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    livre : pourquoi les bébés jouent ? de Laurence Rameau.

    Pourquoi les bébés prennent les toboggans à l’envers

    Balancer les grains de raisin par-dessus la chaise haute, c’est plus instructif que de contempler un imagier. Dans un ouvrage, une puéricultrice décrypte pourquoi les 0-3 ans ne font rien de ce qu’on attend d’eux.

    FLORENCE DEGUEN | 19 Oct. 2011, 07h00 | MAJ : 19 Oct. 2011, 10h02
     
     
     
     
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    Jardin Damia (Paris XIe), hier. Un enfant de 12 à 36 mois ne se soucie guère des sens de circulation. Pour lui tout est découverte.

    Jardin Damia (Paris XIe), hier. Un enfant de 12 à 36 mois ne se soucie guère des sens de circulation. Pour lui tout est découverte.

    (LP/SANDRINE CARDON.)

    C’est un livre qui fait du bien. Laurence Rameau, puéricultrice et ancienne directrice de crèche qui a passé la moitié de sa carrière à quatre pattes sur des tapis en mousse, avait envie de l’écrire depuis longtemps… « Pourquoi les bébés jouent ? » qui vient de paraître, fait joyeusement le tour de tout ce qui occupe passionnément un petit de 12 ou 36 mois.

     

    « Autrement dit, tout sauf le camion de pompiers flambant neuf qui fait pin-pon en clignotant! » sourit cette spécialiste.

    Car c’est un fait : les bébés sont attirés comme des aimants par des activités bruyantes, salissantes, risquées, souvent contrariantes pour leurs parents, parce que reléguant au placard les jouets amoureusement proposés. Du coup, on dégaine constamment des « non! » et on limite, selon elle, une formidable période d’exploration. « Il n’est évidemment pas question de laisser un petit mettre les doigts dans les prises ou dessiner sur les murs », estime-t-elle. « Mais il faut les laisser faire des bêtises et les accompagner dans leurs jeux. C’est primordial pour tous les apprentissages futurs. »

    La « patouille » indispensable

    En ces temps hygiénistes où il n’y a plus un bac à sable dans les parcs, il ne faut pas s’étonner que les bébés mettent la main à la pâte… dans leur assiette. « Malaxer, éparpiller, pétrir, renverser… Avant l’arrivée du langage, tout passe par l’exploration. C’est comme ça que les bébés comprennent le monde, en expérimentant les lois de la physique : les liquides, les solides, le chaud, le froid, le doux, le dur. Et le délice d’écraser un grain de raisin entre ses doigts. »

    Une passion pour les cartons

    « L’emballage est bien souvent plus intéressant que le jouet, et c’est normal! » explique Laurence Rameau. « Le jouet n’a généralement qu’une fonction, qui est prédéfinie. Les bébés préfèrent les objets neutres qu’ils peuvent détourner à leur guise. Ce sont des bases pour leurs expériences, à partir desquelles ils font comme les chercheurs : ils émettent des hypothèses, vérifient, recommencent, essayent autre chose. »

    Les crayons? A mordre et à jeter!

    Combien de parents donnent une feuille et des crayons à leur bébé dans l’espoir de pouvoir s’extasier sur ses premiers gribouillages? Et combien sont déçus parce que le petit griffonne trois traits et balance le crayon? « Le crayon est un outil fascinant, décrypte la puéricultrice. Parce qu’il sent bon le bois, qu’il roule, qu’on peut le jeter, en prendre deux dans chaque main, faire des séries de couleur, sucer la mine… Si votre bébé ne dessine pas, c’est qu’il a mieux à faire! »

    Le toboggan à l’envers

    Dans la vie, il y a un sens de circulation. Il faut bien commencer à l’apprendre, estiment la plupart des parents. Sauf que pour le bébé, monter par l’escalier, c’est compliqué, et puis la descente, c’est drôle mais trop bref. « Alors que l’ascension, ça, c’est une expérience motrice! » sourit Laurence Rameau. « Le bébé teste la gravité, apprend à prendre appui, glisse aussi chaque fois qu’il décroche… Et puis si un autre enfant est en haut et attend pour descendre, il y a le plaisir de la rencontre. »

    Ils préfèrent les pigeons aux lions

    Un grand classique. On emmène le petit au zoo pour admirer les fauves qui somnolent… et lui s’en désintéresse totalement et n’a qu’une envie : courir après les pigeons! « A cet âge, le besoin primordial, c’est l’action et la réaction. Ça montre bien qu’il y a un gros décalage entre les envies des parents et les besoins des bébés », conclut Laurence Rameau. « Jamais plus l’enfant, en grandissant, n’aura l’ouverture et la soif d’explorer qu’il a entre 0 et 3 ans. Alors puisqu’il finit toujours par se conformer à ce qu’on attend de lui, ça vaut le coup, en attendant, de courir avec lui après les pigeons! »

     


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    L’impact de la musique sur le développement des tout-petits

     

     

     

    Peu importe leur âge, la musique fait partie intégrante de la vie des enfants. Plus ils y sont exposés et meilleur est leur développement global.

     

    Julia, 2 ans, est-elle trop jeune pour commencer à apprendre la musique? Est-ce que Noah, 5 mois, peut trouver un intérêt à écouter des chansons?

    Dès avant sa naissance et durant ses premières années, le bébé s’amuse à ressentir, à découvrir et à faire des sons. L’exploration des bruits, des sons et de la musique représente les fondements d’une communication future avec ses parents et les personnes de son entourage. À deux ans, il est généralement trop tôt pour « apprendre » la musique (solfège, figures rythmiques, etc.). Cependant, il est souhaitable d’utiliser chaque occasion pour créer un moment privilégié avec son enfant et ainsi favoriser une bonne communication et un lien d’attachement parent/enfant.

    Les bienfaits de la musique chez l’enfant

    Les bienfaits de l’intégration de la musique dans le quotidien de l’enfant sont nombreux. L’éveil aux sons et à la musique contribue à la détente, à l’écoute, à la coordination motrice, aux habiletés intellectuelles et au développement du langage verbal, social et affectif. Que demander de plus! Un enfant ayant été en contact avec la musique, et donc stimulé par elle pendant sa tendre enfance, aura plus de facilité à s’adapter à son environnement au moment de son entrée à l’école, puisque son écoute, sa concentration et sa curiosité auront été sollicitées.

    Pas besoin d’être musicien, de jouer des sonates de Beethoven ou de chanter des airs d’une complexité démesurée à notre enfant pour inclure la musique dans notre relation avec lui. Pour le bébé, le simple fait d’entendre la voix de maman lui fredonner une berceuse ou celle de papa murmurer avec douceur des phrases simples et des mots d’amour l’apaise et le rassure. Plus que la musique enregistrée ou les instruments élaborés, la voix humaine est l’élément pour lequel le jeune enfant démontre le plus grand intérêt.

    L’importance de la voix : les chansons et comptines

    Les soins de base de l’enfant occupent la plus grande partie de l’horaire d’une journée, il est donc facile d’utiliser ces moments pour introduire des comptines et des jeux musicaux dans sa routine. En plus de l’amuser et de le réconforter, les moments musicaux servent aussi de repères temporels. Voici quelques exemples de situations quotidiennes propices pour chanter à votre enfant :

    • Lors du lever et du coucher;
    • Lors du lavage des mains;
    • Lors du changement de couche;
    • Lorsque le boire est donné dans les bras;
    • Lorsqu’on mouche le nez;
    • Lorsqu’on se prépare pour un repas;
    • Lorsqu’on berce l’enfant, etc.

    Laissez-vous guider par votre enfant. Vous comprendrez rapidement si la durée de l’activité musicale est trop longue ou trop courte puisque celle-ci repose sur l’intérêt que manifeste votre enfant. Choisissez des comptines qui stimulent l’imagination et la curiosité du petit tout en lui présentant de nouveaux mots de vocabulaire. Ces chansons devraient aussi l’amener à penser, travailler sa mémoire, utiliser des gestes et comprendre de nouveaux concepts.

     

    La pertinence des objets sonores en bas âge

     

    Bien que les objets sonores et les instruments de musique ne soient pas indispensables, surtout durant les premières années de vie du bébé, ils contribuent tout de même de belle façon à améliorer les perceptions et les habiletés auditives et expressives de l’enfant. Que ce soit avec son corps, avec des objets de la maison, les sons du quotidien, des jouets musicaux du commerce ou encore avec de petits instruments de musique, l’enfant participe en grande partie, lui-même, à son éveil musical.

     

    Dès sa naissance, l’enfant utilise son corps comme instrument de musique, il émet des sons. Vers 18 mois, il aura appris à taper des mains et s’intéressera au rythme. Il pourra aussi imiter des bruits d’animaux, de voiture et d’objets qu’il connaît. Puis vient une période où tout est prétexte au jeu et à l’exploration. Si l’enfant se sent en sécurité, il découvrira avec plaisir les objets de son environnement avec lesquels il peut produire des sons. Une petite casserole, une feuille de papier, une bouteille de plastique, une cuillère de bois, un trousseau de clés… Le petit utilisera ces objets de différentes façons afin de découvrir les sons qu’il peut en tirer. Ce sont ses premières explorations musicales autonomes. En mettant divers objets à la disposition du petit (choisissez ceux qui requièrent une participation directe de l’enfant), vous lui permettrez d’établir une relation de cause à effet (je fais tel geste : j’entends tel son) et de raffiner, entre autres, ses capacités motrices. 

    L’adulte présent et conscient de son environnement peut facilement faire remarquer à l’enfant les sons du quotidien : la bouilloire qui siffle, une fermeture éclair qui glisse, le climatiseur qui se met en marche; à l’extérieur, l’oiseau qui chante ou le bruit de moteur du véhicule qui passe dans la rue. Naturellement curieux, l’enfant porte attention à son environnement et développe son sens de l’écoute, aspect essentiel qui lui sera fort utile dans ses apprentissages et à son entrée à l’école.

     

    L’impact de la musique sur le développement des tout-petits

     

     

    Les enfants peuvent aussi éprouver un grand intérêt pour les jouets commerciaux, mais ceux-ci ne devraient pas représenter la totalité des objets d’éveil sonore offerts au bébé. Parmi ces jouets, recherchez ceux qui produisent des sons de manière mécanique (en pressant, en agitant ou en glissant, par exemple). Pour établir votre choix, l’équilibre est encore la meilleure chose : quelques objets du quotidien, quelques jouets sonores du commerce et quelques instruments de musique représentent un bel ensemble. Visez aussi la qualité et la diversité plutôt que l’abondance.

    Les instruments de musique traditionnels peuvent constituer un beau complément à tout ce que nous avons mentionné jusqu’à maintenant. Loin d’être essentiels, ces instruments permettent à l’enfant d’entendre des sons plus musicaux et inhabituels. Les instruments de musique à privilégier sont les petites percussions, de dimension à pouvoir être manipulées par les enfants (grelots, maracas, tambour, blocs sablés), les instruments sécuritaires (évitez les trop petits objets) et maniables. 

    Amusez-vous et prenez plaisir à chanter et à faire de la musique avec vos enfants!

    Karine Michon

    Karine Michon

     

    Musicienne, enseignante et conférencière

    Détentrice d’un Baccalauréat et d’une Maîtrise en musique, Karine Michon est chanteuse lyrique professionnelle et enseignante. Musicienne passionnée et amoureuse des enfants, elle sait transmettre sa passion avec enthousiasme. La tête débordante d’idées, elle a créé les Ateliers musicaux du Studio Tre Punti qui offre des sessions de chant prénatal, de découverte musicale (3 à 18 mois), d’éveil musical (18 mois à 6 ans) et des cours de chant. Karine s’est donné comme objectif de permettre aux enfants de pouvoir profiter de tous les bienfaits de la musique, et ce, peu importe leur âge. Sa douceur, son ouverture et son dynamisme font de ses ateliers musicaux des moments mémorables pour petits et grands. Apprenez-en davantage sur son site Interne


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  • article issu de : https://scribium.com

     

    Les professionnels de la petite enfance doivent penser l'aménagement de l'espace du groupe d'enfants accueillis, en fonction de leur âge, des locaux...

    Les structures petite enfance ont des locaux adaptés à l'accueil de jeunes enfants. Cependant, les parents ne se doutent pas toujours des trésors d'ingéniosité développés par les équipes de professionnels pour agencer la section ( lieu de vie d'un groupe d'enfants) en fonction de l'âge des enfants, du mobilier et de l'équipement disponibles . Or, l'aménagement de l'espace est une des règles de base pour assurer un accueil de qualité.

    L'espace des bébés, plus souvent appelé la section des bébésCe lieu de vie doit être un espace "cocooning" où les professionnels disposent tapis multicolores, nids (sorte de grosses bouées avec un fond douillet) et petite structure motrice. Des mobiles suspendus, des portiques en bois ou des tapis d'éveil avec arceaux constituent des jeux indispensables pour le bon développement des tout petits. Cet espace assure la base de sécurité affective des enfants âgés de 2 mois et demi à environ 10 mois. Lorsque les enfants commencent à se déplacer, il faut réaménager la pièce pour libérer de l'espace pour les petits explorateurs.

    La section des moyens, un lieu de vie facilitant les déplacements

     

    La section des grands, un espace à cloisonner

     

    Avec la création des multi-accueil, ces deux dernières sections n'en forment le plus souvent qu'une. C'est donc très compliqué pour les équipes de répondre aux besoins de ces deux groupes d'enfants. Il faut trouver un équilibre...

    L'aménagement de l'espace est donc très important pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Il faut bien le penser pour que le groupe se sente en sécurité. 

    L'adulte doit pouvoir observer les enfants, afin de modifier l'agencement du mobilier, l'organisation des coins d'activités, si besoin. Mais attention à ne pas changer l'aménagement trop souvent au risque de déstabiliser les enfants privés d'un repère sécurisant : leur lieu de vie habituel.

    Les grands de la crèche ont entre deux et trois ans. Ils apprécient de jouer en petits groupes constitués de deux ou trois enfants. Aménager la pièce en petits coins répond parfaitement à leur développement. Un coin cuisine, un endroit où s'occuper des poupées, un coin livres, une petite table d'activités sont les bases de l'accueil de ces grands. Ils apprécient de participer à des ateliers de manipulation, cuisine, de motricité fine... En début d'année, les grands sont encore dans des jeux d'imitation ( je fais comme...), puis peu à peu ils rentrent dans la période du jeu symbolique ( je suis ...).

    Pour pouvoir répondre aux besoins de cette tranche d'âge, l'aménagement de l'espace doit être épuré. Les enfants âgés entre 12 et 24 mois désirent plus que tout vider, jeter, remplir, grimper... Ils ne se posent pas beaucoup et les interactions entre enfants sont limitées. Ils ont besoin plus que tout d'expérimenter leurs nouvelles compétences motrices. Deux grands tapis pour les jeux de construction, des caisses à disposition avec des récipients de différentes contenances et un coin calme sont les ingrédients qui permettront aux moyens de s'épanouir. Comme chez les bébés, une structure motrice est indispensable sans oublier quelques coins de jeux d'imitation (dînette, poupée, voitures).

    aménagement de l'espaceaménagement de l'espace

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    article issu de : http://naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/garderie/fiche.aspx?doc=sieste-garderie

    La période de la sieste à la garderie peut être un moment difficile à vivre pour certains enfants, particulièrement en début d’année. Lorsque les enfants changent de groupe, ils ne retrouvent pas toujours les points de repère et le rituel auxquels ils étaient habitués.

    De même, lors de l’intégration dans une nouvelle garderie, les enfants deviennent parfois inquiets au moment de la sieste. Pour être capable de se laisser aller au sommeil, un enfant doit se sentir pleinement en confiance.

    Afin d’aider ces enfants, l’éducatrice aura avantage à introduire un rituel prévisible, et à assurer une présence réconfortante et constante au moment de la sieste. Malgré tout, certains enfants peuvent continuer à bouger, à rouler d’un côté à l’autre et à faire du bruit, et ainsi déranger tout le groupe.

    Décoder les besoins de l’enfant

    Les besoins en matière de repos varient considérablement d’un enfant à l’autre. Ils changent aussi au fur et à mesure que les enfants grandissent. Certains ont besoin de dormir une heure ou plus l’après-midi, alors que d’autres, vers 4 ans, se contenteront d’une courte période de détente (ex. : s’étendre sur un matelas avec un jeu calme).

    Dans un groupe d’enfants de 4 ans, il arrive que des enfants s’endorment seulement à l’occasion. Leur sieste peut alors bouleverser leur routine du soir à la maison et retarder l’heure du coucher. Dans une telle situation, vous pouvez être tenté de demander à l’éducatrice de ne pas coucher votre enfant l’après-midi.

    Avant d’en venir à cette solution, assurez-vous que :

    • la sieste à la garderie ne dure pas plus de 2 heures et qu’elle a lieu en début d’après-midi (pas après 15 h). Autrement, elle peut nuire au sommeil du soir;
    • votre enfant n’a vraiment plus besoin de faire de sieste. Sinon, le manque de sommeil pourrait le rendre maussade et malheureux.

    Pour comprendre le réel besoin de repos de votre enfant, vous et son éducatrice devez l’observer attentivement. Discutez ensuite avec elle afin de trouver la meilleure solution qui répondra au besoin de sommeil de votre enfant.

    Si vous déterminez que votre enfant est capable de passer une bonne journée sans dormir après le dîner, son éducatrice pourrait modifier son intervention. Au lieu d’imposer une sieste à votre enfant, elle pourrait le laisser regarder quelques livres calmement pendant une quinzaine de minutes. Ensuite, elle pourrait l’inviter à faire des jeux de table en silence. Cette nouvelle façon de procéder tient compte des besoins de votre enfant, sans déranger les autres.

     

    Naitre et grandir.com

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