononciation et leur vocabulaire.

    Développement sensoriel

    Le développement sensoriel commence dans l'utérus et se poursuit tout au long de son enfance. Les sens reçoivent et transmettent de l'information. Le cerveau analyse et traite cette information. Le corps produit une réaction (comportement, geste, etc.). Nous connaissons tous nos 5 sens extérieurs (auditif, visuel, odorat, gustation, toucher). Par contre, nous en avons 2 autres sens intérieurs, moins connus (proprioception et système vestibulaire). C’est ce qu’on appelle la proprioception. Les muscles, les articulations, les ligaments et les os envoient de l’information au cerveau. Ce qui nous fait sentir la position de chacune des parties de notre corps. Il permet à notre corps de s’orienter dans l’espace de planifier et d’exécuter des mouvements. Des récepteurs situés dans notre oreille interne envoient au cerveau de l’information sur la direction et la vitesse de nos mouvements et de nos déplacements. C’est ce qu’on appelle le système vestibulaire. Cela nous permet d’ajuster la position de notre corps dans l’espace, en tenant compte de la gravité. Le système vestibulaire contribue à notre équilibre et à notre tonus musculaire. Ce système agit toujours avec au moins un autre sens, surtout avec la vue et la proprioception.

    Développement sexuel

    Pour bien se développer, il est essentiel que tous les enfants apprennent à interagir avec les autres et présentent des comportements appropriés au point de vue social. Ces aptitudes ne sont pas innées à la naissance. Les jeunes enfants sont en processus de développement de leur identité sexuelle (la réalisation qu'ils sont soit un garçon, soit une fille) et le rôle assigné à chacun des sexes (adoption des caractéristiques sociales propres aux filles et aux garçons). Les enfants approfondissent également leur compréhension des relations et des valeurs. En général, nous ne percevons pas ces aspects comme étant liés à la sexualité, mais ces étapes importantes du développement à la petite enfance constituent la pierre angulaire du développement et de l'évolution de la sexualité au moment de la transition de l’enfance à l’adolescence et de l’adolescence à l’âge adulte.


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  • article issu de : https://heloisejunier.com

    Courir, sauter, grimper : comment ça marche ?

    Retrouvez cet article publié dans la revue Infobébés d’août-Septembre 2012.

    Depuis qu’il marche, votre enfant à la bougeotte : il court, saute et grimpe partout ! Autant de mouvements corporels qui nécessitent de véritables compétences psychomotrices. Car détrompez-vous, ces acrobaties ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air…

     Les bagages sont prêts ? C’est parti ! Les vacances d’été vont être l’occasion pour votre bout’chou d’explorer de nouveaux espaces et d’expérimenter de nouveaux mouvements avec son petit corps. La montagne verdoyante, la mer bleutée, les champs de lavande à perte de vue… Autant d’environnements inédits qui aiguiseront sa curiosité et stimuleront son envie de se mouvoir. D’autant plus s’il est devenu un marcheur aguerri. Et pour cause, à l’acquisition tant attendue de la marche s’ensuit toute une série de pirouettes dont votre petit raffole, comme courir après les mouettes, grimper les escaliers ou encore sauter à pieds joints dans une marre. La particularité de ces mouvements ? Déplacer l’intégralité du corps dans un espace donné. Ainsi les qualifie-t-on de mouvements locomoteurs (pensez à la locomotive qui se déplace), et les oppose-t-on aux mouvements non-locomoteurs, comme se pencher à la fenêtre, se redresser sur une chaise ou encore s’étirer comme un chat. Quelles difficultés doit alors surmonter votre petite Clémence pour parvenir à exécuter ces acrobaties ? Info vous dit tout !

    Une bonne coordination !

    Ces activités locomotrices nécessitent des compétences psychomotrices complexes. Pour courir, sauter ou grimper, activités de motricité dite globale, votre bout’chou va devoir non seulement mobiliser des groupes musculaires importants, contracter certains muscles et en relâcher d’autres, mais également les coordonner entre eux. Prenons l’exemple de la course. Pour courir comme un pro, votre enfant doit non seulement coordonner les mouvements de ses bras et de ses jambes, mais aussi être suffisamment costaud pour recevoir sur une seule jambe le poids entier de son corps. Et si la course apparaît aux alentours de dix-huit mois, elle ne sera maîtrisée pleinement qu’à l’âge de sept ou huit ans. Il en est de même pour le saut. Pour sauter comme un kangourou, votre loulou doit parvenir à fléchir ses deux petites jambes simultanément, à propulser son corps vers le haut par une extension de celles-ci, pour ensuite le laisser retomber sur ses deux jambes qui se fléchiront de nouveau. Et le tout avec précision, vitesse et souplesse. Tout un programme qui nécessite un bon équilibre, une excellente coordination et une force musculaire de champion !

    L’ascension de l’escalier

    Mais ce n’est pas tout. Car rapidement se pose la question de l’escalier. Pour se rendre chez la nounou ? Une flopée de marches à monter ! Pour rentrer à la maison ? Encore des marches à escalader car l’ascenseur est capricieux ! Votre souhait ? Que votre petite Charlotte soit rapidement capable de monter les marches seule, comme une grande. Or, une fois encore, cet exercice lui demande de nombreuses compétences : propulser une de ses jambes en hauteur, avoir une force suffisante pour que celle-ci supporte et ramène tout le poids du corps sur la marche supérieure, et surtout, être doté d’un équilibre postural sans faille. Elle a 18 mois ? Sans doute est-elle capable de gravir l’escalier, en vous tenant la main, et en rassemblant ses deux pieds sur chaque marche. Elle a 2 ans ? Elle est sur le point de monter et descendre les marches seule, en se tenant à la rampe. Chic ! Vous aurez dorénavant les mains libres pour porter vos multiples sacs, en rentrant des courses ! Mais il faut attendre l’âge de trois ans, pour qu’elle parvienne à monter l’escalier, en alternant un pied sur chaque marche, et même trois ans et demi pour qu’elle en fasse de même à la descente. Pourquoi six mois de plus pour réussir à descendre ? Tout simplement parce que le centre de gravité attire excessivement le corps de votre loustic vers le bas quand il se retrouve dans le sens de la pente. Ce qui nécessite une plus grande habilité musculaire, et un sens de l’équilibre hors-pair. Tiens, l’équilibre, parlons-en !

    Un équilibriste en herbe !

    Ces mêmes activités locomotrices renforcent l’équilibre de votre chérubin, qui joue à son tour un rôle clé dans le développement de sa motricité. Véritable sixième sens, notre équilibre nous accompagne dans notre vie de tous les jours, sans que nous en prenions conscience. Et pourtant, celui-ci se développe dès la phase prénatale et entre en fonction à la naissance. Son rôle ? Stabiliser le paysage visuel pendant que notre corps ou notre tête exerce un mouvement. En d’autres termes, disons que notre sens de l’équilibre nous permet de ressentir que c’est notre corps qui bouge, et non la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Pensez à la danseuse classique qui enchaîne cinq pirouettes sans vaciller ou encore à la sportive qui exécute des figures sur la poutre avec agilité. Pour info, ce sens de l’équilibre, qui nous est si précieux, provient de l’appareil vestibulaire dont les récepteurs se logent au creux de notre oreille interne. Mais voilà, comme de nombreuses autres compétences musculaires et cérébrales, le sens de l’équilibre de votre bout’chou se développe au fur et à mesure de sa maturation. En attendant… bonjour les chutes !

    Tomber pour mieux se relever

    Car oui, malgré toute votre attention et vos mesures de protection, votre petit ange n’y échappera pas. Sachez d’ailleurs que les chutes vous effraient bien plus vous que lui, votre loulou, qui demeure dans l’insouciance. Son envie de se mouvoir reste toujours plus forte que sa peur de tomber. Sûrement avez-vous déjà remarqué qu’un enfant qui vient tout juste de dégringoler, repart de plus belle. Et c’est tant mieux ! Les chutes vont lui permettre d’apprendre à sentir, à connaître, et à se représenter son corps, et ainsi à participer à l’élaboration de son schéma corporel. Mais ce n’est pas tout. Tomber lui permettra également d’appréhender au mieux la limite de ses compétences et ainsi de réajuster son mouvement pour qu’il soit plus efficace. L’apprentissage de la motricité globale, comme tout apprentissage, s’effectue donc par essais et erreurs. Comment réagir ? Là est la question ! Auparavant, certaines mamans de familles nombreuses ne trouvaient pas le temps de surveiller les plus jeunes, qui courraient partout, en totale liberté. Ils tombaient, pleuraient, se relevaient, et ce en l’absence de leurs parents. Aujourd’hui, la réalité est toute autre. Les mamans, omniprésentes dans la vie de leur enfant, sont naturellement protectrices et à l’affût de la moindre chute. L’idéal ? L’attitude intermédiaire, sans doute. C’est-à-dire lui laisser une liberté suffisante pour qu’il puisse expérimenter son corps et se tromper. L’objectif ? Rester vigilant tout en cultivant sa curiosité, son esprit d’initiative et sa débrouillardise.

    Bien dans son corps, bien dans sa tête !

    Depuis le début de cet article, nous évoquons majoritairement la force musculaire de l’enfant, son sens de l’équilibre, et ses compétences motrices. Toutefois, détrompez-vous. Si ces exercices sont expérimentés par son petit corps, ils concernent aussi son esprit. Car ces mouvements participent activement au bon développement affectif et intellectuel de votre loulou. Que nous en ayons conscience ou non, notre corps joue un rôle clé dans notre vie. Et toute activité physique est un excellent moyen de décharger les tensions et les frustrations issues de notre quotidien. Il en est de même pour nos enfants, aussi jeunes soient-ils. Le fait de courir après un papillon dans un champ de coquelicots ou encore de sauter dans toutes les flaques d’eau qu’il croise, lui permet de s’exprimer et de favoriser sa bonne santé émotionnelle. Enfin l’ensemble de ces prouesses contribue également au développement de son estime de soi, à la sensation d’être quelqu’un à part entière, et de vivre ses propres expériences. Sans oublier qu’il est sensible à vos multiples encouragements !

    Vous l’aurez compris : courir, sauter ou encore grimper n’est pas chose aisée pour nos tout-petits. Ces acrobaties requièrent des compétences musculaires, psychologiques et intellectuelles, avec des répercussions sur le plan affectif et émotionnel. Vous-même pouvez l’encourager dans cette quête de la motricité. Jouez avec lui à courir, à l’attraper, à sauter comme un kangourou, à grimper sur les rochers. Stimulez son envie de se mouvoir, tout en revivifiant l’énergie qui est en vous !

    Conseiller : Emilie Chicheportiche, psychomotricienne à Paris

    Au cœur d’une séance de psychomotricité

    « Je reçois chaque semaine une dizaine d’enfants pour une séance de psychomotricité. Dans la grande salle sont disposés des matelas, des toboggans, des ponts, et des petits escaliers, qui permettent aux enfants de courir, de grimper, de sauter, de glisser. A deux ans, les petits ne jouent pas ensemble et demeurent dans l’individuel. A trois ans, leur motricité est plus développée et les enfants entrent souvent en relation en imitant les mouvements du petit copain. A quatre ans, ils sont davantage dans la compétition et jouent à qui va courir le plus vite ou sauter le plus loin. »

    Carole Neveux, psychologue et animatrice en éveil corporel à Paris

    Zoom sur  son petit cerveau !

    Le fait de courir, de sauter ou encore de monter les marches d’un escalier sont un ensemble de schémas moteurs automatiques que l’enfant acquiert avec l’expérience. Ces mouvements sont stockés dans les « ganglions de la base », zone située au centre de son cerveau. Quand un enfant saute pour la première fois, il doit mettre bout à bout toute une suite de schémas moteurs encore inédits, ce qui explique pourquoi son mouvement est gauche et maladroit. Au terme de maturation et d’expérience, l’enfant exécutera alors ces figures sans réfléchir, comme ce serait le cas pour un adulte. Ainsi, seule l’activation du mouvement (entraînant l’activation des schémas moteurs), sera volontaire.

    Sylvain Nollet, neurologue et assistant hospitalier au CHU de Besançon

    L’été dernier, sa motricité s’est développée à vitesse grand V !

    A la veille de l’été, ma petite Barbara était une marcheuse débutante. Pendant les vacances, je l’ai alors conduite dans des espaces où elle pouvait tenter quelques acrobaties, sans trop de risques. Je pense notamment au sable de la plage qui amortissait chacune de ses chutes. Je m’amusais à jouer à chat avec elle. Autant dire qu’à la fin du séjour, elle avait drôlement pris confiance en son corps et avait fait d’énormes progrès !


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  • article issu de : http://www.chups.jussieu.fr

    Tableau 1 Développement psychomoteur de l’enfant

    De la naissance à 3 ans

     

     MotricitéPréhensionLangageCompréhension
    Naissance
    1 mois
    Hypertonie des membres
    Hypotonie axiale
    Assis : cyphose dorsale
    V : position fœtale
    Grasping Attentif aux sons  
    2 mois Tenu tête quelques instants et vacille
    D : attitude asymétrique
    V : appui avant-bras, soulève tête à 45°
    Grasping plus discret
    Mains souvent ouvertes
    Vocalises Sourire social
    3 mois Intérêt pour son corps : âge du « regard de la main »
    D : mouvement de flexion et d’extension des MI
    V : appui avant-bras, soulève tête de 45 à 90°
    Préhension au contact Cris de plaisir
    Gazouillis
     
    4 mois Assis : tient sa tête
    D : roule dos-côté
    V : appui coude, tête 90°, extension MI
    Mains au centre
    Essaie d’atteindre les objets avec les mains. Joue avec hochet mais le perd souvent
    Rit aux éclats
    Gazouille beaucoup
    Enlève serviette posée sur son visage
    5 mois D : pédalage
    V : appui avant-bras en hyperextension. Fait l’avion, essaie de se retourner ventre-dos
    Préhension volontaire cubito-palmaire
    Objets à la bouche
    Ton moqueur : « agueu » Sourit à son image dans le miroir
    6 mois Assis en trépied
    D : saisit ses pieds, se retourne dos-ventre
    V : appui mains
    Debout : stade du sauteur
    Préhension volontaire globale bien acquise
    Tient 2 cubes
    Lallations Permanence de l’objet
    Tend les bras
    7 mois Assis : stade du parachutiste
    D : pieds à la bouche
    V : poids du corps sur une main pour saisir objet
    Relâchement volontaire global
    Début de préhension en pince inférieure
    Syllabes : ba, da, ka Imite actes simples
    Répond à son prénom
    8 mois Tient assis seul
    D : peut s’asseoir seul en prenant appui sur un côté
    V : fait l’ours
    1er mode de locomotion : les retournements
    Perfectionne pince inférieure
    Déliement de l’index
    Imite des sons
    Combine des syllabes : dada-baba
    Comprend le « non »
    Cherche jouets jetés
    9 mois Assis, pivote sur ses fesses
    V : rampe
    Se met debout en se tenant aux meubles
    Préhension en pince supérieure Syllabes redoublées : « papa-mama » non différencié Notion d’outil
    Apprend à tendre un jouet
    Compare 2 cubes
    10 mois 4 pattes
    Se met debout, « chevalier servant »
    Pince supérieure plus fine « papa-maman » bien différencié Fait « au revoir », « bravo »
    Notion de contenant et de contenu
    11-12 mois Marche de l’ours
    Début des 1ers pas
    Marche le long des meubles
    Pointe son index Langage global significatif
    Mots phrases
    2 mots significatifs
    Emboîte les objet
    Encastrement : met rond
    Envoie balle
    Comprend phrases simples
    15 mois Marche seul
    Monte escalier à 4 pattes
    Se met debout sans appui
    Relâchement manuel fin et précis
    Tient sa cuillère, gribouille
    Perfectionne son langage global significatif
    4-6 mots significatifs
    Demande objets en pointant du doigt
    Tour de 2 cubes
    18 mois Monte-descend escaliers en se tenant à la rampe
    Début course, saut 2 pieds
    Marche à reculons
    Lance balle
    Mange seul
    Aime faire des gribouillis
    Jargon mature
    7-10 mots
    Intérêt pour livres d’images, désigne 1-2 images
    Comprend 1-2 ordres
    Montre 2-3 parties du corps
    2 ans Monte-descend escaliers sans alterner les pieds
    Court vite
    Tape dans ballon
    Souplesse du poignet
    Dévisse couvercle
    2,6 ans : copie rond
    Explosion du vocabulaire
    Phrases explicites
    Utilise « je-moi-tu »
    Propreté de jour (18-24 ms)
    Aide pour se déshabiller
    Compte jusqu’à 3-4
    Nomme 4-5 images
    3 ans Monte-descend escaliers en alterné
    Saute sur un pied
    Fait du tricycle
    Bonhomme tétard
    Copie une croix
    Tour de cubes
    S’habille seul
    Avalanche de questions : pourquoi ?
    Utilise correctement le temps des verbes
    Connaît comptines
    Compte jusqu’à 10
    Nomme 8 images et 8 parties du corps

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    L’importance du 4 pattes sur l’apprentissage…

    Savez-vous que le fait d’avoir peu ou pas assez marché à 4 pattes pourrait avoir un impact sur la concentration et l’apprentissage ?

    À peine rentrée de l’école, votre enfant met le pied dans la porte en s’exclamant :
    « Moi, je ne veux plus aller à l’école ! »

    Les périodes de devoirs lui sont difficiles, il manque de concentration, se distrait souvent et il lui arrive de sauter des lignes en lisant ?

    Il semble mettre tellement d’efforts à mémoriser une leçon ?

    Pourtant elle a si bien révisé cette été !

    Une maman d’une petite fille de 7 ans a profité des vacances pour faire un peu travailler sa fille pour ne pas oublier les acquis de l’année.

    À son grand étonnement, elle s’est vite aperçue que tout ce qu’elle faisait avec sa fille les matins qui semblait être acquis, était oublié le lendemain.

    Comment se fait-il que sa fille qui a si bien révisé durant l’été n’arrive plus à se souvenir de l’information ? L’apprentissage lui semble être tout un effort.

    Caroline BlochSouvent dans de tels cas, en consultation, les parents sont très fiers de me dire que leurs enfants se sont mis à marcher très tôt, sans trop faire de 4 pattes.

    Or, je constate très régulièrement que des enfants qui ont escamotés, marché à 4 pattes pendant qu’une courte période, ou qui se sont déplacés uniquement sur les fesses lorsqu’ils étaient bébés, n’ont pas suffisamment développé la latéralité, c’est à dire les connexions neuronales entre l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche du cerveau.

    En quoi le 4 pattes aide le fonctionnement cérébral ?

    Lors du 4 pattes, le corps est en mouvement, la tête bouge et regarde où le corps veut se diriger. C’est grâce à l’oreille interne qui enverra des informations au cerveau à propos du positionnement de la tête, que le mouvement d’ajustement du cou et de la colonne vertébrale organiseront l’équilibre et assureront alors une stabilité dans le déplacement et une conscience du corps dans l’espace.

    Comment voulez-vous qu’un enfant se retrouve sur une feuille et ne saute pas de ligne dans sa lecture s’il a de la difficulté à situer son corps dans l’espace ?

    Lorsque l’équilibre du corps est stable, nous pouvons nous déplacer avec aisance sans trop d’effort ou  analyse du mouvement (marcher sans regarder ses pieds). Le système vestibulaire contribue à stabiliser notre posture face à la gravité. Il est capital de savoir à quel point le mouvement stimule le développement du cerveau et prépare à l’apprentissage.

    Alimenter les connections entre les deux hémisphères du cerveau

    Lors du 4 pattes, le corps se balance d’un côté puis de l’autre (droit/gauche), dans un mouvement qui s’articule en croisé (mouvements contre latéraux). Le fonctionnement cérébral est lui aussi organisé dans un modèle en croisé.

    C’est l’hémisphère droit qui dirige le coté gauche et inversement. Lorsque le 4 pattes est suffisamment expérimenté, l’enfant coordonne les deux côtés de son corps. Il peut se situer dans le temps, stimuler la coopération de ses différents sens (yeux, mains, oreilles) ainsi que la communication entre les deux hémisphères de son cerveau, ce qui va accroître ses capacités cognitives.

    Enfant s'endort devant ses devoir

    Lorsque les fondations du système vestibulaire ne sont pas bien installées, l’enfant apprendra certes, mais avec combien d’efforts et d’énergie !

    Bonne nouvelle, le cerveau est plastique !

    La bonne nouvelle, c’est qu’avec ce que l’on sait sur les avancées des recherches en neurosciences, on peut dire aujourd’hui avec certitude que le cerveau est plastique. Il peut reproduire et recréer des connexions qui n’auraient pas été assez stimulées dans le cadre des différents stades de développement moteur de la petite enfance.

    Il existe différents mouvements pour aider votre enfant à développer tout son potentiel et à (re) stimuler les connexions qui auraient été un peu escamotées lors de son développement.

    Inspiré de l’ergothérapie, Brain Gym propose le mouvement croisé qui active la coordination entre les deux cotés du corps, la croisée de la ligne médiane permettant aux deux hémisphères du cerveau d’échanger de l’information et de communiquer ensemble via un petit pont (corps calleux). Cet exercice vient reproduire une mécanique du câblage neuronal similaire par lequel les réseaux de neurones se sont développés dans les phases du ramper et du 4 pattes.

    Les deux hémisphères sont connectés et s’échangent l’information pertinente afin de faciliter la compréhension de lecture, par exemple. Le mot se lit et se décode dans l’hémisphère gauche, l’image du mot et le sens vient se forme avec l’hémisphère droit. Ainsi, l’enfant utilise moins d’énergie et se concentre plus facilement pour comprendre ce qu’il !

    Jusqu’à quel point le mouvement est-il important dans l’apprentissage ?

    Peter Strick, chercheur au centre médical des vétérans de Syracuse à New york, a découvert que la partie du cerveau qui traite des données de l’activité physique et du mouvement est la même que celle qui traite de l’apprentissage et elle joue un rôle important dans la formation de la mémoire, de l’attention et des perceptions spatiales (sentir son corps dans l’espace.)

    « L’activité physique libère des hormones qui accroit la communication neuronale et stimule la formation de la mémoire à long terme ».

    Offrez aux enfants des moments pour bouger, pour se ré-oxygéner, réveiller leur corps et stimuler leur fonctionnement cérébral. On peut les inviter à faire des étirements en variant les rythmes. Vous pouvez aussi leur proposer le mouvement croisé de Brain Gym conçu pour se réactiver, restimuler les connexions qui favorisent une meilleure communication cérébrale. Ce mouvement reproduit la synergie du mouvement du 4 pattes, par un mouvement plus accessible et actuel.

    Les bienfaits du mouvement croisé

    L’objectif de ce mouvement est d’apprendre à utiliser et à coordonner le bas et le haut de son corps par des mouvemente qui croisent le centre la ligne médiane et établissent davantage le dialogue entre les deux hémisphères du cerveau.

    • Améliore la coordination gauche / droite
    • Améliore la lecture et la compréhension
    • Améliore la concentration et l’écoute
    • Améliore la mémorisation

    Découvrez le mouvement croisé inclus dans ces 4 exercices :

    Vous serez étonné de leurs éfficacité !

    Ces exercices font la bascule de l’état de stress vers les fonctions supérieures du cerveau.

    Bienfaits:  

    1- Le stress (physique, émotif et cognitif) relié à l’apprentissage est significativement réduit.
    2- Les "manques d’attention" sont beaucoup moins fréquents et durent moins longtemps.
    3- L’enfant développe des ressources internes qui soutiennent l’estime de soi et son plein potentiel.


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